Si le froid de l'hiver incite certains à rester bien tranquillement chez eux, calés dans leurs canapés près d'un feu de cheminée, ce n'est pas le cas de Thomas. Lui, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il grêle, ça lui est égal, il a besoin de bouger et de prendre l'air. Ce matin, en ouvrant la fenêtre de sa chambre, il remarque en plus un beau ciel bleu, au dessus d'un paysage urbain recouvert d'une fine couche de neige sans doute tombée durant la nuit. Comme toujours, le jeune homme est motivé et débordant d'énergie dès son réveil, et décrète donc que c'est un temps idéal pour faire un jogging. Il fouille alors dans sa valise même pas encore entièrement vidée pour en sortir un bermuda de sport et un simple tee shirt. Il s'habille et se prépare rapidement, attrapant une écharpe qu'il passe autour de son cou avant de finalement quitter sa chambre d'hôtel. Un mal de gorge n'est agréable pour personne, et encore moins pour un chanteur ..!

Une fois dehors, l'air froid soufflant sur ses bras nus lui glace le sang, mais ne l'effraye pas plus que cela, puisqu'il est persuadé qu'en courant, il se réchauffera bien vite. Il se met donc en route sans attendre, en direction d'un parc situé non loin d'ici, et que le brun avait repéré comme pouvant être un endroit sympa pour se balader. Comme prévu, il n'est rapidement plus gêné par le froid, et court avec légèreté, ses pas se faisant à peine entendre sur le sol enneigé. Des pensées commencent à envahir son esprit. Il songe à une personne en particulier en fait, ce qui arrive de plus en plus souvent ces derniers temps. Sonic. Un vieil ami, et bien plus que ça. Il est venu s'installer ici dans l'espoir de pouvoir le revoir, depuis le temps, mais il ne l'a pas encore retrouvé, et il lui tarde de le faire pour tout dire. Tom espère bien que ce n'est qu'une question de jour, le temps qu'il prenne ses marques dans cette nouvelle ville, et qu'il réussisse à contacter Sonic. Son esprit s'égare, et il commence à s'imaginer le moment de leurs retrouvailles, et les différents scénarios qui pourraient s'y dérouler. Il se rend cependant bien vite à l'évidence que ce n'est pas forcement une bonne idée de trop penser à tout cela, et tente de faire le vide dans sa tête, en se concentrant davantage sur le paysage qui l'entoure. Très sympa ce parc. Pas passionnant non plus, malheureusement.

Il s'approche d'une aire de jeux pour les enfants, où une bande de gamins encore hauts comme trois pommes s'amusent. Ou plutôt s'amusaient, avant de s'arrêter dans leur élan pour fixer du regard un homme qui s'apprêtait à passer pas loin d'eux, Tom. Sans doute les tatouages qui couvraient tous ses bras attiraient leur curiosité, et les effrayaient peut être un peu. Avec le temps, Tom a pris l'habitude que les gens qu'il croise le regardent de travers, et d'autant plus les enfants d'ailleurs. Le chanteur n'y prête même plus attention la plupart du temps. Cela dit, en passant à coté de ces enfants, il ne peut s'empêcher de les fixer à son tour, en leur lançant un regard noir, foudroyant même, qui fait son petit effet puisqu'ils partent en courant dans les jupes de leurs mères. Tom rigole tout seul, amusé de consaster qu'il peut faire peur simplement par son physique. C'est bon à savoir, cela pourra peut être encore lui servir dans le futur qui sait ?

