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MessageSujet: Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone EmptyVen 29 Juin - 2:59


...so close your eyes and feel the way I'm with you now, believe there's nothing wrong


Billie avait passé plusieurs mois sur la préparation d’un gala destiné à rehausser la renommée de sa troupe de danse. En effet, elle avait beaucoup de mal à s’épanouir dans sa carrière de chorégraphe : les contrats se faisaient de plus en plus rares et devenaient sombrement dévalorisant. Trois semaines auparavant, elle avait été sollicitée pour l’animation de l’anniversaire d’un enfant de douze ans, et quelques jours après, un père de famille l’avait contactée afin de savoir si la troupe pouvait jouer le rôle de strip-teaseuses à l’occasion d’un enterrement de vie de garçon. Evidemment, Billie avait refusé d’infliger une telle humiliation à ses danseuses. Elle avait quand même essayé de prendre cette proposition avec humour, mais en vérité, son estime avait prit un coup. Ce gala s’annonçait enfin à la hauteur des attentes d’une Billie nerveuse. C’était un grand moment pour elle, pour une fois, elle serait sous les feux des projecteurs et non sous l’ombre massive d’un mari archi célèbre. Le mari en question était conscient (normalement) de l’importance de ce moment. Billie savait toutefois que la présence de Jude allait engendrer une plus forte abondance de journalistes ce qui représentait de la publicité gratuite supplémentaire.
Une demi heure, un quart d’heure, cinq minutes. Le début de la représentation approchait et il n’était pas là. Billie avait du se résoudre à commencer le gala, en remarquant toutefois l'air perplexe de certains paparazzis, plus concentrés à chercher Jude qu’à regarder la scène. Il était finalement arrivé près de vingt minutes avant la fin, tel une abeille sur une fleur, à son aise et l’air apaisé. Soulagée qu’il ait quand même daigné venir, Billie avait fait abstraction de son agacement… mais ce fut de courte durée. Durant le cocktail d’après gala, Jude s’était tenu aux cotés de sa femme le temps de quelques interviews, puis s’était discrètement éclipsé. Billie avait passé le reste de la soirée délaissée. Pire, du coin de l’œil, elle remarquait que Jude enchaînait verres sur verres, et se rapprochait dangereusement de la jolie rousse qui avait été chargée de placer le public.

Excédée, encore et toujours, la jeune danseuse avait quitté la soirée relativement de bonne heure - en utilisant toutefois la voiture de Jude, afin d’être assurée qu’il ne ferait pas la bêtise de conduire dans un état pareil. Lorsque la mousse du bain eut presque disparue et que Billie avait délibérément jeté son mégot à côté de la corbeille, elle sortit, puis partit se poser sur le canapé, devant la télévision, en attendant le retour de Jude. Et elle attendit. Encore, encore. Ses paupières devenaient de plus en plus lourdes mais soudain, le bruit de la porte d’entrée la fit sursauter. L'arrivée de Jude la remit immédiatement sur pieds. « Jude ? Je suis ici. » La fureur monta progressivement en elle tandis qu’elle laissa Jude la rejoindre dans le salon.


Dernière édition par Billie Weinberg le Sam 30 Juin - 20:49, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone EmptyVen 29 Juin - 3:31


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❝ Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone.❞

BILLIE & JUDE ❦ so don't say your goodbyes, you know its better that way. we won't break, we won't die, it's just a moment of change. Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Tumblr_m60tvtgi4A1qfa1mu all we need, all we need, a lover's alibi. i tried to paint you a picture, the colors were all wrong. black and white didn't fit you and all along, you were shaded with patience, your strokes of everything, that I need just to make it, and I believe that time can tear you apart, but it won't break anything that you are. I walked a minute in your shoes, they never would've fit, so I figured there's nothing to lose. • passion rules reason, but what happens when it's gone? and where are we supposed to go when there's no love left to guide us?


Une fois de plus, la soirée qui venait de se dérouler avait été couronnée de succès. Certes, Jude avait été retenu dans les embouteillages pendant un petit temps, et était de surcroit parti bien trop tard pour rejoindre sa femme à l’avant-première du dernier spectacle de celle-ci, un événement qu’elle préparait depuis de longues semaines. Le présentateur avait promis d’être là, tout comme elle assistait à chacun des événements qui le concernaient lui, mais une fois de plus, il n’était pas parvenu à arriver à temps. Néanmoins, Jude fut satisfait de la tournure que prirent les événements, car Billie ne sembla pas particulièrement contrariée et cette soirée leur servit, comme toujours, d’excellent coup de publicité. Il ne faisait que peu de doute qu’une bonne partie des journalistes présents étaient avides de voir Jude, ou mieux encore, de voir les deux tourtereaux poser ensemble, avec cette allure impeccable.

Mais bien sûr, une fois de plus, le jeune homme était totalement à côté de la plaque. Persuadé que tout allait pour le mieux, il eut tôt fait de s’éloigner de Billie dès lors que les journalistes se furent calmés, et se fit aussitôt accoster par bon nombre de personnes, certaines pour lui adresser quelques mots, d’autres pour démarrer une conversation. Se forçant à conserver une attitude aimable en présence de tant de médias, Julian ne fit néanmoins pas le moindre effort pour masquer l’ennui prodigieux que suscitaient la plupart des personnes en lui parlant. Mais son attention fut rapidement titillée par une belle rousse aux allures de mannequin. Elle s’appelait Eleanor, frôlait le mètre quatre-vingts et était divinement charmante. Elle n’eut besoin que de quelques mots et un sourire pour capter l’attention de Jude. La soirée prit aussitôt un tournant bien plus agréable, entre les coupes de champagne qu’on lui servait inlassablement et le rire cristallin de la belle rousse au décolleté généreux. Jude ne remarqua même pas le départ de sa femme, mais constata son absence un petit moment plus tard, s’emparant alors discrètement de la main d’Eleanor pour l’attirer loin des regards indiscrets et des flashs qui crépitaient depuis le début de la soirée.

