Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.
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Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.

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MessageSujet: Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène. Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.  EmptyVen 27 Juil - 0:19


Mes énormes billes bleutées s'ouvrent difficilement. Je perçois une voix qui m'éveille tout en douceur, je sens un souffle chaud caresser mon visage et mes paupières se mettent à s'ouvrir et se refermer rapidement alors que je m'éveille. Il s'agit de ma douce maman qui vient me réveiller pour aller à la petite école. Après plusieurs battements de paupières tel les ailes d'un papillon qui prend son envole, tout devient soudainement clair après un passage légèrement flou. « Maman. » Je dis doucement alors qu'elle me sert tendrement contre elle. Un sourire fend mon visage de poupon, je respire le bonheur dans ma chambre de petit garçon. À taton je recherche mon petit cerf en peluche se trouvant toujours à mes côtés lorsque je dors mais, aussi lorsque je m'en vais pour rejoindre la maîtresse. Du lever au coucher, il ne me quitte jamais. « J'ai faim. » Je lui dis alors qu'elle me porte hors du lit afin que je rejoigne la cuisine sans prendre la peine de poser le moindre pied au sol. « Où est papa ? Et Gridy ? » Mon père et ma soeur, je les aime tant. Les prunelles emplies de scintillements intenses je jauge ma mère. « Ils sont dans la cuisine, ils nous attendent. » Merveilleux, je vais les retrouver et nous serons tous réunis comme chaque matin. Je me tortille, trouvant que l'on va à vitesse d'escargot et je désire courir que dis-je voler pour les rejoindre. Ma mère le comprend rapidement et elle presse le pas. Après plusieurs baisers et de nombreux câlins de toute ma famille nous déjeunons tranquillement en famille. Pourtant, je suis déjà ailleurs, ou plutôt à la petite école. Au début je n'aimais pas m'y rendre mais, à présent j'ai une raison : Hélène. J'aime passer mon temps avec elle, toutes mes matinées et mes après-midis. Nous ne nous séparons jamais et c'est toujours triste que je rentre à la maison le soir. Chaque fois que je rentre il me tarde de la revoir le lendemain, espérant qu'elle sera là, toujours aussi belle. « Je veux y aller. » Je dis à mes parents. J'essaye de quitter ma chaise difficilement et ma mère m'aide à me préparer comme chaque matin. Elle n'a même pas enfilé ses chaussures que je me tiens déjà près devant la porte. « Maman viiiite je veux voir Hélène ! » Je lui dis, sautillant sur place et puis, enfin j'arrive à l'école. Heureux, je la cherche du regard, me mettant sur la pointe des pieds lorsque je la vois. « HÉLÈNE ! » Je scande en lâchant la main de ma mère. Elle me parle, je n'y prête pas attention, à cet instant il n'y a plus que la belle petite blonde qui se présente devant moi, un immense sourire étirant son visage. « Hélène. » Je lui dis une nouvelle fois, souriant à mon tour. « Tu m'as manqué tu sais. »


Dernière édition par Adam Byron Flowers le Mar 14 Aoû - 20:18, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène. Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.  EmptyVen 27 Juil - 1:37

Bientôt, les rayons d'un soleil abondant chatouillèrent mes paupières roses. Bientôt, ils pénétrèrent mes pupilles mêlées de bleu et de vert, pour m'arracher un « Ouille! » . Mes petites mimines brouillèrent ma vue, pour la soulager de cette lumière pléthorique. Mais c'est la présence de papy, dont je percevais la respiration incertaine qui fût plus délicieuse encore que l'Astre du matin. C'est alors qu'un sourire s'éprit de mes lèvres, et, de ma fraîche forme du matin, je m'élançai hors du lit, pour bondir sur les genoux du vielle homme. « Papy, papy, papy » chantonnai-je, tandis que mon crâne s'enfonçait dans son ventre, tout à fait mou, tout à fait confortable. Et c'est son rire que je provoquai, rire qui ouvrait sur une toux grasse, et bien longue. Innocente, pouvais-je l'accuser d'être un mal? Pouvais-je m'accuser de l'avoir provoqué, et ce, bien souvent dans la journée? Insouciante, innocente, ma préoccupation du matin relevait de l'égoîsme, comme de l'amour immense que j'éprouvai pour ce Sage : Celle de serrer le dernier être qui veillait sur moi. Papy retrouvé, câlin exécuté, amour exprimé en murmures pudiques et candides, je rendai liberté à mon vaillant Protecteur. Ce dernier, devait, dans un effort dont je devinai l'intensité que bien des années plus tard, laver, coiffer, nourrir sa petite-fille, chaque matin. Et c'est avec un amour et une paternalité inouie que mon Héros y parvenait. Tartines de confiture dans le ventre, petit manteau rouge sur le corps et barrette-coccinelle dans mes cheveux dorés, je m'élançai sur l'asphalte chauffée, encore, par cette bonté divine, le soleil. Préférant gambader plutôt que marcher, il me fallait, à chaque traversée de route, permettre à mes petites chaussures cirées et donc, parfaitement proprettes, de ne toucher que les lignes blanches et épaisses.
Arrivée aux grilles de l'école, j'oubliai soudainement papy, pour ne lui accorder qu'un baiser lointain. « Vilaine! » pouvais-je entendre dans son rire. Et il me saluait, à la manière d'un gentleman, en baissant le chapeau. Papy disparu, c'est Adam qui apparaîssait, et pas que visuellement. Non, Adam, c'était l'école même. Adam, c'est le petit garçon que mon imagination dessinait volontiers derrière mes yeux lorsque l'école approchaît.
L'attendant patiemment sur un banc de la cour, je balançai mes petites jambes, dont j'observai le collant, et mes chaussures, qui me donnaît un air de sage écolière. Ma main, liliputienne, tout comme mon corps, serrait une petite boîte dans ma poche. Mon Trésor! Celui que j'offrirai à Adam, mon petit camarade! Oh, et le voilà qui arrive! Alors, sans attendre, mes semelles retrouvèrent le macadam, et, tout en effectuant une course jusque lui, je riai. « Adam! »m'exclamai-je vivement, en le fixant avec de grands yeux, dont la lumière dansait dans les pupilles. « C'est pour toi. » continuai-je, sans me soucier de ce qu'il pouvait me dire. Non, il devait d'abord voir ce que j'avais recueilli et « élevé » pour lui, en parfaite clandestinité. Un escargot.
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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène. Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.  EmptyLun 30 Juil - 22:52