Aujourd'hui Hayley s'était levée de bonne heure pour une fois. Elle avait prit sa douche, s'était lavé les cheveux, puis séchée et enfin, elle s'était habillée. Vêtue d'un skinny noir et d'un pull sépia en col V, elle se mit à chercher partout sa paire de bottines à talons qu'elle n'arrivait pas à trouver. Elle avait fouillé toute sa chambre qu'elle avait mit sens dessus-dessous sans les trouver. Et bien évidemment, c'est à l'endroit où elle s'attendait le moins à les voir qu'elle mit la main dessus. A peine les attrapa-t-elle pour les enfiler qu'elle entendit sa sœur hurler. « Hayley ! Putain, tu peux pas ranger derrière toi, non ? ». Visiblement, elle venait de se réveiller, et était entrée dans la salle de bain où tout était .. en vrac. Elle entendit les pas de sa sœur s'approcher en furie de sa chambre et elle se mit à hurler de plus belle, trouvant un bazar innommable, au lieu de la trouver elle. « Et ta chambre non plus tu peux pas la ranger ? Mais merde à la fin ! ». Hayley se dépêcha alors d'enfiler ses bottines, attrapa son sac à main et partit en direction de la porte d'entrée, pour tenter d'éviter l'engueulade. Mais c'était trop tard, Eviahne l'avait entendue. « Non mais où tu crois aller comme ça ?» « Écoute, t'es pas ma mère, j'suis majeure, j'fais ce que je veux, et là, je sors ! ». Les deux fulminaient de rage, l'une face à l'autre. « Mais tu es chez moi ! Alors tu vas ranger tout ton bordel avant de partir ! » « Non, je suis pressée. Puis, si mes affaires te gênent tant que ça, vas-y, fous-moi à la porte ! ». Bam, un blanc. Le coup de la provocation avait marché. Hayley savait que ça sœur ne la laisserait pas à la rue, jamais. Et du coup, la pauvre Eviahne ne savait plus quoi dire. C'est à ce silence que la petite blonde en profita pour sortir de la maison en claquant la porte derrière elle.

Elle marchait dans les rues de Montsimpa, jusqu'à atterrir dans un grand parc, bien peuplé pour un matin hivernal. Elle acheta un cappuccino à un vendeur ambulant, puis dégaina son blackberry pour appeler une de ses amies restée à Londres et ainsi lui raconter les périples de sa matinée et sa vive engueulade avec sa sœur, bien que ce ne fut pas la première, et n'était pas prête d'être la dernière, bien évidemment. Elles ne faisaient que ça, s'engueuler à vrai dire, mais ce n'était jamais bien sérieux, elles finissaient toujours par se réconcilier, elles s'aimaient trop pour ne plus s'adresser la parole très longtemps. La tête ailleurs, buvant son cappuccino et s'énervant au téléphone avec son amie, toujours de mauvais poil, elle ne regardait même pas où elle marchait, ni vers où elle se dirigeait. Elle n'avait en tête qu'une seule chose, sortir de ce parc pour trouver la direction des boutiques, histoire de dépenser des sous et ainsi se retrouver de meilleure humeur. Elle avait beau avoir tant d'affaires qu'elle n'avait pas pu tout emporter avec elle à Montsimpa -et d'ailleurs, son dressing en Angleterre était plus grand que sa chambre ici-, acheter des vêtements, des chaussures et des sacs restaient son passe-temps favoris, comme si elle n'en n'avait jamais assez.

Elle écoutait son amie lui raconter alors à son tour les périples qu'elle avait vécu la veille quand quelqu'un passa en courant et lui bouscula l'épaule, ce qui lui fit faire un demi-tour sur elle-même et lui fit tomber son cappuccino à moitié rempli à terre. Heureusement, le liquide brûlant n'avait pas atteint ses chaussures. Elle s'accroupit, sans regarder le jeune homme qui s'était arrêté aussi et ramassa le gobelet pour pouvoir le jeter quand elle rencontrerait une poubelle. En se relevant, elle se mit à pester après lui, sans se rendre compte qu'elle était toujours au téléphone. « Vous pouvez pas regarder où vous allez, put.. ». Une fois debout, elle croisa son regard bleu intense et ne put finir sa phrase. Elle était comme hypnotisée par ses yeux et revint à la surface de la terre quand elle entendit qu'on l'appelait de l'autre côté du téléphone. « Mais non, c'est pas à toi que je parle ! Euh, je te rappelle, bye. ». Elle raccrocha et fourra son BB au fond de son sac, reportant son attention vers le jogger. « Euh, je suis désolée, je, j'ai pas fait gaffe non plus, je .. Je m'appelle Hayley. ». Un peu idiot comme excuses et comme présentation. Mais soit, cela restait mieux que rien. Elle baissa légèrement le regard afin de l'observer entièrement et vit alors tous ses tatouages sur ses bras, son cou, ses mains. « Hum, c'est un style. » se dit-elle. Un style qu'elle avait beaucoup pourtant apprécié l'an dernier, puisque, dans son époque rebelle, elle n'était sortie qu'avec des garçons tatoués, percés, et que ses parents n'aimaient pas. Et c'était pour ça qu'elle ne voulait pas le juger. Elle releva la tête et lui offrit un sourire, tout ce qu'il y a de plus sincère.