Un bon moment plus tard, le voilà ressorti de sa cachette, légèrement débraillé, son odeur corporelle mêlée à celle de l’alcool et au parfum d’Eleanor. Sans même un regard en arrière vers sa dernière conquête, il se rendit aux toilettes, se mouilla le visage, le cou et les mains afin d’estomper les odeurs, et se rendit à l’extérieur, à la recherche de son Audi qui semblait s’être volatilisée. Agacé, Jude héla un taxi et prit le chemin de sa somptueuse villa – il ne fut pas surpris de trouver sa voiture garée devant celle-ci. Lorsqu’il pénétra dans la grande bâtisse, il fut aussitôt hélé par Billie, à sa plus grande surprise – d’ordinaire, elle dormait déjà ou était au moins couchée. Il la rejoignit dans le salon où il l’aperçut, allongée sur le canapé, vêtue d’un simple peignoir de satin. Quelque part, loin dans son esprit, la vision de sa femme, aussi belle qu’au premier jour, provoqua quelque chose en lui. Mais les méandres de l’alcool et du moment qu’il venait de passer avec Eleanor eurent tôt fait d’éclipser cette pensée. « Alors, tu as passé une bonne soirée ? » Ces paroles semblaient totalement odieuses compte tenu de son retard à lui et du manque complet de considération dont il lui avait témoigné pendant tout le long du gala, mais à ses yeux, la question était des plus anodines. Un sourire flottant sur ses lèvres, il s’approcha de Billie et l’embrassa sur le front. Il fronça néanmoins le nez en sentant une odeur lointaine mais âcre lui parvenir. « Tu sens la clope… me dis pas que t’as encore fumé dans ton bain. » Il était parvenu à cette conclusion en sentant l’odeur émaner de la peau de Billie, mêlée à celle du savon, et en voyant les cheveux de sa femme encore humides. Rien ne l’énervait plus que de savoir qu’elle fumait, et pire encore, à l’intérieur de la maison. Jude soupira et recula automatiquement, ne supportant que difficilement l’odeur de la cigarette, qu’il ne parvenait plus à ignorer.


Dernière édition par Julian Weinberg le Sam 30 Juin - 23:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone EmptyVen 29 Juin - 16:46

Il avait beau toujours user de la même technique, Billie s’étonnait toujours de l'air formidablement décontracté que prenait Jude même dans les situations qui étaient loin de tourner à son avantage. Elle resta immobile lorsqu'il vint lui déposer un baiser sur le front. Sur le coup, elle réfléchit et se demanda si il valait vraiment la peine qu'elle déclencha une nouvelle dispute, alors que l'atmosphère était déjà tendue dans le couple. Ils vivaient des mois, des années de morosité maintenant, certes parfois ponctués d'élans de tendresse faussement ardente. Les nerfs de la danseuse avaient souvent été mis à rude épreuve par la nonchalance de Jude, c'est d'ailleurs ce qui la fit hésiter un quart de seconde. N'était il pas préférable de retourner le baiser en guise de bonne nuit puis d'aller paisiblement se coucher, effacer d'un revers de main la tension qui flottait au dessus d'elle ? Laisser passer, c’était parfois la meilleure des solutions.

« Alors, tu as passé une bonne soirée ? » Hochant faiblement la tête en guise de réponse, le doute tourbillonna ainsi un instant dans l’ esprit de Billie. Etait-ce le moment de lui sauter à la gorge ? Il fallait qu’elle apprenne à se canaliser, à contrôler sa jalousie ou bien cette vie allait fatalement l’étouffer un jour ou l’autre. Billie avait pour habitude de fuir les conflits, mais souvent, son tempérament possessif prenait le dessus et l’en empêchait. Elle avait enfin choisi de se rétracter… jusqu'à ce que Julian lui fasse une remarque. « Tu sens la clope… me dis pas que t’as encore fumé dans ton bain. » Il eût un mouvement de recul. Billie, en revanche, se redressa subitement puis bondit hors du canapé, afin de bien lui faire face. Son front fût marqué de plis lorsqu'elle haussa les sourcils, le plus possible, afin de feindre la stupeur. « Tu plaisantes ? » Certes, sa remarque était fondée - puisque c’était bel et bien le cas - mais elle eût le don de mettre la jeune femme hors d’elle. Comment osait-il lui faire une remarque ? Si monsieur était si incommodé par l’odeur de la cigarette, il n’avait eu qu’à passer la nuit dehors, dans les bras de cette rousse avec qui il avait visiblement déjà côtoyer quelques heures. Billie chassa immédiatement cette pensée de son esprit. C’était la colère qui parlait. L’image de son mari avec une autre provoquait instantanément une vive douleur au fond de sa poitrine. Elle évita donc de lui proposer d’aller dormir ailleurs mais ne décoléra pas pour autant. Devant l’air perplexe de Jude, elle enchaîna. « T’es bien la dernière personne qui peut me reprocher quoi que ce soit ce soir. » Refusant de se confronter aux yeux de Jude, ce regard enfantin qui, autrefois, la faisait fondre d’amour, elle tourna les talons et fit momentanément les cent pas dans la pièce. « Trois heures de retard et une fois présent, tu disparais pour t’enfiler une douzaine de verres ! » Billie omettait volontairement d’évoquer la demoiselle à la chevelure de feu. Elle était suffisamment blessée comme ça et ne se sentait pas de montrer cette faiblesse devant lui. Ruminant l’espace de quelques secondes, elle revint ensuite à la charge. « Et tu es mal placé pour parler d’odeur, je sens l’alcool qui émane de toi de là où je suis. » A quelques mètres de lui, elle lui jeta un regard mauvais en biais. Elle était parfaitement consciente que c’était elle qui déclenchait la dispute, cherchant à le provoquer avant même qu’il ne rentre à la maison, lorsqu’elle avait fumé dans la baignoire. Mais elle savait que ce n’était pas un comportement isolé dans le temps qu’elle lui reprochait, c’était sa façon de libérer la rage qu’elle accumulait depuis un bon moment déjà. «Tu… tu me dégoûtes. » Malheureusement, tout en connaissant tous les sombres aspects de Jude, elle n’en pensait pas à un mot. Elle voulait le titiller, se défouler, se libérer. Elle fuit le regard de Jude, qui de toute évidence, était pris au dépourvu et ne s’attendait pas à une telle scène de la part de sa femme.
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MessageSujet: Re: Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone EmptySam 30 Juin - 23:12