Ange. C'est sans doute le mot qui qualifie le mieux Hélène. Il y a quelques jours je pensais à Hélène lorsque j'étais au parc après l'école. J'étais pensif, assis sur le banc les jambes ballantes. « Que t'arrive-t-il mon chéri ? » M'avait alors dit ma gentille et douce maman. Soupire. « Je pense à Hélène maman. Elle est tellement belle. Je lui ai écrit un petit poème. Tu veux l'entendre ? » Elle me souriait en acquissent lentement. « Je t'écoute mon chéri. » Je me raclais la gorge, tapant légèrement ma poitrine de ma main et je lui récitais mon poème : « Hélène, tu es la plus belle de toutes les filles et je t'aime tellement mais, le soucis c'est que je n'ai pas de suite et puis la fin elle sonne pas pareille maman, c'est pas comme dans les films des amoureux que tu regardes l'après-midi le mercredi. » Je faisais la moue, laissant mes bras tomber contre mon petit corps mince. « Maman, je crois que je suis amoureux d'Hélène, j'aimerais qu'elle soit mon amoureuse mais, je ne sais pas ... Je ne suis pas sûr qu'elle ressente la même chose tu sais ? » Elle me souriait, attendrit par mes propos. « Tu sais je pense qu'elle t'aime beaucoup elle aussi et même si ton poème ne rime pas tu devrais le lui dire crois-moi. Il ne manque qu'une chose, que tu lui dises. » Elle baisait mon front, me serrant tendrement tout contre elle. Humant ses longs cheveux blonds, je passais mes longs doigts fins dans ses cheveux avant de lui dire : « On dirait les cheveux d'Hélène, quoi que les siens brillent un peu plus ... On dirait la belle poupée blonde dans le dessin animé que je regarde après l'école tu sais. » Mille étoiles incandescentes illuminaient mes énormes billes lorsque maman décida que nous devions rentrer. Triste, je m'exécutais en pensant au lendemain lorsque je retrouverais Hélène.

Beaucoup de nos petits camarades nous entourent et pourtant je ne les vois plus. Il n'y a plus que mon Hélène puisque depuis hier j'ai décidé qu'elle était un peu à moi. C'est heureux que je la retrouve, mes petits poings serrés dans mes poches, nerveux. Je soupire, gonflant mes joues avant de laisser l'air se vider et cela plusieurs fois. Je suis bien décidé de lui livrer mon poème. Du coup mon petit cœur d'enfant frappe ma poitrine et cela m'angoisse un peu mais, elle est enfin là, plus belle de jour en jour. « Hélène. » Je souffle encore une fois admiratif devant autant de beauté. Elle me coupe le souffle comme toujours. Lorsqu'elle prononce mon prénom une lueur nait dans mon regard, je suis heureux. Mes poings toujours serrés je la laisse parler lorsqu'elle me montre une belle petite boite. « OH ! » Je dis alors, les billes sortant de leurs orbites. « C'est quoi Hélène ? » Je lui souffle, ne lâchant pas la boite des yeux. Lorsque je l'ouvre je découvre un petit animal : un escargot. Un nouvel ami m'apparaît alors, surtout qu'il s'agit d'un cadeau de MON Hélène. « Merci. » Je lui dis, la regardant tendrement. « Il est magnifique, je te promets d'en prendre soin. Moi aussi j'ai un cadeau pour toi. » Alors que je referme la boite je m'empourpre légèrement avant de taper sur ma poitrine avec ma petite main. « Hélène, ceci est pour toi. Hélène tu es la plus belle et je t'aime. » Je rougis à présent très clairement avant de déposer un baiser sur sa joue. « C'est un poème bien court mais, je te dis l'essentiel dedans. » Je baisse les yeux, me tortillant sur place gêné, attendant son verdict.



