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« Regarde le, il est pas normal. » - « Arrête William, il est normal. Il préféré juste jouer avec les jouets de sa sœur c’est tout. » Mon père soupirais. Une nouvelle fois il venait de se rendre compte que je n’étais pas comme les autres garçons, aucune complicité avec lui mais bel et bien un intérêt pour les choses féminine. Je savais qui j’étais, ma mère et moi avons beaucoup parlé et je l’avoue, j’ai jamais cherché à être un autre homme. Mon père ne le comprenais pas et lorsque j’ai commencé à grandir j’ai dû faire des choses de mec pour plaire à mon père. « Drew ? Qu’est ce qui y’a ? » Je regardais mon père et le fixais avec courage. Je me devais de l’affronter, je devais vraiment lui faire comprendre que les voitures, les courses et la pêche ce n’est pas pour moi. Je ne suis pas ce genre de personne, moi la musique, la danse et bien évidemment les concours sont fait pour moi. « Je dois te parler papa. » Il me regardait avec incompréhension, j’essayais de prendre sur moi mais je me rendais doucement compte que je paniquais intérieurement. « Parler de quoi ? » - « Du fait que je sois pas celui que tu souhaites. » Je savais que je le décevrais, je savais qu’il voudrait plus me parler ensuite et qu’il me considérait plus comme son fils. Il ne supporte pas les homosexuels, les gens différent pour lui n’ont rien à faire dans notre monde. Il est égoïste et con. « J’ai du travail, je n’ai pas le temps. » - « Tu vas pourtant devoir m’écouter car maintenant je veux que les choses soit clair. Je t’aime papa, tu resteras toujours mon père quoi qu’il arrive mais je peux plus faire semblant tu m’entends. J’aime les hommes, je suis homo. Je n’ai pas peur de le caché et si j’ai voulu te montrer que je partage les mêmes loisirs que toi c’est simplement pour essayer de trouver une complicité avec toi. Tu n’as jamais cherché à me comprendre et maintenant j’en ai marre. Je veux chanter, danser et surtout gagner des concours pour être connu.» Mon père posa les outils qu’il avait dans les mains, je vis ces dents ce serrer et le voyant s’approcher de moi je le vis alors me regarder avec un air plus que sérieux. « Très bien, maintenant que tu as parlé tu sors de mon garage et tu dégage de ma vue. Je n’ai plus de fils à présent et sache une chose, j’aurais su que tu aurais une tapette je ne t’aurais jamais appelé mon fils. » Je le regardais, mes larmes monter et ne voulant pas lui faire la joie de pleurer devant lui je quitter le garage en prenant soin de plus jamais lui adresser la parole. En quittant le garage je savais qu’en cet instant je n’avais plus de père.

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L’internat, ma survie. J’ai jamais été aussi heureux que pour mes années lycée et collège. J’ai pu grâce à eux aller en internat et ce fus une véritable délivrance pour moi. Ma mère ne supportait pas notre rupture avec mon père et pour moi c’était une liberté que je ne pouvais tout simplement pas refuser. Je suis rentrée dans une sorte de chorale et j’avoue qu’au début j’étais assez distant, je ne trouvais pas mon compte et je n’arrivais pas à m’insérer dans le groupe mais lorsque j’ai commencé à chanter et à voir que je devenais celui qui était le « leader » je ne pouvais tout simplement que me lâcher un peu plus. « Drew, tu crois qu’on va gagner le concours ? » Je souriais. « Pourquoi pas ? On a des chansons parfaites et je ne suis là alors … Pas de panique ! » Mes partenaires n’était pas vraiment sur d’eux mais lorsqu’il aller sur scène tout changer. Le public, la danse ou même la musique change les gens, quoi qu’on dise on arrive tous à un moment donner dans notre vie à un carrefour. On se demande comment pouvoir en sortir et pour ma part la solution est simple, suivre la musique et dans un pas de danse vous y êtes arrivé. J’ai un souhait et je veux qu’il se réalise, être professeur de musique et devenir célèbre. Pourquoi ? Parce que je sais que j’ai les compétences, je ne sais pas comment j’y arriverais mais je quitterais tout pour le faire. Quoi qu’il arrive personne ne pourra se mettre sur mon chemin, enfin du moins, ce que je pensais bien évidemment.Commençant à courir je sentais mon cœur accélérer au fur et à mesure. Je me demandais pourquoi j’avais bu et surtout pourquoi j’avais emprunté cette ruelle. « Pourquoi tu t’enfuis ? Tu sais que t’es mignon en plus ? Franchement tu ne devrais pas courir comme ça, c’est toujours tentant de poursuivre ces proies. » Je le regardais totalement perdu et ne comprenant pas vraiment ces paroles. « T’es qui ? » Il riait avec sadisme et je fronçais le regard. « Ton pire ennemi c’est certains. » Le poussant violemment je commençais à courir à nouveau avant de le voir arriver vers moi à une vitesse surhumaine et sans comprendre je sentais une douleur puissante ce faire dans mon cou, une morsure. Je ne réaliser pas mais je crier, j’avais peur et sans chercher plus longtemps, lorsque je sentis une place libre pour partir je commençais à repartir doucement, essayant de me concentrer avant de le voir à nouveau devant moi et me forçais à boire son sang. Je ne savais pas pourquoi et essayant de recracher celui-ci je n’eus le temps de rien avant d’avoir un trou noir et de me réveiller le lendemain matin avec une tête énorme et une faim surhumaine. Il m’aura fallu que quelques jours pour comprendre quel être j’étais devenu. Je ne pouvais pas sortir la journée, le soleil me brûle les yeux et la peau, je ne peux pas manger comme avant car cela ne me nourrit pas et lorsque je suis en colère des crocs sort de ma gencives. Je suis un vampire et cet homme qui a osé me mettre ainsi n’a même pas eu le courage de rester et de m’aider, il a gâché ma vie et aujourd’hui si je le revois je serais capable de le tuer.

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Tous mes rêves ce sont envolés depuis ma transformation, je fais quelque cours du soir pour des gamins et je l’avoue, je suis loin d’être enthousiaste à cela. Ils sont nuls et en plus de cela j’ai un élève qui ne sait pas jouer de guitare, que dois-je faire ? Rien. Je ne peux rien faire, alors je fais la fête, je bois et je couche à droite et à gauche avec des femmes parfois mais surtout des hommes. Je ne cache pas mon homosexualité mais bien entendus mon côté vampire reste en moi bien enfouit et je bois tous les jours ma petite boisson qui me nourris quelque peu pour éviter de faire des conneries. Il m’est bien sur arrivé à croquer le cou de jeunes femmes ou d’hommes pour me nourrir, bien sur leur mémoire était la secondes d’après, effacer. Je ne pouvais pas risquer qu’on me reconnaisse. Ma vie est devenu un cauchemar mais je bois et danse pour oublier, dans les moments de blues je chante et j’essaye de reprendre vie avec la musique, cela ne marche pas tout le temps mais il est rare que je sois vraiment en déprime, la seul chose qui me manque c’est bel et bien l’amour. J’ai envie de rencontrer un homme qui puisse me faire partager sa vie, qui pourrait aussi me rendre heureux et me faire oublier ce côté vampire en moi. J’ai besoin de quelqu’un à mes côtés, c’est tellement agréable de se réveiller avec quelqu’un chaque matin, pas un visage différent à chaque fois, mais bel et bien notre petit ami.

chou-chouuuuuu :rafou: