BEUARGH. Sans faute, je me réveille sans douceur. Ce qui peut arrivé très souvent. Même pas le temps de me dire ouf, que je trouve déjà ma tête dans la cuvette pour rejeter tout ce que mon corps refuse. Mes cheveux tente de pénétrer dans la cuvette, tant bien que mal j'essaye de les empêcher de rentrer dans cette eau. Plusieurs minutes plus tard, j'ai enfin refoulé tout ce que mon ventre contenait. Limite dans les vapes, je décide de prendre une douche froide, histoire de me réveiller et de me donner un peu de force. Au final, ça ne marche toujours pas. Alors un peu d'air ne devrait pas me faire de mal. Mon téléphone en main, je claques la porte de ma chambre d'hôtel. Je souffles, j'en ai marre. Pour la énième fois de sortie de cet endroit, alors qu'il y a peu j'avais encore un chez moi. Comme malchanceuse, j'ai l'impression de ne pas devoir faire partie de ce monde. Quentin, Logan, Rafaelle, tous m'abandonne. Quelques fois, j'ai l'impression qu'il n'y a aucun sens à ce que je perdure dans cette vie qui n'est pas la mienne. Je me suis trompé d'époque, en fait. Bref. Je marche sans réellement savoir où je vais. Si, je sais. Cette putain d'esplanade qui me rappelle sans cesse que ma vie n'a plus aucun sens, que j'ai plus aucun sens. Souvent, je me prends à rêvé seule dans ce lit que mon corps traverse cette falaise pour dire enfin adieu à ce monde qui n'est pas le mien. Un vent d'air frais me fait trembler, j'ai froid et comme une grosse conne je n'ai pas prit de pull. En même temps, difficile de trouvé ce que je désire quand, je sais que je n'ai que des valises à ma disposition. Des petites larmes s'étanchent sur mon visage. Je me surprends à pensé que Rafaelle me manque. Perdre Logan c'était une chose, mais la perdre elle c'était totalement différent de tout ce que j'aurais pu m’imaginer. Elle était comme ma soeur, ma petite boule d'air frais, celle qui me faisait rire même quand cela me paraissait impossible, c'était ma Rafaëlle, oui c'était. D'un geste de ma manche, j'essuie ses larmes qui se sont décidé à sortir sans permission. Un stop dans ma cadence. J'inspire, j'expire.
Passant la main dans mes cheveux, je reprends ma marche, comptant mes pas dans ma tête pour ne pas pensé. Parce que c'est ça qu'est plus dur, c'est de pensé. J'aimerais tellement qu'il n'y est rien, que ma tête soit vide. J'aimerais être un robot pour ne pas avoir d'âme. Au loin j'aperçois enfin cette terre qu'autrefois je chérissais tant. Un peu de monde dans les alentours. Normal c'est l'endroit que les couples s'adonnent à fréquenter. Je fais vraiment pitié à m'y aventurer seule à chaque fois, oui vraiment. En même temps le mots pitié n'est-il pas le maître mot que j'inspire ? Plus que quelques mètres, pour parvenir dans mon enfer. Puis soudain mes jambes cessent de bouger. Que fait-il là ? Il est vraiment venu compléter mon enfer ? Non, parce que il ne manque plus que Rafaëlle et tout ceci serait parfait. Sans réelle méprise ou même de sentiments, je m'approche de Logan. Debout, à ses côtés, je me permets de briser la mélodie que le vent nous offrait. « Alors c'est ici que tu venais avec Rafaëlle... » Même moi, je ne comprends pas l'absurdité de ses mots qui pourtant avant de le blesser lui, me blesse avant tout.

code par losing game.

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