Dernière édition par Adam Byron Flowers le Mar 31 Juil - 20:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène. Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.  EmptyMar 31 Juil - 12:50

Adam est tout drôle, aujourd'hui. Est-il malade? Il a l'air de respirer comme Grand-Père, pleinement.. Alors je fronce les sourcils. Ce n'était jamais joyeux, lorsque cela lui arrivait. Il me suffit de lever la main, pour qu'elle atteigne la petite poitrine de mon ami. Au dessus de son coeur, l'effigie d'un super-héros. Ils me répugnent tous, ces justiciers. Ils me font peur, parce qu'ils sont bien trop grands, bien trop gros. J'ai toujours peur d'en rencontrer un, et qu'il me broie entre ses bras. Oh, comme j'ai peur des grands garçons. Heureusement qu'Adam est encore petit! Je n'aime pas voir mon Favori ainsi, alors, en pressant ma fine main contre sa poitrine, je demande, avec une délicatesse enfantine : « Tu es malade aujourd'hui, Adam..? ». Mais son attention est déjà accaparée par son nouveau compagnon, alors je me renfrogne. Lorsque mes yeux rencontrent l'animal, qui rampe déjà dans sa minuscule boîte, j'éclate soudainement de rire, tout comme je tape des mains. J'effectue même un petit bond, et je m'extasie : « Regarde, il rampe! N'est-il pas beau? »
Et à moi d'ajouter : « Han, tu as un cadeau pour moi, Adam? Comme tu es gentil! »
Mes yeux brillent, que dis-je? Scintillent! J'adore les cadeaux. Sur ce point, je suis déjà une femme. Toutes mes petites dents sont visibles, au dessous de mes lèvres rouges. Mes mains, qui tapaient entre elles il y a un instant, sont à présent serrées l'une dans l'autre, sous mon ventre. Ainsi, j'attends sagement le cadeau de mon Préféré.
« Hélène tu es la plus belle et je t'aime. » « Hélène tu es la plus belle et je t'aime. » « Hélène tu es la plus belle et je t'aime. ».. Cette phrase s'impose comme une mélodie en moi, avec aussi douce que ces mots, la voix de mon Adam. Oh, mon petit coeur juvénile est bousculé, bouleversé par ce très délicat poème. Quelque chose me fait mal, au creux de ma poitrine. Je devine que c'est mon coeur. Et c'est la première fois. Je crois que je vais mourir. N'est-ce pas ainsi que l'on meurt? On a mal, et paf, il s'arrête. Mais mon Dieu, je ne veux pas mourir! Les enfants ne meurent pas.
Ses lèvres caressent ma joue, pour y inscrire un baiser. Je me mets à rire, très joyeusement, avant de me cacher le visage dans les mains. Les joues me brûlent, je ne sais si c'est à la suite du baiser d'Adam, ou de ces mots. Là, je me dois d'avouer, avec gaïeté que « Tu es mon amoureux! »
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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène. Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.  EmptyJeu 9 Aoû - 1:52


L'enfance. Il n'y a rien de mieux. Les larmes laissent toujours place à la joie. Les « bobos » ne font plus mal une fois que l'un de vos parents y à déposer un baiser magique. C'est un monde empli de féérie, bercer par l'illusion que rien ne peut nous arriver. Tout termine toujours bien. Le mal n'y a pas sa place, les méchants perdent toujours, les gentils sont heureux. Il n'y a rien de plus beau que l'enfance. Notre imagination s'éveille, nous n'avons que des amis et nos journées sont toujours rythmées de la même manière, nous jouons, faisons une sieste, mangeons et dormons pour recommencer le lendemain. Nos parents nous aiment, ils nous chérissent plus que tout au monde. Nous sommes heureux en quasi permanence et lorsque l'on est triste l'un de nos proches arrivent toujours à nous émerveiller par quelque chose. Un papillon qui prend son envole, un nuage qui a la forme d'un objet ou d'un animal ou bien encore un ami qui vient vous réconforter. L'enfance est bercée par le bonheur, malheureusement pour nous il ne perdure pas, c'est pour cela qu'il faut en profiter le plus possible.