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❝ Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone.❞

BILLIE & JUDE ❦ so don't say your goodbyes, you know its better that way. we won't break, we won't die, it's just a moment of change. Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Tumblr_m60tvtgi4A1qfa1mu all we need, all we need, a lover's alibi. i tried to paint you a picture, the colors were all wrong. black and white didn't fit you and all along, you were shaded with patience, your strokes of everything, that I need just to make it, and I believe that time can tear you apart, but it won't break anything that you are. I walked a minute in your shoes, they never would've fit, so I figured there's nothing to lose. • passion rules reason, but what happens when it's gone? and where are we supposed to go when there's no love left to guide us?


Alors que Julian s’écartait de sa femme, sans se sentir affecté outre mesure par la situation, bien qu’agacé par la manie de fumer de Billie, celle-ci réagit d’une manière pour le moins inattendue, du moins, aux yeux de Jude. En une seconde, elle lui faisait face, un air perplexe et incrédule se dessinant sur son joli visage. La question qu’elle lui hissa, les sourcils haussés, soutira une expression surprise à Julian, qui la regarda sans comprendre. Lui-même était toujours parfaitement détendu, ne laissant paraître aucun trouble, bien que la réaction zélée de Billie l’eut quelque peu pris de court. Il fronça un sourcil. « Qu’est-ce que j’ai dit ? » Ce fut là la goutte d’eau qui fit déborder le vase pour Billie, apparemment. Car la voilà partie pour une véritable explosion de rancœur et de colère. Il la laissa finir sa tirade, la regardant faire les cent pas autour de lui, visiblement bien plus chamboulée qu’elle aurait dû l’être pour une seule soirée. Mais Julian était bien trop égocentrique pour réaliser que c’était le comportement qu’il avait adopté à plusieurs reprises qui était la seule et unique cause de ce débordement de la part de Billie. Il croisa les bras, et finit par lever les yeux au ciel, à son tour agacé et échauffé par les propos de sa femme. Lorsqu’il prit la parole, on n’y distinguait absolument pas la rage qu’avait empruntée Billie, mais une intonation froide et sarcastique. « Oh, mais excuse-moi de ne pas avoir pu arriver avec deux heures d’avance à ta soirée ! Je me suis déjà excusé en arrivant, tu veux que je fasse quoi de plus ? Au cas où tu l’aurais oublié, je venais du bureau. Désolé de travailler pour, je te rappelle, payer ta maison, ta voiture, ta bouffe, tes soins médicaux, et tout ce dont tu peux avoir envie ! » Il ne s’agissait là que d’un demi mensonge, dans la mesure où Julian n’avait pas quitté son bureau plus tôt que ce qu’il prétendait, mais il omit simplement de mentionner les quelques moments de détente que lui avaient offerts Linda, une de ses collègues, entre deux réunions importantes, et qui avaient considérablement retardé le timing de sa journée. Mais aux yeux de Jude, cela n’avait même pas la moindre importance. « La prochaine fois que tu me fixes rendez-vous, j’irai présenter ma démission à mon patron dès le matin, et je ne boirai que du jus de pomme, ce qui est totalement normal à ce genre d’événements. Ça te va comme ça ou tu as d’autres plaintes, tant qu’on y est ? » L’ironie, le sarcasme, toujours. Jude n’était absolument pas capable de prendre sur lui et d’accepter les torts que l’on lui reprochait. Au lieu de cela, il retournait systématiquement la situation, refusant de prendre toute responsabilité, et, se sentant attaqué, ripostait de plus belle. Quant à la remarque qu’avait faite Billie sur l’odeur qu’il dégageait, il eut tôt fait de l’oublier, bien qu’elle l’eût tout simplement agacé. Il ne prenait même pas cette critique au sérieux, n’en tenait absolument pas compte. Il avait bu quelques verres en discutant avec l’une ou l’autre personne qui ne l’intéressait absolument pas, et alors ? C’était toujours ainsi que se déroulaient les soirées de ce genre. « Pour ta gouverne, j’étais censé aller à un événement de la NBC, ce soir, mais je les ai envoyés bouler parce que tu voulais que je vienne à ton avant-première. Alors arrête ton manège, s’il te plaît. Au final, j’y étais, non ? C’est le plus important, il me semble. » L’incapacité totale de se remettre en question, voilà qui caractérisait Jude depuis toujours, et qui causait le plus d’énervement à Billie, qui n’arrivait jamais, au grand jamais, à lui faire passer un message et à lui faire saisir les torts qu’il avait l’habitude de commettre. Se détournant de son épouse, Jude fit les trois pas qui le séparaient du bar en chêne massif qui trônait dans un coin du salon, sortit un verre en cristal de l’armoire et le remplit d’un fond de whisky, dont il but une gorgée afin de se calmer – ce qui n’était sans doute pas la conséquence la plus fréquente de la consommation d’alcool, mais qu’importait, Jude était persuadé d’avoir raison – comme toujours.
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MessageSujet: Re: Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone EmptyDim 1 Juil - 0:00

Prenait-il plaisir à la blesser ainsi ? Au-delà des actes, chaque parole prononcée par Julian était un nouveau couteau dans le cœur pour Billie. A chaque dispute, elle se remettait tant bien que mal en question, cherchant au fond d’elle la faille, l’accroc qui était responsable de la dégradation massive de sa relation de couple. Mais rien n’y faisait. Elle avait certes des défauts mais c’était Julian lui-même la faille, car rien ne justifiait un tel comportement à son égard. Elle n’était responsable de rien hormis d’un dévouement sans fin envers lui. Billie n’avait pas pour habitude de se plier à la volonté de qui que ce soit, pourtant, elle ne pouvait se résoudre à pousser Julian hors de sa vie, il était son support, son point de repère, son tout. Amoureuse ou non, furieuse ou non, il représentait beaucoup trop de choses à ses yeux. Ainsi, les répliques de Julian la heurtèrent comme des lames de rasoirs. De plus, il lui balançait à la figure sa faiblesse, ce qui faisait qu’elle ne pouvait le quitter même avec toute la volonté du monde : il payait tout ce qui lui permettait de vivre dans un confort indéniable. C’était d’une bassesse sans nom, mais les mots tapaient dans le mille. Les autres répliques faisaient preuve d’un sarcasme pur et dur – du tout Julian – sans teneur profonde, mais eurent quand même pour effet de mettre Billie mal à l’aise un instant. Encore une fois, elle se remit en question, exagérait-elle ? Avait t-elle réellement quelque chose à lui reprocher ? Mais le doute fût vite balayé par nouvel élan de fierté. Elle avait espéré qu’il se taise poliment en attendant que la tornade Billie ne cesse. Au lieu de cela, il avait préféré continuer à l’agacer, en évitant avec soin tout sentiment de culpabilité.

A nouveau, elle sentit une boule de feu monter en elle. Si elle voulait oublier toute tendresse qu’elle pouvait ressentir auprès de Julian, il lui suffisait de se remémorer l’image de son mari en compagnie d’une autre. Douloureux mais efficace. La jalousie surplombait de loin tous les défauts qui caractérisaient la jeune femme. Inconsciemment, elle s’était mise à faire les cent pas. Elle laissa planer quelques minutes de silence à la fin de la tirade de Jude, puis s’arrêta net, et plongea son regard le plus transperçant dans celui de Jude. « Mon manège ? Tu veux le voir mon manège ? » Elle avait répondu avec un calme apparent, tout en toisant l’homme planté devant elle, qui n’avait encore une fois aucune idée de ce qui l’attendait. « Très bien. » Le ton un poil plus aigue que d’habitude trahissait la fausseté de sa quiétude. Sur ce, elle quitta la pièce d’un pas énergique, et monta deux à deux les marches de l’escalier menant aux chambres. Elle refusa de se retourner pour vérifier, mais ne sentait pas la présence de Jude derrière elle. Il avait sûrement jugé préférable de la laisser continuer son ‘manège’ toute seule. Irritée, elle prit l’objet le plus proche, une lampe en l’occurrence, et la jeta avec force à terre, provoquant un bruit éclatant. Aussitôt, son acte eût l’effet escompté, Jude monta à son tour. Billie se mit alors à l’action, elle ouvra en grand les placards, prit un grand sac et se mit à y balancer toutes les affaires qui lui passaient sous la main. Sous le regard interloqué de Jude, elle remplit le sac en deux en trois mouvements, le jeta par-dessus l’épaule et passa devant l’homme pour rejoindre le rez-de-chaussée. Elle se dirigea comme une furie vers la porte d’entrée. Elle tendit la main pour saisir la poignée. « JE M’EN VAIS ! » précisa t-elle en criant, au cas où sa comédie n’avait pas été assez claire pour Jude. Car évidemment, elle jouait, ce n’était qu’une piètre mise en scène destinée à faire réagir Julian. Elle savait parfaitement qu’il ne pouvait la laisser partir ainsi – et si un paparazzi était caché dans un buisson devant leur villa ? Et en effet, Jude la saisit par l’épaule avant qu’elle ne franchisse le seuil.
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MessageSujet: Re: Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone EmptyDim 1 Juil - 1:00


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Sirotant son verre sans plus trop prêter attention à Billie qui bouillonnait à quelques dizaines de centimètre de lui, Julian attendit qu’elle finisse de s’énerver. Et il fut des plus satisfaits en constatant qu’apparemment, il était parvenu à la calmer. Il lui lança un regard en biais et la vit, certes pas normale, mais bien moins furieuse que quelques instants plus tôt. Pourtant, il se trompait royalement. Il y a quelques années, il aurait immédiatement repéré son regard furieux, ses mains qui tremblaient légèrement, sa respiration précipitée. Parce qu’à l’époque, il l’aimait de tout son cœur, et sa vie entière lui était dévouée. Aujourd’hui, la seule personne qui l’intéressait encore vraiment, c’était lui-même. Aussi Jude ne se posa-t-il pas de questions, mais il changea rapidement d’avis lorsque Billie reprit la parole, sur un ton qu’elle voulait calme mais qu’il savait dramatique, comme si elle se croyait dans l’un ou l’autre film dramatique. Et lorsqu’elle lui tourna le dos une nouvelle fois, mais maintenant pour quitter la pièce, Julian poussa un soupir excédé. « Billie, arrête ça, tu veux ? » Mais elle n’écoutait absolument pas, tout comme lui ne lui accordait jamais le minimum d’attention dont elle avait besoin. Il l’entendit monter les marches de l’escalier quatre à quatre et décida de ne pas y prêter attention. Elle se calmerait bientôt, comme à chaque fois. Mais au moment où Jude termina son verre de whisky et s’apprêta à se resservir, un bruit de verre, ou de porcelaine brisée, retentit avec force au premier étage, à l’endroit où se trouvait leur chambre. Excédé, Julian se pressa à son tour en haut, et trouva Billie, en proie à une frénésie qu’il ne lui avait pas connue depuis longtemps. A ses pieds se trouvaient les débris d’une lampe qui avait coûté quelques milliers de dollars, une pièce de collection qu’il avait gagnée de justesse aux enchères, et que Billie avait absolument voulu acquérir, à l’époque où ils étaient encore jeunes, amoureux et insouciants. C’était là le cadeau qu’il lui avait offert à Noël, alors qu’ils coulaient des jours heureux, trois ans après leur première rencontre. Billie adorait cette lampe. Et maintenant, il n’en restait que quelques morceaux épars et impossible à rassembler. Le regard de Jude passa à plusieurs reprises de la lampe à Billie, toujours en proie à sa fureur, qui s’était emparée d’un sac. « Mais putain, qu’est-ce qui t’a pris ? T’es malade ? Tu te rends compte que j’ai… » Mais il n’eut même pas le temps de se plaindre du prix qu’avait coûté l’objet de collection, et heureusement pour lui, car cela n’aurait fait qu’empirer la situation. Billie était déjà sortie en trombe de la chambre, sous le nez de son époux. Pendant quelques secondes, il resta planté là, avant de deviner la suite des événements. Une suite qu’il ne pouvait absolument pas laisser se dérouler. Car si Billie partait, non seulement n’aurait-elle pas les moyens de s’en sortir seule, mais les médias bondiraient sur l’occasion, dénicheraient probablement l’un ou l’autre scandale, et jetteraient ainsi sa belle réputation au feu. Jude descendit à toute vitesse pour rejoindre Billie, qui avait déjà posé la main sur la poignée de la porte et s’était exclamée qu’elle s’en allait.

