Route Régionale 718, deux heures de misère cacher derrière des sapins à attendre qu'une voiture passe devant moi à une vitesse plus haute que la normale. Je détestais totalement faire ce genre d’intervention. Alors que je croyais mes chances de prendre une personne nul, une voiture noire passa assez rapidement devant moi. Aussitôt aperçu, je remis la clé dans le contact pour la faire démarrer. Depuis le temps que j'étais placé à cette endroit, j'avais pris le temps de couper le moteur. Ouvrant à la même occasion les lumières et partir vers cette voiture, qui je l'espère n'allait pas partir en fuite. Une chance qu'il n'avait pas beaucoup d'automobiles, car en quelques secondes je rattrapa l'auto qui avait passé trop vite la limite de vitesse. Avançant la voiture près de l'auto. L’automobiliste compris rapidement et ainsi il se stationna sur l'accotement de la chaussé. Moi, mon vrai travaille de policière commençait. Ce travaille n'était pas si facile que ne semblait l'être à vrai dire. Être policière n'était pas toujours facile. Avoir toujours le sentiment de prouver que nous sommes capable de faire le même travail d'un homme était toujours compliqué encore en 2011. Il était maintenant le temps de sortir de cette bagnole pour aller parler à cet automobiliste

Spoiler:

En retard, comme d’habitude. J’arrivais toujours à être complètement dans les choux. Et pourtant, je me donnais du mal, parfois pour essayer d’être un peu près à l’heure. Je sais que cette attitude rendait complètement dingue mes amis, voir même mes étudiants qui allaient rester une heure de plus à l’université à cause de moi. Mais, c’était dans ma nature, et je ne pouvais rien n’y faire. Donc, encore une fois, je me retrouvais à rouler comme un fou furieux sur la route en espérant que je n’aurais pas de problème avec la police. En même temps, il devait me connaître depuis le temps. Je pense que je devrais me faire une carte de fidélité. Souvent, j’avais de la chance et j’arrivais à m’en sortir avec un simple avertissement ou une contravention. Mes points ? J’en avais encore. Mais pour combien de temps ? En entendant la sirène, j’avais vite compris que la chance n’était pas avec moi, cette fois-ci. J’étais déjà en retard d’une bonne trentaine de minutes. Mais, je n’avais pas le choix. Je devais m’arrêter sur le côté en espérant tomber sur un bon policier qui ferait son boulot en trente secondes pour que je puisse me rendre à mon rendez-vous. J’avais déjà baissé ma vitre, pris mon permis de conduite et les papiers du véhicule pour rendre la tâche plus facile. Néanmoins, j’avais la terrible sensation que j’allais passer un moment sur le bord de la route…

Je pris les papiers qui m'étaient nécessaire pour faire correctement mon travail. Même si je n'avais pas l'habitude de faire cette partie de travail, je savais comment remplir ses documents avant et après une arrestation pour excès de vitesse. Je sortis doucement de la voiture en prenant soin de la fermer avec force. Depuis que j'étais policière, j'avais toujours cette habitude d'essayer de faire peur au 'client' avant de les rencontrer pour que ses derniers se sentent intimidés. Je pouvais me compter chanceuse encore aujourd'hui de ne pas avoir eu de problème avec des personnes mécontentes d'avoir eu une contravention par une policière. Avant même d'avoir eu la chance de demander à l'automobiliste de bien vouloir ouvrir sa fenêtre, celle-ci était déjà ouverte. Ma première réaction fut de lui sourire même si nous ne devions pas le faire en général. « Bonjour Monsieur! J'espère que vous savez pourquoi nous sommes ici » Ces paroles, nous les savions presque par coeur maintenant. Pourquoi ? Simplement pour savoir si la personne allait être sympathique avec nous ou nous envoyer balader. En même temps de lui poser la question, j'avais fait le tour de l'intérieur de la voiture pour voir s'il n'avait pas de objets louches pouvant être un danger potentiel. Aucun signe donc je pouvais continuer la contravention sans problème.