Je suis toujours un petit garçon blond, fou amoureux de ma belle petite poupée. Hélène est mon amoureuse et je le sais depuis un petit temps déjà. Mon petit cœur ne cesse de battre rapidement depuis que je suis auprès d'elle, je sautille presque sur place, la dévorant avec mes énormes billes bleutées. Elle est belle ma magnifique Hélène et tout ce que je veux c'est qu'elle sache à quel point je l'aime moi. Je ne suis qu'un petit garçon qui n'est pas très grand mais, à mon âge on ne réfléchit pas. On se moque bien des conséquences et on agit simplement sans penser à ce qu'il peut se produire ensuite. On nomme cela insouciance. « Hélène tu es la plus belle et je t'aime. » Cette phrase que j'ai moi-même trouvée comme un grand garçon résonne encore dans ma tête alors que je deviens aussi rouge qu'une tomate. Mon petit cœur s'affole de plus belle alors que je me tortille sur place. Les secondes semblent si longues lorsqu'elle me répond enfin. J'ai l'impression d'avoir soudainement des ailes ! Je m'envole dans un monde fabuleux ou mon Hélène devient mon amoureuse ! Je suis si heureux que je sautille sur place avant de prendre ses petites mains douces dans les miennes. « Je suis ton amoureux et tu es mon amoureuse ! » Je m'approche d'elle et je dépose de nouveau un baiser sur sa joue. Je me sens soudainement brûlant comme lorsque je suis malade et que je suis au lit mais, je sais que ce n'est pas le cas. Je ne suis pas malade ou bien je souffre de l'amour que je ressens pour elle. Peut-on mourir d'amour ? Cela ne m'a jamais traversé l'esprit avant mais, maintenant j'ai peur ! Si mon cœur bat si vite qu'il s'envole et s'en va loin de ma poitrine ? Je poste alors une petite main sur mon torse pour vérifier qu'il est bel et bien toujours là. Ouf. C'est le cas ! Soupirant, je presse tendrement sa main que je tiens encore avant de lui dire : « On rentre mon amoureuse ? Je ne veux plus jamais te quitter. Je t'aime trop pour ça. Nous serons toute notre vie ensemble comme mon papa et ma maman. Nous serons heureux, je te le promets. » Je pense chaque mot que je prononce, j'aime croire que nous serons toute notre vie ensemble. En fait, j'y crois dur comme fer.

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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène. Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.  EmptyLun 13 Aoû - 15:32

10 ANS PLUS TARD


Comme il est lassant d'être un adolescent. Je baille, je me tortille, mon menton quitte ma paume pour s'amuser à toucher mes clavicules. Il n'y a rien à faire, je m'ennuie. Je m'ennuie profondément, sans pouvoir y remédier. Il est drôle de me comparer aux autres jeunes filles. Il est véritablement drôle de me rappeler à moi-même mon attitude passive, ennuyée, désintéressée. C'est comme lancer un boomerang. Vous le regardez partir, il disparaît, et il revient je ne sais où. Dans mon cas, je regarde une camarade, et la vérité ne tarde pas, elle, à me revenir en plein visage. A 17 printemps, ne suis-je pas censée être comme toutes les autres? Avoir un " petit copain ", l'inviter chez moi et.. Oh! Surprise inattendue! Perdre ma virginité. N'est-ce pas ainsi que la société contemporaine fonctionne? N'est-ce pas ainsi que va la vie? Je suis qu'il en a été ainsi pour ma petite maman. Oui, oui, car, Grand-Père a un jour évoqué son insouciance et sa légèreté. Cela m'aurait beaucoup amusé de voir Grand-Père chasser un garçon de chez lui. Ce garçon.. Pouvait-il être papa? Mais qui est papa? Je ne sais pas. Je ne sais pas non plus si je souhaite le savoir. Soit, je crois être tout le contraire de ma mère. Il a fallu que je devienne névrosée en grandissant avec son souvenir. « Maman », soupire-je avec mélancolie en me redressant sur ma chaise. Mes yeux rencontrent des lettres, lettres qui, assemblées, forment des mots. Mots, qui, suivant un ordre établi, forment une phrase. Phrases qui, articulées, forment un chef d'oeuvre. Guerre et Paix en est un véritable. Voilà quelque chose qui saura, non m'égayer - car seule deux personnes en ce monde en sont capable -, mais provoquer en moi une vague de plaisir, d'aise, de tranquilité. Je me sens bien lorsque je lis. Un peu comme lorsque je suis près de Papy, un peu comme lorsque je suis près d'Adam. Oh, Adam! Mais où est-il? Mes yeux osent quitter les mots de Tolstoï pour chercher mon Adam des yeux. Je me plais à croire qu'il est mien. Je me plaîs à parler de lui comme s'il s'agissait de mon enfant, de mon bébé, de.. De quelque de profondément précieux. Adam est précieux. Adam vaut toutes les oeuvres littéraires au monde, qui ont été écrites, qui sont en train d'être écrites et qui seront écrites. Adam vaut Papy. Adam est un soleil.
Il n'est pas là. Pas de lumière. Que du noir. J'ai peur du noir.
Mes yeux clairs se jettent sur le cadran de ma montre. Pourquoi suis-je si impatiente? Il n'est pas encore l'heure. Peut-être devrai-je aller me promener un peu, puis retourner à ce banc où nous avons rendez-vous. Retourner à l'heure. Qu'est-ce que je crois? Que mon bon Adam est aussi pressé que moi? Non. Soit, mon idée est bonne. Mes pieds folâtres empruntent déjà un petit sentier d'où je puis apercevoir des petits enfants traverser la pelouse, courant après un cerf-volant, qui semble, lui, vouloir fuir. Délicieuses créatures. Je crois que je les aime secrètement, ces âmes innocentes. Oh, voilà que je me rappelle à quels jeux Adam et moi nous adonnions! Le cerf-volant était l'un deux. Ce souvenir délicat m'accompagnera tout au long de ma promenade solitaire.
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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène. Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.  EmptyMar 14 Aoû - 20:16

Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.
Un pas après l'autre. Je meurs chaque jour un peu plus à t'attendre. Mes mains fourrées dans les poches de mon jean, j'essaye en vain de penser à quelque chose d'autre que toi. Cela m'est pourtant impossible. Un pas après l'autre, j'avance, doucement pour te rejoindre à notre lieu dit qui me semble être un paradis sur terre puisque nous devons nous y retrouver. Je t'aimerais pour des milliers d'années, je t'aimerais pour l'éternité. Des larmes envahissent mes prunelles bleutées alors que j'erre dans les rues de Montsimpa. Ce qui m'entoure n'importe trop peu. Les personnes que je croise ne n'intéressent guère. Il n'y a que toi dans ma tête. Je soupire, je fulmine à l'intérieur de moi-même. Comment puis-je être amoureux de toi ? Tu ne me vois pas ainsi. Tu ne me vois que comme un frère, un ami alors que mes sentiments sont tout autres. Un pas après l'autre je tente de te rejoindre, pourtant, j'ai l'impression que je n'avance pas. Je ne peux t'atteindre comme je le voudrais, tu m'es hors de porter. Alors, chaque jour je t'attends. Je n'ai pas peur de mon amour pour toi. Je t'aimerais pour des milliers d'années, je t'aimerais pour l'éternité et bien plus. Je n'écoute plus la douce mélodie du vent, je ne goûte plus à ça fraicheur, mes pensées te sont entièrement destinées. Je te regarde, seule marcher. Mon cœur s'emballe et pourtant, je n'arrive plus à avancer pour te rejoindre. Chaque jour je meurs un peu plus à l'attendre. Je t'aimerais pour des milliers d'années, toujours. Je te fixe alors que tu avances, t'éloignant davantage de moi. Je passe mon temps à t'attendre, à essayer de te trouver. Le souffle court, je pose mon dos contre le tronc d'un arbre alors que je t'admire au loin regarder ces enfants. Des cerfs-volants, symboles de notre enfance passée ensemble. Je nous revoie tous deux, main dans la main en courant pour les faire s'envoler. Une soudaine joie m'accable alors qu'un sourire nait sur mon visage. Est-ce le bonheur qui fait naître en mon cœur cette soudaine chaleur qui m'enivre ? Où est-ce simplement ta beauté ? Par réflexe je dépose ma main sur mon cœur, comme lorsque j'étais enfant et que je posais mon regard emprunt d'amour sur ta petite personne. Le même réflexe pour vérifier encore et toujours si mon cœur ne va pas s'envoler à cause de l'amour que je ressens à ton égard. N'est pas peur, ne soit pas effrayée, je t'aimerais pour toujours, pour des milliers d'années. Chaque souffle, chaque battement de mon cœur te sont destinés. Je meurs chaque jour un peu plus à t'attendre. Soupire. Je me redresse et décide enfin de te retrouver. Tu n'es pas encore arrivée à notre banc, tu es bien trop préoccupé par ces enfants riants à tes côtés. Je peux percevoir d'ici ta joie et ta mélancolie. Alors, je te rejoins lentement, mes poings toujours fourrés dans mes poches. Mon regard se porte comme toujours sur toi, tout ce qui nous entoure n'a aucune importance. Je ne perçois même plus les rires des enfants, tout a disparu comme toujours lorsque je te rejoins. Un sourire s'épanouit sur mon visage alors que j'arrive dans ton dos, mon cœur s'envole de ma poitrine alors que je dépose mes mains tremblantes sur tes yeux avant de te susurrer : « Devine qui je suis. » Ma voix se fait douce, elle est emprunte d'un véritable sentiment d'amour à ton égard et pourtant, tu ne l'as jamais perçu ainsi. « Si tu ne trouves pas je devrais te faire subir les pires chatouilles qu'il puisse exister ! » Je ris, tendrement, doucement, dans un quasi murmure pour que toi seule puisses profiter de cet instant avec moi. Je t'aimerais des milliers d'années, je t'aimerais pour l'éternité. ➹ FEAT HÉLÈNE J. HOLT.
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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène. Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.  EmptyJeu 16 Aoû - 13:23