À la seconde où elle s’apprêta à sortir, il l’arrêta en posant une main sur sa frêle épaule. Aussitôt, Billie s’arrêta dans son geste, et Jude se plaça devant elle. « Arrête, Billie. S’il te plaît. » Le ton était tout autre que lorsqu’il lui avait intimé de s’arrêter la première fois, quelques minutes plus tôt. L’arrogance de Jude semblait tout à coup avoir fondu, et il avait repris cet air vulnérable, celui qui avait fait craquer Billie dès leur première rencontre, et qu’il affichait instinctivement à chaque fois tournait à son désavantage entre eux. Il passa une main avec douceur sur la joue de Billie, témoignant de son premier réel geste de tendresse à son égard depuis qu’il était rentré. Quelque part, il était poussé par la peur qui le tenaillait à l’idée qu’elle parte, mais une autre partie de lui se souvenait du regard qu’elle lui lançait en ce moment, et qui autrefois était débordant d’amour, tout comme le sien. Une partie de lui voulut s’emparer de ces souvenirs évanouis à tout jamais. « Je suis désolé, ok ? Je suis désolé. Mais s’il te plaît, calme toi. » Le ton était réellement suppliant, toute l’arrogance de Jude avait fondu. Était-ce la peur ou la sincérité qui illuminait son regard noisette ? Sans doute un peu des deux. Mais cela perdit toute importance dès l’instant où il se pencha vers elle pour l’embrasser, pressant ses lèvres avec douceur contre les siennes, la main qu’il avait posée sur sa joue se déplaçant lentement dans les cheveux crépus de Billie.

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MessageSujet: Re: Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone EmptyDim 1 Juil - 1:59

L’esquisse d’un sourire se dessina sur le visage de Billie lorsqu’elle sentit ce contact familier sur l’épaule. C’était si prévisible, si gros, si sur joué. Mais comme toujours, tout ce petit numéro était couronné de succès. Elle aurait du se sentir idiote, pourtant, elle savourait ce moment de domination. Peu importe la motivation de Julian, en cet instant, elle avait le pouvoir, car c’était lui qui la retenait, lui qui était à sa merci. Elle effaça toute trace de joie sublimant ses traits avant de faire face à Jude, dans le but de conserver un minimum de crédit. Cependant, des flammes de plaisir transperçaient toujours son regard. Billie raffolait des instants où le couple retrouvait une certaine harmonie, une proximité s’était faite de plus en plus rare au fil des années. Les poils se hérissèrent sur la peau de la jeune danseuse lorsque la main de Jude se posa sur sa joue. Elle sentait le souffle irrégulier de l’homme sur l’elle. Il y flottait une odeur persistante d’alcool. Un sentiment de dégoût grandit alors en Billie, rapidement remplacé par le désir qui la submergea lorsqu’elle s’aperçut que les lèvres de Jude n’étaient qu’à quelques centimètres des siennes. La colère s’évapora sur-le-champ, ne laissant place qu’à l’envie. Tout ce qu’elle souhaita alors, c’était la fusion de leur corps, qu’ils s’abandonnent l’un à l’autre. Totalement incapable de percevoir clairement les sentiments qui se juxtaposaient, son cerveau s’éteint. Amour, haine, qu’importait ? Il ne s’agissait que d’eux deux. Durant les quelques secondes où la bouche de Jude se fit de plus en plus proche, une flambée de souvenirs la saisit. Jeunes, insouciants, passionnées, il fût une époque où Julian et Billie ne faisaient qu’un, où il était impossible d’envisager l’un sans l’autre, où chaque minute loin de l’autre les torturaient, où leur unique rêve était à portée de main : rester ensemble jusqu’à la fin des temps.

Billie patienta jusqu’à la dernière seconde, savourant la courte attente qui la séparait du contact de Jude. Enfin, lorsqu’il lui offrit ce baiser, Billie ne se soucia guère de la sincérité qui l’accompagnait. A ces yeux, il ne faisait aucun doute qu’il était empli d’authenticité. C’était l’unique chose indéniable, leur alchimie physique, au contraire de leur amour, n’avait jamais disparu. Une nouvelle fois, ils en eurent la preuve. Lorsque la glace qui les séparait était brisée, plus rien ne pouvait séparer leur corps. Billie desserra progressivement les doigts, jusqu’à ce que son sac lui glisse des mains et tombe lourdement à terre. La danseuse écarta de quelques millimètres sa tête, afin de reprendre son souffle, le temps de jeter un nouveau regard sur son mari, plus apaisé cette fois-ci. Puis à son tour, elle l’embrassa, avec plus de fougue que précédemment. Ses bras s’agrippèrent à Jude, qui la saisit sous les cuisses pour qu’elle s’enroule autour de lui. Doucement mais sûrement, ils s’éloignèrent de la porte d’entrée et se dirigèrent vers le salon, sans pour autant briser leur lien. Même lorsque Jude vacilla à sa portée pour les installer sur le canapé, elle ne se détacha pas de lui. Elle se devait de profiter de l’instant vécu avant que tout ne vole en éclat, une nouvelle fois.