En tant que sportif et jogger régulier, Thomas tient un rythme assez soutenu pour courir, sans que cela ne lui demande trop d'efforts. Et même si des gamins attirent son attention -ou plutôt, il attire la leur- il continu sa course, enchainant les mètres, et même les kilomètres avec un certain plaisir. Une fois les fameux sales gamins hors de sa vue, Tom, toujours bien parti dans son élan, dirige à nouveau son regard devant lui. Trop tard visiblement, puisqu'il n'a pas le temps d'esquiver la jeune femme qui arrive face à lui, une boisson à la main. Il la bouscule involontairement, et son gobelet se retrouve par terre, le contenu de celui-ci ne formant plus qu'une flaque au milieu du chemin. Embêté de cette maladresse, Tom s'arrête dans l'intention de ramasser le gobelet, et de s'excuser. L'inconnue est cela dit plus rapide que lui pour récupérer le petit récipient, commençant à pester contre lui, visiblement énervée. Lui est prêt à s'excuser, et à lui repayer sa boisson, plutôt arrangeant dans son genre, mais si cette fille commence à lui gueuler dessus, il risque de ne pas être aussi gentil que prévu. Après tout, elle aurait très bien pu l'éviter aussi si elle avait regarder devant elle !

Finalement, elle ne termine même pas sa phrase, et lorsque leurs regards se croisent, elle emploie un tout autre ton, beaucoup plus amical cette fois. Le brun ne comprend pas vraiment ce changement d'attitude, mais il ne va pas s'en plaindre puisqu'il n'a aucunement envie de se prendre la tête avec cette fille pour un simple cappuccino renversé.

Nan c'est moi, pardon, je regardais pas où j'allais ..!

Et moi c'est Tom. Je peux peut être vous repayer un café pour me faire pardonner ?

Propose-t-il alors dans un léger sourire amical, histoire d'enterrer définitivement la hache de guerre avec la jeune femme. Heureusement, il n'a pas abimé ses affaires qui ont sans doute de la valeur, et un café ne coute pas grand chose, mais cela lui semble normal de lui proposer une nouvelle boisson chaude puisque qu'elle n'a pas pu boire la sienne par sa faute.

Généralement, c'est ce genre de rencontre imprévues qu'Hayley préfère écourter en trouvant une excuse bidon pour s'éclipser, puisque dans la majorité des cas elle n'y rencontre que des gens inintéressants qui sont soit idiots, soit désagréables, soit impolis, enfin, pas des gens à qui on a envie de parler de toute manière -enfin, ça, c'est peut-être son avis à elle parce qu'il lui arrive d'être fermée, surtout un matin quand elle n'a pas prit son café-, mais aujourd'hui elle avait envie de se changer les idées, alors elle avait décidé de repartir du bon pied avec ce jeune homme et qui sait, peut-être pourraient-ils même bien s'entendre ! Et c'était ce qui expliquait également son changement brusque d'attitude envers lui. Le pauvre, il n'avait pas du comprendre grand chose, ce n'est pas trop facile de suivre quand la personne en face de soi passe du coq à l'âne. Et puis en plus, il lui devait un cappuccino maintenant, alors elle n'allait pas se prendre la tête, sinon elle n'en aurait pas, serait d'autant plus sur les nerfs, irait faire les magasins sans vraiment y voir les vêtements, repartirait sans rien, et serait de nouveau en colère en rentrant chez elle. Non, elle ne voulait pas du tout passer une mauvaise journée. « Nan c'est moi, pardon, je regardait pas où j'allais .. ! ». Elle se retrouvait comme une idiote avec un gobelet vide et sale dans les mains et ne savait pas quoi lui répondre d'autre que : « Pas grave. ». Au plus elle le regardait, au plus sa tête lui disait quelque chose, elle avait comme une impression de l'avoir déjà vu quelque part sans savoir où ni quand, et bien évidemment, au plus elle le regardait, au moins elle arrivait à mettre le doigt dessus, ça marche toujours comme ça. « Et moi c'est Tom. » « Enchantée. ». Ah non, décidément, ça ne l'aidait pas. Même le fait de savoir qu'il s'appelait Tom ne l'aidait pas à savoir d'où elle pourrait le connaître. Tant pis, cela lui reviendrait. Peut-être réussirait-elle à se souvenir sur quel magazine elle avait vu la photo de ce chanteur du groupe de métal bien connu, ou peut-être pas. Si elle ne s'en souvenait pas, ce serait sûrement mieux pour lui. « Je peux peut-être vous repayer un café pour me faire pardonner ? ». La petite blonde le regarda et lui rendit son sourire. Se faire pardonner, oui, cela semblait être une bonne idée ! Elle alla rapidement jeter le gobelet dans la poubelle à côté d'eux et revint, offrant un second sourire. « Oui, volontiers. ». Et elle se mit en route aux côtés du jeune tatoué, marchant dans le parc à la recherche de cafés bien chauds. Tant dis qu'ils avançaient, elle ne savait pas tellement quoi lui dire pour combler le silence pensant, elle n'avait pas d'idées, même si le chemin jusqu'au prochain café ou vendeur ambulant n'était pas bien long. Puis, comme elle y réfléchissait, elle réalisa qu'il venait de la vouvoyer. Cela lui semblait drôlement bizarre étant donné le peu de différence d'âge qu'ils semblaient avoir, mais pourtant cela ne restait qu'une simple formule de politesse, mais cela continuait à chaque fois de lui faire bizarre. Elle s'abstint pourtant de lui dire une phrase du genre "on peut se tutoyer, non ?" parce qu'elle trouvait ça assez déplacé, ils venaient à peine de se rencontrer.