N'ai-je pas déjà dis que les enfants étaient de délicieuses créatures? Délicates, innocentes et insouciantes. Infiniment bonnes et pures. Tout devient paix et harmonie à regarder ces êtes s'amuser, sans être accablés par le moindre problème. A quoi peuvent-elles bien penser, là, maintenant, à courir après cet insolent cerf-volant? Au soleil qui traverse sa toile et qui les aveugle? Ces petits n'en ont pas même conscience! Pourtant, sans que le soleil ne me fasse le moindre mal, je sais qu'à eux, il le fait. A leurs petites chaussures qui seront sûrement prises dans l'herbe, pour les ramener au sol, tout entier? A cet instant, penseront-ils à autre chose qu'à pleurer? Enfant, seul l'instant présent nous absorbe. Nous y mettons toute notre énergie. Nous pleurons très fort, comme nous rions très fort. Nous sommes des êtres entiers, passionnés, machinéens. Courons derrière ce cerf-volant, et notre esprit sera tout enclin à nous le faire essayer d'attraper. Tombons au sol, et nous ne penseront qu'à la douleur naissante. Cette douleur nous semble insurmontable. Nous croyons mourir! Et ressucittons avec notre remède miracle ; le bisou magique. Rien de plus, rien de moins. Voilà la différence fondamentale qui sépare l'esprit enfant de l'esprit adulte. L'adulte, oui, est sans cesse en ébulition. Notre cerveau est fractionné en des milliers de réfléxions, allant de la nourriture, en passant par le boulot, pour enfin finir par l'argent. Nous sommes constamment surchauffés, torturés, accablés par nos " problèmes " quotidiens. Mais au faîte, nos " problèmes " en sont-ils vraiment? Qu'est-ce qu'un " problème "? Un problème en Amérique est-il identique à un problème en Somalie? Ne pas pouvoir se payer une veste peut-être une véritable impasse pour une jeune femme. Ne pas pouvoir se soigner en peut être un autre. On peut les oublier comme en mourir. Nos problèmes ne se valent pas. Certains en sont, d'autres ne sont que balivernes. L'Homme a la formidable faculté de s'en créer, l'enfant à ne pas les effleurer de l'esprit. J'admire la quiétude qui règne en maître sur les coeurs les plus juvéniles.
C'est à ces réfléxions, observations, annotations intérieures que je me livre en attendant mon chère ami. Mon esprit a quitté ce parc, mes yeux sont brouillés par l'agitation des enfants, pendant que je me livre à mon activité favorite : Rêver. Tiens, moi qui reprochait à l'Homme d'avoir l'esprit en effervescence, n'est-ce pas mon cas? Mais je crois, moi, pouvoir avoir la prétention de penser que mon âme et toute mon entière raison ne s'abandonne pas aux pêchés de la vie moderne ; argent, pouvoir, sexe. Pas un instant! Je n'ai ni argent, ni position importante ni de quoi m'émerveiller sur la beauté de l'homme. Et je puis dire, encore, que je suis infiniment heureuse ainsi.
« Devine qui je suis. »
Je retiens mon souffle. Je pensais justement à l'être masculin, lorsque sa voix se manifeste. Je n'ai besoin que d'une fraction de seconde pour chasser mes pensées, acte que j'exprime par un geste ; je secoue la tête. Mes mains épousent les siennes. Je sais déjà qui s'est.
« Si tu ne trouves pas je devrais te faire subir les pires chatouilles qu'il puisse exister ! »
Plus aucun doute à avoir! Adam, Adam, mon Adam est là. Une soudaine ataraxie m'attrape, s'éprend de moi, et m'enlève. Il n'y a qu'Adam qui puisse me chatouiller, m'assommer avec ses doigts et me faire étrangler de rire. Il n'y a qu'Adam qui puisse me procurer de fidèles moments de bonheur. Mes mains se saisissent des siennes, pour les glisser sur ma bouche. J'inscris un baiser au creux de sa paume, pour me retourner, et emmener avec moi, dans ce mouvement, mes longs cheveux dorés. Mes yeux rencontrent le bleu, le vert, je ne sais jamais, de ceux d'Adam. Et comme pour être son parfait contraire, j'éclate d'un rire sonore, ouvertement gai et joyeux, après le murmure de ces mots.
« Oh, Adam! Viens par là. »
Je me serre déjà contre lui, en jetant un bras autour de son cou. Mon menton, lui, se perche au sommet de son épaule. Je le répète : Je suis infiniment heureuse
.
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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène. Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.  EmptyMer 22 Aoû - 21:10

Hélène, ma douce Hélène.