Billie était si faible, écrasée par la sensibilité, elle en était consciente, pourtant elle savait aussi qu’elle ne regretterait pas cet acte au lendemain. Au contraire, elle y verrait la preuve indélébile que tout n’était pas perdu. La raison ne parvenait pas à battre l’espoir qui vivait ardemment en elle. Comment était-il seulement envisageable de faire l’impasse sur un amour autrefois si fervent ?
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MessageSujet: Re: Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone EmptyDim 1 Juil - 3:42


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❝ Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone.❞

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BILLIE & JUDE ❦ you trick your lovers that you're wicked and divine, you may be a sinner but your innocence is mine. please me, show me how it's done. tease me, you are the one. I know you've suffered but I don't want you to hide, Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Tumblr_m4upfnC7rP1qbe2lmo1_500 it's cold and loveless, I won't let you be denied. soothing, I'll make you feel pure, and trust me, you can be sure • passion rules reason, but what happens when it's gone? Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Tumblr_llnsg3wHEd1qcsugio1_500 and where are we supposed to go when there's no love left to guide us? I love you, I love you, but hey, I'm sorry, I forgot, who are you again? Do I know you? Can you feel any trace of what we've shared? Because I don't, although I keep searching, and I keep waiting for the answers. Where are we now? Never been so alone.


Soudain, ce fut comme si la dispute n’avait jamais eu lieu. Ce fut également comme si toutes ces années sans passion n’avaient pas existé. Comme s’ils avaient à nouveau vingt ans et s’aimaient au premier jour. Dès l’instant où leurs lèvres entrèrent en contact, ils furent projetés six ans plus tôt, sous les milliers de pétales de fleurs et de grains de riz qui leur tombaient dessus alors qu’ils célébraient officiellement leur union. Jude repensa à leur nuit de noces, la plus belle nuit de sa vie. Il repensa au petit déjeuner qu’ils prirent le lendemain de leur mariage, sur une plage de sable blanc, se regardant et s’embrassant bien plus qu’ils ne mangèrent. Il repensa aux bains de minuit qu’ils avaient pris pendant leur lune de miel, à la douceur de la peau de Billie sous la sienne, à la passion qui illuminait son regard à chaque fois qu’elle le regardait… Qu’était-il arrivé à tout cela ? Pourquoi vivaient-ils désormais presque en permanence comme deux étrangers qui avaient le malheur de partager une maison ? Comme un couple marié depuis vingt-cinq ans, qui se contentait d’une bise rapide avant de partir le matin au travail ? Quand au juste le feu de leur passion s’était-il éteint pour ne laisser qu’un tas de cendres routinières et sans intérêt ? Jude ne savait pas s’il voulait réellement connaître la réponse à ces questions. Car en vérité, il se savait coupable, au fond de lui, de tout le mal qui secouait le couple, ou presque. Mais pour rien au monde il ne l’envisagerait consciemment et encore moins pourrait-il l’admettre à voix haute. Alors, il se contentait de saisir les moments comme celui-ci au vol, s’émerveillant de la passion qu’ils parvenaient à raviver l’espace de quelques moments, avant de replonger de plus belle dans une relation absurde et absolument pas à la hauteur de tout ce qu’ils avaient déjà vécu. Et alors que Jude avait toujours trouvé Billie la plus belle femme du monde, aucune de ces courtes prises de conscience ne suffisaient à le faire cesser ses infidélités répétées.

Mais peu importait tout cela. Car maintenant, il s’agissait de profiter, de s’abandonner à cette ardeur qui les assaillit. Lorsque Billie lui rendit son baiser, en quémandant ensuite un nouveau, enlaçant Jude, celui-ci sut que tout était arrangé. Les baisers se firent plus ardents, leur respiration plus heurtée. D’un coup de pied, Jude envoya la porte se fermer, avant de soulever Billie sous le cuisses, picorant tantôt son cou, tantôt ses lèvres de baisers fougueux. Il les conduisit rapidement dans le salon et déposa Billie sur le large canapé, Il se laissa tirer en avant et resta collé à la jeune femme, qui refusait visiblement d’interrompre leurs baisers pendant plus de cinq secondes. D’une main habile, Jude défit le ruban qui maintenait le peignoir de Billie fermé et ouvrit celui-ci, contemplant son corps frêle et gracieux comme si c’était la première fois qu’il la voyait réellement. Picorant chaque centimètre carré de sa peau de baisers, Julian sentit la jeune femme lui retirer chemise et pantalon. Jude n’interrompit leurs gestes qu’à un moment, souriant avec tendresse à Billie, et lui murmura d’une voix rauque : « Je t’aime. »



Il se réveilla alors qu’à travers la fenêtre, le soleil trônait tout en haut du ciel, témoignant de l’heure déjà bien avancée. Il sentit le corps nu de Billie contre le sien et l’étreignit un peu plus fort du bras qui lui avait entouré la taille pendant toute la nuit. La tête encore endormie de la jeune femme était nichée dans le creux du cou de Jude, qui parsema ses cheveux et son visages de légers baisers, veillant à ne pas la réveiller. Des moments de tendresse, ils en connaissaient encore régulièrement, et heureusement, car ils restaient un couple. Mais des moments comme celui-ci, en revanche, étaient bien plus rares. Des moments de sérénité, de plaisir et de bonheur authentiques, où Julian avait l’impression qu’il ne voulait jamais partir. Il se sentait alors enfin chez lui, auprès d’elle, comme au premier jour, alors qu’aujourd’hui, il ne restait plus grand-chose de leur amour d’alors. Julian ne savait toujours pas ce qui l’avait plongé dans cet état d’esprit. Mais pour l’instant, tout ce qui comptait, c’était l’ange endormi qui se reposait dans ses bras.