Thomas est quelqu'un d'assez sociable, et aime bien rencontrer de nouvelles personnes par hasard. Parfois, il sent que son style assez particulier peut effrayer les gens, ou les mettre mal à l'aise, mais heureusement ce n'est pas toujours le cas, et il lui arrive de faire de bonnes rencontres totalement par hasard. C'est souvent le cas quand il croise des fans qui l'abordent dans la rue par exemple, et avec lesquels il prend généralement le temps de discuter un peu avec plaisir, et il espère aussi que ce serait le cas aujourd'hui. Bien sûr, il aurait préféré ne pas faire tomber la boisson chaude de cette jeune femme pour éviter de lui faire perdre du temps, mais maintenant que c'est fait, autant prendre les choses du bon coté et y voir un moyen de faire connaissance avec cette inconnue, peut être très sympathique. Après avoir excusé sa maladresse, elle se présente et Tom fait de même, lui proposant naturellement de lui repayer à boire.

Allons-y alors.

Acquiesce le brun dans un nouveau sourire lorsqu'elle accepte, se mettant en marche dans le but de trouver un endroit où acheter des boissons. Il aura un peu écourté sa séance de course à pied pour le coup, mais ce n'est pas bien grave, surtout dans la mesure où cela faisait déjà un bon moment qu'il courait. Par contre, il est encore en tenue de sport et transpirant, pas très sexy tout ça ..! Enfin, cela n'a pas grande importance après tout, ce n'est pas comme s'il comptait draguer cette fille. ça ne veut pas dire qu'elle n'est pas jolie, loin de là même, mais c'est plutôt qu'il n'est pas franchement doué avec les filles, et la drague n'est pas trop son art de prédilection, alors il préfère s’abstenir.

J'espère que je ne vous met pas en retard à un rendez vous ..?

S’inquiète ensuite le metalleux, qui vient de songer que la jeune femme a peut être un emploi du temps chargé, contrairement à lui. Si elle a accepté de reprendre un café, c'est sans doute qu'elle a un minimum de temps "à perdre", mais Tom préfère demander. ça peut aussi lui donner une idée de s'ils doivent se presser ou s'ils ont le temps d'y aller tranquillement.