Depuis longtemps j'ai voulu t'avouer ce que je ressens pour toi. Crois-moi ou non mais, lorsque nous étions enfants, c'était beaucoup plus simple pour moi. Je ne réfléchissais pas comme au jour d'aujourd'hui. Je ne me posais aucune question, je savais simplement que je t'aimais et que je voulais faire de toi mon amoureuse. Malheureusement, les années se sont écoulées et je n'ai plus su trouver les mots pour t'exprimer tout l'amour que je ressens pour toi. Nous nous sommes éloignés en quelque sorte, toi tu ne t'intéresses pas aux garçons, je me demande même ce que tu me trouves dans le fond. Je ne te l'ai jamais dit mais, je me suis toujours demandé si tu n'étais pas avec moi par habitude parce que nous nous connaissons depuis toujours. Sache que cela n'a jamais été mon cas, je n'ai jamais cessé de t'aimer, en fait je suis certain que je t'aimerais toujours. Mon cœur saigne alors que je t'écris ces mots. J'aimerais que mes sentiments soient partagés mais, malheureusement je sais très bien que ce n'est pas le cas. J'aurais pourtant aimé être l'heureux élu, celui avec qui tu aurais envie de faire ta vie, celui avec qui tu voudrais avoir des enfants. Je nous ai imaginé un avenir sans faille, un éternel bonheur nous habiterait et nous finirions dans les bras l'un de l'autre, nos cheveux grisonnant. Nos petits enfants courraient autour de nous alors qu'un sourire fendrait nos lèvres. J'ai toujours espéré que cela soit possible un jour mais, malheureusement les années passent et le fossé qui s'étend entre nous s'agrandit. Derrière ces baisers et cette tendresse que j'ai envers toi se cache un sentiment d'amour réel et profond. Je t'aime de toute mon âme, que dis-je de tout mon être et tu ne le vois même pas. Chaque jour, je te crie à travers mon regard que je suis fou amoureux de toi mais, ça non plus tu ne le comprends pas. Je ne sais plus quoi faire, quoi te dire pour te le faire comprendre. Un mutisme m'atteint lorsque je me retrouve devant toi et que je désire dévoiler au grand jour mes sentiments. Je suis comme paralysé à l'idée que tu me repousses et qu'ainsi tout change entre nous. Alors, je me terre, je ne te délivre pas ce que j'aimerais te dire depuis toujours. Chaque jour, je souffre un peu plus et la crainte me gagne. Enfant, j'étais courageux, je te prenais la main et je te disais que je t'aimais. Te souviens-tu seulement de ce petit poème que je t'avais délivré ? Hélène, tu es la plus belle et je t'aime. Je pense toujours ces mots, même davantage et pourtant, je suis devenu une poule mouillée accabler par mes sentiments. Peut-être un jour aurais-je le courage de t'envoyer cette lettre afin que tu saches ce que je ressens à ton égard mais, pour le moment cela m'est impossible. Sache toutefois une chose, mes sentiments pour toi perdureront tout au long de ma misérable existence et même après. Mon amour à ton égard sera éternel.

Avec tout mon amour, Adam.


Chaque fois que mon regard se pose sur toi, je suis éblouie par ta beauté ainsi que ta grâce. Tu es l'ange que j'ai toujours désiré, tu es celle qui a su animé mon cœur. Pourtant, à présent une pointe de souffrance m'anime chaque fois que je passe du temps à tes côtés. Comment pourrais-je faire pour que tu m'aimes toi aussi ? Je ne sais comment m'y prendre. Je ne désire pas t'obliger à m'aimer, je veux bien évidemment ton bonheur et bien sûr s'il est avec un autre je l'accepterais. Quelqu'un a dit un jour que la plus belle preuve d'amour était celle de laisser l'être aimé s'en aller et c'est ainsi que j'agirais à présent. Il est inutile que tu saches tout ce que je ressens à ton égard alors que ce n'est pas partagé. Je terrais mon amour pour toi, ainsi tu seras heureuse avec l'homme pour qui tu auras les sentiments que je ressens à ton égard. Je ne te promets pas d'être heureux, j'essayerais seulement de l'être pour toi. Je souffrirais mais, pour toi j'essayerais de t'oublier. Mes sentiments ne doivent pas monter une barrière entre nous, jamais. Alors, si je m'éloigne de toi, si je me fais moins présent, sache que c'est parce que je t'aime plus que tout au monde et que je ne désire que ton bonheur. Bien entendu tu ne le seras jamais mais, je le serais pour nous deux et se sera amplement suffisant. J'aimerais te dire que je t'aime, d'ailleurs je te le dis tous les jours mais, tu ne le comprends pas de la bonne façon. Alors, quand je te regarde avec mes prunelles embrumées par les larmes et que je te souris avant de te susurrer un « je t'aime » ne l'oublie jamais. Je t'aime mon Hélène. « Je suis là mon Hélène, je suis là. » Je te murmure alors que j'hume tendrement ton odeur. Te serrant tout contre moi je profite de cet instant privilégié puisque je ne peux recevoir plus de ta part. Passant une main dans ta chevelure d'or, mon nez se pose sur le haut de ton crâne pour goûter un peu plus à ta délicieuse fragrance. « Comment vas-tu ma belle ? Tu m'as terriblement manqué. » Je m'enquis de te dire. Ma souffrance mêlée à cet amour me fait mal, je sais que bientôt je devrais m'éloigner pour te donner cette liberté dont tu as cruellement besoin afin de trouver l'être aimé. Alors, je profite de ces instants comme s'ils étaient les derniers. ➹ FEAT HÉLÈNE J. HOLT.
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MessageSujet: Re: Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène. Je n'ai besoin que d'une personne ... Toi Hélène.  EmptySam 25 Aoû - 19:48