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MessageSujet: Re: Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone EmptyDim 1 Juil - 22:22

Le réveil de la jeune femme se fit d’abord dans le noir, en effet, elle préférait savourer l’instant en gardant les yeux fermés. Lovée dans les bras de Julian, elle soupira et resserra son étreinte. En dehors de la piste de danse, c’était le lieu où elle se sentait le plus à l’aise, auprès de Julian. L’habitude, les nombreuses années passées, avaient forgé un lien indescriptible entre elle et lui, ce qui faisait qu’elle se sentait systématiquement en sécurité lorsqu’il la touchait. Elle comprit que Julian était lui aussi conscient car il recouvrit soudain sa peau de baisers, chacun d’entre eux ayant le don de lui donner un nouveau frisson. Après quelques minutes, les paupières battant avec difficulté, Billie ouvrit les yeux sur une nouvelle journée, manifestement couronnée d’un soleil éclatant à en juger par la luminosité de la pièce. Elle s’étira et ressentit une sensation agréable au creux du ventre, qu’elle identifia rapidement : le bonheur. Oui, il ne lui en fallait pas plus pour être profondément heureuse. En revanche, elle savait très bien que le bonheur était de très courte durée, ce qui allait se confirmer d’ici quelques minutes…

En attendant, Billie était à mille lieux du personnage qu’elle avait affiché la veille et Jude pouvait retrouver la vraie douce nature de sa femme. Elle n’avait développé cette jalousie qu’au cours de ses années de mariage, jamais au grand jamais elle n’avait vécu de telles crises de nerfs lorsqu’elle était plus jeune. Tout en gardant le même fond, elle avait changé, s’était forgée une carapace, sachant que seule une Billie dure et forte pouvait affronter les épreuves qu’elle vivait aujourd’hui. L’adolescente qu’elle était n’aurait jamais fais de mal à une mouche et n’osait jamais hausser le ton, elle détestait la provocation, ne se faisait jamais d’ennemis. A présent, dès lors que Jude était concerné, elle se savait capable de terribles choses à l’instar d’agressivité ou vengeance ; alors qu’elle se souvenait s’être autrefois promis de ne jamais tenter les vices tels que l’adultère, pour quelque raison que ce soit. Mais ainsi, aux côtés de son amour d’entant, la carapace fondait et elle redevenait l’ancienne Billie. Et se remémorant les meilleurs moments de la nuit passée ensemble, Billie fût prise d’un nouvel accès de tendresse. Elle posa les lèvres sur celles de Jude et souffla un « Bonjour » empli de charme, avant de lui offrir un vrai baiser. Elle ne souhaitait toujours pas se décoller de lui, ne serait-ce qu’un instant. Elle bascula alors son corps de manière à se retrouver allongée sur lui, le visage blottit dans le cou de son époux, qui lui, lui caressait doucement le dos. Elle prolongea le câlin, sans oser penser à l’heure : à en juger par la hauteur du soleil, la journée avançait à grand pas et ils avaient l’un et l’autre des occupations professionnelles. Billie refusa de vérifier l’heure et se contenta de dire à Julian, le plus sincèrement possible : « J’aimerais que tu restes avec moi ici, toute la journée, et toute la nuit encore. » Evidemment, cette requête n’était pas réalisable, même avec toute la volonté du monde. Le travail de Jude lui tenait beaucoup à cœur et Billie était consciente qu’une journée d’absence n’était pas sans conséquence lorsqu’on était animateur tv. Au fond d’elle, elle espérait qu’il fasse l’impossible pour elle, et qu’il sacrifie cette journée pour rester à ces côtés. Mais encore, son espoir démesuré lui faisait défaut.
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MessageSujet: Re: Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone EmptyDim 1 Juil - 22:50


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Des réveils comme celui-ci, Julian en avait connu des dizaines. Bien entendu, une majeure partie d’entre eux avaient eu lieu aux côtés de Billie. Mais pas tous. Combien de fois Julian n’avait-il pas prétexté un voyage d’affaires d’un week-end pour s’éclipser dans un hôtel de la ville voisine avec un mannequin suédois ou brésilien ? Mais la différence résidait dans le fait que les réveils aux côtés de ces créatures, dont on pouvait difficilement croire qu’elles étaient réelles, malgré les quelques baisers et les sourires échangés pendant les premières minutes, Jude agissait de la sorte uniquement pour rester galant, et s’éclipsait dès qu’il le pouvait, déjà lassé de sa dernière conquête. Alors que là, même si on ne pouvait nier qu’il était des plus malhonnêtes à l’égard de son épouse et qu’il devait bien y avoir un sentiment de manque quelque part pour qu’il aille voir ailleurs, ou d’insatisfaction, il se sentait profondément heureux et paisible alors qu’il la tenait dans ses bras. C’était comme si elle avait été sculptée exactement pour s’emboîter dans le creux du corps de Jude, lovée comme un loir contre son torse, paisible et innocente. Julian n’avait aucune idée de ce qui se tramait en réalité du côté de Billie, et pour être tout à fait honnête, il n’était même pas sûr qu’il réagirait avec fureur en l’apprenant, tant il semblait impossible à atteindre. Étrangement, une réelle différence, un véritable fossé même, séparait la tendresse qui le liait encore souvent à Billie de sa capacité, disparue depuis longtemps, d’accorder de l’importance à quoi que ce soit. Au lieu de quoi Jude laissait passer les choses sans s’en soucier et sans les laisser l’affecter.

