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but the rain is in my head

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MessageSujet: but the rain is in my head but the rain is in my head EmptyLun 10 Sep - 12:51




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Au moindre rayon, la moindre chance. Au tracé lumineux, je préfère l'accablante obscurité. Lumière aveuglante, obscurité désobligeante. C'est toujours la même chose, le jour succède à la nuit, comme la nuit succède au jour. J'aime pas cette fin de phrase, je préfère que la nuit soit au centre de nos vies. Je sais pas, ou bien j'sais plus. J'ai du l'perdre au fil de nuits et des rues. Cette envie, cette joie quand le soleil vient éclairer nos vies. Sornette, il réchauffe trop et si mal, accablante chaleur d'un été sans fin. Accablante lueur d'un cycle si malin. Dévastateur, et de si loin. J'y préfère ma nuit et ses fraicheur, ma nuit et sa clameur. Quand dans l'obscurité vient se caché et se lier à la fois l'horreur et la peur. Moi j'préfère de loin la clandestiné du fraîcheur sans lendemain. Je pars, je marche, je vire et je vole... Sans maison ou si peu. Enfant perdu depuis bien longtemps, homme jamais trouvé à travers champs. J'suis personne. Tous simplement. Ça fait rire les poètes sans foi, ça fait crier les mères sans joie, ça fait mourir bien plus d'une personne aux abois. Les vampires du vingt et unième siècle ça me fait rire, on remplace le sang par l'alcool, nos cercueils deviennent peuplé de jolies prostituées, mais bordel on a toujours la même gueule de cadavre, on vit la nuit et dort le jour, on fuit le soleil au lueur d'une aube a jamais interdite. A jamais ? en tous cas oui pour tous c'est foutu junkie. Je sourie. Pauvres enfants meurtris, j'connais ni leurs problèmes ni leur vie, j'suis juste de passage pour un instant de sursis. Vendeur de rêve, vendeur de mort. L'coeur pas plus lourd qu'une plume, conscience nullement assiégé part le reste.
Moi c'que j'préfère à la ville et aux immeubles qui veulent par vanité toucher le ciel, c'est cette nature t ces arbres qui a jamais resterons maître. Pas après pas, mètre après mètres, j'avale cette distance et toute cette suffisance, j'quitte la ville pour le seul hectare de verdure... la aussi vous trouvez pas qu'elle est chouette mère nature ? Allez reprendre sous son eau et ses enfants et ses imposteurs de bâtiments ? Vous vous plaignez de l'eau qui monte et ces inondations sans nom... moi j'dis juste qu'elle vous murmure gentillement une mise en garde voilé. Et j'marche parmi cette flotte dérangée, désaxée, déplacée. Mes bottines déjà détrempé, le bas de mes jambes inondé... intoxiqué mon pauvre, t'es trop défoncé pour voir à quel point tu t'promènes juste dans c'qui ressemble le plus à un marécage. Peu importe. Clope au bec, lunette pour une impression de ne pas être sous un crépuscule qui tarde à venir, ou une journée qui ne veut pas en finir. Je slalome entre les arbres, loin du sentier normalement tracé qui a péri sous les eaux. Plus d'accès si facile, je m'en fiche, seul par ici où enfants et vieux ne viendraient pas s'aventurer, où adolescent en quête d'interdit ne sont pas encore sorti. Je jubile de cette solitude dérangeante. Affligeante.

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MessageSujet: Re: but the rain is in my head but the rain is in my head EmptyLun 17 Sep - 13:05

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C'est à croire que tu te prends pour Alice au pays des merveilles. Tu vacilles d'un coté et d'un autre, laissant doucement glisser tes doigts le long des vieux arbres. L'écorce te pique les mains et chaque fois tu sens de petits brins de bois s'enfoncer dans la peau de tes mains et pourtant, tu continues. T'es comme fascinée par le néant, la noirceur totale. Tu t'attends peut-être à voir un lapin surgir des buissons à n'importe quel moment et tu ne cesses de porter ton regard vers le sol, dans un minime espoir de tomber dans un immense trou qui t'entraîneras vers la chenille défoncée. Enfin, t'imagines qu'elle est défoncée. Ils n'en parlent pas dans le bouquins ou le dessin animé, ils ne font que lui donner un air las, son espèce de bong entre les doigts, mais faut être carrément con pour pas comprendre que cette connasse a beaucoup trop fumé. D'ailleurs, tu dois probablement lui ressembler à l'instant même. Une grosse chenille, défoncée comme pas deux. Tes pieds te guident vers des destinations qui te sont inconnus, tu n'as pas la moindre idée d'où tu vas et ça ne t'effraie pas. T'as peur de rien ce soir, tu te crois invincible. Au fond, t'es peut-être juste conne, ou trop naïve. Alice aussi était trop naïve. Un sourire vient fendre ton visage pourtant resté passif jusque là. C'est sombre, silencieux et t'es seule. On pourrait presque croire à un film d'horreur des années quatre-vingt-dix, à la projet Blair. Plus les minutes passent, plus t'as l'impression qu'on te suit, que quelqu'un d'autre se trouve dans les parages. Ce n'est pas ton lapin, les pas sont trop lents et peu pressés et puis toute manière, tu entendrais le tic-tac de son horloge. Hors, ce n'est pas le cas. Tu restes là, à t'inventer des putains de contes de fées alors que pas loin, se trouve peut-être ton meurtrier, un psychopathe qui te découpera morceaux en morceaux. Une fin plutôt tragique, mais tu auras au moins la chance de faire la une du journal. Une première. Tes membres sont engourdis et t'en viens à te demander si t'as pas pris autre chose. Tu passes ta vie à fumer joints après joints et jamais il ne t'es arrivé de te sentir ainsi. T'as du prendre un autre truc, quelque chose dont t'as plus le moindre souvenir, c'est marrant. Il n'est plus très loin, tu pourrais presque l'entendre respirer. Mais qu'est-ce que tu fous dans les bois à une heure pareil ? Machinalement, ta main vient se poser contre ta poitrine, où repose sagement ton portable. T'auras sans doute la chance de passer un dernier appel avant de crever. T'éclate d'un rire faible, presque inaudible. La situation arrive à être marrante, malgré tout. T'es pas folle - ou du moins pas assez - et tu vois bien un ombre passé rapidement à ta gauche. C'est peut-être un jeu, ou quelque chose du genre. Peut-être un autre taré de Montsimpa, complètement déchiré. Ça ne serait pas la première fois, ils ne sont pas rares dans les bois ceux-là. T'en fais même partie. « J'ai pas envie de jouer au loup. » Minaude-tu en souriant brièvement. Il ne t'a peut-être pas remarqué et toi, tu t'amuses à le chercher. Il, ça pourrait aussi bien être elle, ou les deux. T'as la tête qui tourne, c'est presque magique. T'es complètement stoned.


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