Mes yeux sont rivés sur le tableau, sourcils froncés, comme lorsque j'essaie de comprendre quelque chose. Mon pauvre stylo entre mes deux rangées de dents, à être sucé, ou, compagnon de jeu de ma langue. Je lui accorde parfois du répit, pour faire danser sa bille sur mon cahier. Cours de maths, dix heures du matin. Un petit papier effectue un atterissage serré contre ma table. Mes yeux bleus quittent immédiatement le tableau blanc, pour observer le papier froissé que j'ai reçu. Je m'en saisis dans la seconde qui suit, animée par un sentiment de curiosité. Les équations attendront.
« Tu sors avec Adam? »
Mes lèvres s'entrouvrent et ma gorge se serre. Ce n'est pas la première fois qu'on me fait cette remarque. Pas la première fois qu'une amie me souligne que « Tu es aveugle? Adam est amoureux de toi! » ou mon bon vieux grand-père, qui, toujours avec un sain protectionnisme, s'enquit de savoir si.. Adam et moi ne sommes pas amoureux l'un de l'autre. Je sais qu'ils adoreraient que ce soit le cas. Je sais aussi qu'il aime énormément mon ami de toujours. Et je sais aussi qu'il l'accepterait, plus que n'importe qui, en tant que gendre. Qu'ils sont idiots! Adam n'a aucun sentiment autre qu'amical pour moi, et.. Moi non plus.
Ai-je au moins été une fois amoureuse d'un garçon? Je ne crois pas. De la maternelle au lycée, je n'ai passé de temps qu'avec un : Adam. Il est temps de délivrer une réponse au chère camarade qui s'intéresse à ma situation amoureuse du moment. Mes yeux balayent la salle, et je n'ai besoin que de deux secondes pour tomber dans le regard de la seule personne qui me regardaît jusqu'à présent. L'auteur de ce mot. Je secoue la tête, et c'est tout. Ma réponse semble le rassurer, ou l'amuser, puisque ses lèvres esquissent un sourire, et ses yeux rejoignent le professeur.

Dans les bras d'Adam, je ne suis plus la même. En présence d'Adam, je ne suis plus la même. Je me sens être une personne vulnérable, extrêmement faible et légère. J'ai l'impression d'être à la merci du formidable bonheur que nous partageons, durant un temps, beaucoup trop court, à mon grand malheur. Plus les années passent et plus je le désire. J'ai besoin de lui. Oui mais.. Des choses m'échappent et m'accablent. C'est un élan nouveau qui naît en moi. Je ne veux pas sa présence comme je souhaite celle d'une amie. Son absence me ronge, sa compagnie me comble. Je pleurerai s'il venait à refuser de me voir. Je suis un véritable bébé.
Avec le temps, je suis forcée de constater qu'Adam est devenu un très beau jeune homme qui éveille l'intérêt de mes consoeurs adolescentes. Ses multiples changements physiques me font rire lorsque je suis avec lui. J'aime passer mes doigts dans ses cheveux devenus bruns, mais toujours aussi denses. Ses bras ne sont plus nus et.. Le plus délicieux à voir est la naissance d'une barbe sur ses douces joues. J'adore le taquiner avec, et plus encore, la toucher!
Mais voilà. On m'a demandé, une fois, d'introduire une jeune fille auprès de lui. Quelle douleur m'avait alors serré la poitrine! Je me souviens en avoir eu la mâchoire crispée, sans la lâcher du regard, ni lui laisser deviner ce qui se tramaît en moi. Je sais aujourd'hui que c'était de la jalousie, pure et dure. Je ne pouvais supporter l'idée qu'il puisse passer du temps avec une autre fille que moi. Personne ne devait me faire d'ombre. Car j'y perdrai ma place. Et je voulais être la seule à habiter son coeur, comme il était le seul à habiter le mien.
Cette sombre personne qui naîssait en moi m'effrayait! Je ne devais pas être comme ça. C'était être mauvais. Mais je ne pouvais rien y faire, et, avec un sourire des plus délicats, j'avais affirmé, avec une voix riante que « Adam a déjà une petite amie. » Et intérieurement, je maudissai cette fille qui avait osé vouloir s'aventurer sur mon terrain.
Je devenais mauvaise.

Ma main s'ammourache déjà de sa tête, dont je désire la présence au creux de mon cou. Mes yeux se fondent dans le bleu uni du ciel, pour ne pas parvenir, cependant, à réaliser qu'Adam est enfin là. Je souris, grandement, et avec une joie intense. Ma seconde main effectue une pression contre lui, pour le serrer, le sentir, encore et encore, contre moi.
« Je t'aime, Adam. »
En vue de ma jalousie naissante, je ne sais pas même comment j'aime Adam. Je suis effrayée à l'idée d'un changement, d'où mes pupilles humides. Cachées, bien heureusement, de sa vue. Perdues dans le bleu du ciel.
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