Peu à peu, Billie commença à remuer dans ses bras, finissant par dégager sa tête de sa position initiale. Un sourire illumina le visage de Julian, et une expression attendrie s’y dessinait alors qu’il l’observait sans la quitter du regard. Il répondit tendrement au baiser qu’elle lui donna, marmonnant un « bonjour » contre ses lèvres, qui était certes difficilement audible. Lorsqu’elle les fit basculer, il ne broncha pas, serrant son corps nu contre le sien, laissant promener le bout de ses doigts sur le dos de son épouse. Il lui sourit à nouveau, picora sa bouche et son cou de nouveaux baisers. Son odeur, familière et enivrante, lui rappela des milliers de souvenirs qu’il laissa défiler avec délice. Il replaça une mèche de ses cheveux, plongeant son regard dans celui de Billie, y découvrant sans surprise une lueur heureuse. Pourtant, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas vu ses yeux briller de la sorte. Ce regard semblait avoir été enterré en même temps que leurs jours heureux, avant que tout ne s’écroule entre eux. Mais comme toujours, Jude ne s’arrêta pas à cette pensée, au contraire, il se contenta d’apposer un nouveau baiser sur les lèvres de Billie, avec plus de fougue cette fois-ci, la serrant plus fort, avant de se redresser en s’appuyant sur ses coudes. Lorsque le baiser prit fin et que Billie se lova à nouveau sur Jude, il reprit sa position initiale. Une main explorait toujours son dos alors que l’autre jouait avec ses cheveux. Jude referma les yeux, paisible, écoutant leur respiration se mêler et savourant la sensation de la peau de Billie contre la sienne.

Lorsqu’elle lui demanda de ne pas bouger de la journée, de rester à ses côtés, Jude entrouvrit un œil, arquant un sourcil. Un petit sourire amusé se dessina sur le visage de Julian, avant de s’élargir pour dévoiler une rangée de dents blanches. Julian ressortait ce sourire adoré tant de Billie que des téléspectateurs. Il lui lança un regard, se taisant pendant quelques secondes. « Voyons… qu’est-ce que t’as pour me convaincre de rester ? » Une lueur taquine scintillait dans les yeux de Jude. Il savait que tôt ou tard, il devrait retourner au travail, pourtant, cela ne semblait absolument pas important comme détail – comme si le monde s’arrangerait afin de trouver une logique qui combinerait cette obligation et l’accès à la requête de Billie. Tôt ou tard, donc, la déception frapperait. Mais Julian n’était pas du genre à se soucier de ce genre de détails, peu intéressé comme toujours par les conséquences de ses actes. Pour le moment, il se contentait de savourer le moment.


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MessageSujet: Re: Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone Well the time it takes to know someone, it all can change before you know it's gone EmptyMar 3 Juil - 14:23

Elle sentait les battements de son cœur et l’écho de son pouls entre ses mains. Le passé et le futur s’éclipsaient pour laisser place au présent : c’était ce qu’elle aimait lorsqu’elle se trouvait dans le même lit qu’un homme. Billie éliminait toute trace de remords de cette manière quand le mâle qui la côtoyait n’était pas son mari. Car il n’était alors qu’objet, un jouet qu’elle n’hésiterait pas à jeter une fois le présent achevé. Dans l’acte, il n’y avait pas à se soucier des conséquences, au contraire de l’amour en lui-même qui supposait une série de répercussions plus ou moins désastreuses dans la vie d’un être humain. Mais tout était différent avec Julian, car pendant longtemps, l’acte n’avait représenté que le fruit logique de leur amour. Lorsqu’elle plongeait les yeux dans les siens, temps et espaces s’entremêlaient, expliquant le trouble perpétuel de la jeune femme, perdue entre désir et sentiments. Elle ne pouvait s’empêcher d’analyser son visage, de le comparer à celui qu’elle avait connu une dizaine d’années auparavant. Parfois, pendant de courts instants, elle confondait ses deux Julian, ou se surprenait à l’imaginer aujourd’hui, au même âge, si il n’avait jamais cessé d’être amoureux d’elle. Il n’aurait peut-être jamais eu cette lueur de dureté dans le regard, ni jamais abusé quotidiennement de verres d’alcool. Il aurait décliné la proposition d’un travail qui lui prendrait trop de temps loin de sa femme ou encore, lui aurait supplié de devenir la mère de ses enfants. Mais ce Julian-là n’existait plus, ou peut-être n’avait-il au fond jamais existé. Billie s’était peut-être simplement leurrée du tout ou tout. Et il ne faisait aucun doute qu’à l’époque, si elle avait été au courant de ce que lui réserverait l’avenir, elle aurait fui tout rapprochement avec cet homme.

Billie chassa provisoirement toutes ses interrogations de son esprit. Jude afficha son plus beau sourire et comme lorsqu’elle était adolescente, elle sentit son cœur s’emballer – un organe franchement pas digne de confiance. Lui seul avait la capacité d’entretenir son désir sans cesse, alors qu’il s’évanouissait au bout de quelques heures, quelques semaines tout au plus, en compagnie d’autres hommes. Conscient de son pouvoir d’attraction, il en jouait, profitait et abusait à son égard, tout comme le démontrait sa question. Séduite, malgré la médiocrité de cette mascarade, elle se pencha vers lui en guise de réponse. Les paupières closes, elle l’embrassa inlassablement. Ses pensées incontrôlables lui envoyaient des images, issues de cette nuit-là toute comme de toutes les nuits passées ensemble. A plusieurs reprises, son esprit lui repassait la vidéo de tous les « Je t’aime » qu’il lui avait adressé, y compris celui prononcé quelques heures plus tôt. Au début de leur relation, Billie tremblait de peur à l’entente de cette phrase. Elle avait fini par s’y habituer et à la considérer comme la phrase la plus naturelle du monde, jusqu’à ce qu’elle devienne, aujourd’hui, tristement dénuée de tout sens. Billie l’avait définitivement banni de son lexique. Déçue de l’utilisation hasardeuse de son mari, elle ne se contentait plus que d’un sourire ou hochement de tête, sachant pertinemment que Jude n’en avait d’ailleurs que faire qu’elle réponde ou non. Mais de nouveau, son cerveau entrait en contradiction avec son cœur, celui-ci mourrant d’envie de crier « je t’aime », au lieu de quoi, Billie prolongea ses baisers.

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