Le brun et la blonde se mettaient alors en route pour de nouvelles aventures marche pour prendre un café. Finalement, c'était pas plus mal qu'elle se soit prit la tête avec sa sœur ce matin-là et qu'elle décide de faire un tour, au moins elle a pu rencontrer quelqu'un. En plus, il a l'air d'être quelqu'un de gentil ce Thomas. Le pauvre, qu'est-ce qu'il va prendre si elle s'énerve, il saura pas d'où ça va lui tomber. Prions pour ce pauvre Tom Spencer qui risque de se faire trucider par une petite blonde. Amen. Bon allez, on redeviens sérieux maintenant. Ils avançaient dans ce parc à la recherche d'un bon café bien chaud pour remplacer celui d'Hayley qui avait été malencontreusement renversé à terre. Un silence de plomb s'abattait entre les deux jeunes gens qui, ne se connaissant pas, ne savait franchement pas quoi dire, et cela commençait à devenir pesant pour la jeune femme qui trouvait ce silence gênant. Heureusement le tatoué sut le briser. « J'espère que je ne vous mets pas en retard à un rendez-vous .. ? ». La première chose qui parvint aux oreilles de la demoiselle et qui lui fit tilt fut le fait qu'il la vouvoie. Certes ils restaient encore deux inconnus l'un par rapport à l'autre, mais ils n'avaient pas l'air d'avoir beaucoup d'années d'écart et elle avait l'impression d'être une vieille par le fait de se faire vouvoyer. Elle ne le prenait pas mal, tant qu'il ne l’appelait pas madame .. « Non non, je voulais prendre l'air et faire les magasins, il n'y pas de problème, j'ai le temps. » elle lui sourit, et enchaîna : « Et toi, j'espère que je ne te coupe pas dans ton footing ? ». Question idiote, bien sûr que je le coupe dans son footing. Hayley, t'es pas blonde pour rien ma vieille. Puis elle réalisa que, tout naturellement, elle l'avait tutoyé et jura intérieurement. « Désolée, ça te, enfin vous, dérange si on se tutoie ? ». Ils arrivaient bientôt à proximité d'un vendeur ambulant de cafés et d'un bar/café. Hayley aurait bien choisi le bar/café pour pouvoir se mettre au chaud et parce que les cafés y étaient bons (bien qu'ils le soient autant dans les vendeurs ambulants), mais il n'était pas à elle de décider puisqu'elle n'allait pas payer. alors elle ralentit la cadence, pour le laisser choisir. Après tout, c'était les sous de Thomas, pas les siens.

Spoiler:

Si la jeune femme peut être effrayante lorsqu'elle s'énerve, Tom n'est pas non plus du genre à se laisser marcher sur le pied et se soumettre face à la colère de quelqu'un, non lui serait plutôt du genre à gueuler encore plus fort (a). Heureusement, il semble plutôt bien parti pour passer un moment serein avec Hayley, ce qui est sans doute plus agréable pour tous les deux. Même s'il n'hésite pas à se défendre lorsqu'on « l'agresse » verbalement (et même physiquement d'ailleurs même s'il préfère éviter la violence), Thomas n'est pas non plus le genre à chercher les embrouilles et, en bon pacifiste, préfère éviter les accrochages avec son entourage.

Le Metalleux ne connait pas cette femme, et ne sait pas naturellement quoi dire pour faire la conversation. En même temps, il n'aime pas le silence qui commence à s'installer. Alors il finit par prendre la parole à nouveau. Sa question n'est pas forcement pertinente dans la mesure où si elle était vraiment pressée, elle n'aurait pas accepté de reprendre un café avec lui, mais elle a au moins le mérite de maintenir le dialogue..

ça va alors.

Conclut le brun quand Hayley lui fait savoir qu'elle a le temps. Il se serait sans doute senti un peu coupable si son inattention avait causé un retard à la jeune femme, mais maintenant qu'il sait que ce n'est pas le cas, il voit plutôt cet incident comme une façon de faire connaissance avec elle, et le prend donc du bon coté.

Nan, ça fait déjà un moment que je cours, je comptais bientôt m'arrêter de toute manière.

Explique-t-il ensuite sincèrement, alors qu'il a maintenant à peu près récupéré de son effort, et retrouvé une respiration et un rythme cardiaque normaux.

Pas du tout, au contraire !

Répond Tom dans un sourire à propos du tutoiement. Lui aussi trouve cela plus agréable. C'est sans doute parce qu'au départ, Hayley semblait un peu remontée contre lui qu'il l'a vouvoyée, pour éviter qu'elle prenne son tutoiement pour un manque de respect ou quelque chose du genre et que cela n'aggrave les choses.

On a qu'à se poser au chaud, on sera mieux. Suggère Thomas lorsqu'un choix entre un café et le vendeur ambulant s'offre à lui.

A moins que tu préfères le prendre vite fait ici ?

Demande-t-il tout de même, ne voulant pas non plus imposer son choix à la demoiselle. Pour lui, cela semble plus agréable de s'asseoir tranquillement à l'intérieur, mais qui sait, peut être qu'Hayley n'est pas du même avis ?