DOUCEUR & MELANCOLIE ໙ Marilyn & Cannel
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DOUCEUR & MELANCOLIE ໙ Marilyn & Cannel

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MessageSujet: DOUCEUR & MELANCOLIE ໙ Marilyn & Cannel DOUCEUR & MELANCOLIE ໙ Marilyn & Cannel EmptyLun 1 Oct - 15:56

"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées; Mon paletot soudain devenait idéal; J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal; Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course, des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou. Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques. De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !”
Arthur Rimbaud

Plus rien ne sera jamais comme avant. C'était une effroyable évidence, pourtant, je n'arrivais à m'y faire, errant avec peine dans les ruelles sombres de la ville, afin d'y recouvrer une sorte de paix intérieure qui m'avait toujours fuit. De coutume je ne me déplaçais jamais à pied mais, aujourd'hui j'en avais eu l'irrémédiable besoin, comme s'il me le fallait désespérément. Par ailleurs, c'était sans aucun doute l'adjectif qui me collait le mieux à la peau ses deniers jours ; j'étais désespéré. Elle me manquait, ma peine grandissait chaque jour durant qui se rapprochait de la date fatidique : celle de sa mort. J'aurais tant aimé pouvoir encrer une dernière fois mes prunelles dans ses énormes billes chocolat, d'une clarté prodigieuse, laissant transparaître sa magnifique âme de femme-enfant. Eden, ma douce, la femme de mon existence, celle qui s'était évanouie bien trop vite. Je ne me souvenais à peine du goût de ses lèvres sur les miennes. Fort heureusement, chaque fois que j'arpentais le ciel du regard, j'y percevais son magnifique visage, son regard bienveillant et protecteur me jaugeait avec douceur et amour. « Tu me manques. » Je murmurais alors, postant mon regard assassin empli de larmes sur le drapé d'étoiles qui me surplombait. « Tellement ... » Comme chaque jour depuis sa disparition je m'étais rendu au petit matin sur sa tombe alors que la rosée faisait son apparition sur la végétation environnante. Des roses rouges anciennes, éclatantes, ses préférées. « Elles expriment toute la passion que tu ressens à mon égard mon amour. » M'avait-elle toujours répété, un sourire fendant son magnifique visage de poupon en forme de cœur. Je ne pouvais que lui répondre par un doux baiser, que je lui avais encore laissé aujourd'hui même, écrasant mes lèvres froides et humides sur le marbre de sa tombe. « Je t'aime. » Avait fendu l'air alors que je me trouvais seul dans le cimetière de Montsimpa. Alors, je continuais à errer en foulant l'asphalte trempé à cause des dernières inondations. Perdu, un son au loin attira toute mon attention, du piano. Comme j'aimais cet instrument béni des dieux qui avait la capacité d'entrainer n'importe quelle âme dans sa douce mélodie. Attirer par celui-ci, je marchais à présent en ayant le but de trouver cette personne qui jouait divinement bien. Ce fut devant « Aux guitares hurlantes » que ma marche s'arrêtait. Pénétrant le lieu dit en poussant la vieille porte en bois grinçante, une atmosphère chaude m'enveloppa comme un nourrisson dans une couverture douce, bien chaude dans son couffin. Détachant avec une rapidité déconcertante mon manteau, je m'approchais du bar, réclamant un whisky sans glace avant de m'installer sur l'un des tabourets. Faisant un rapide état des lieux, je remarquais enfin le somptueux piano, trônant sur la scène, une personne laissant ses doigts délicats voler au-dessus des touches, les frôlant à peine. « Qui est-ce ? » Demandais-je alors au barman sans même prendre la peine de le regarder. « Je ne sais pas, soirée ouverte. N'importe qui peut monter sur scène et jouer. Si ça vous intéresse n'hésitez surtout pas. Voilà votre whisky. » Je l'écoutais à peine lorsque je réalisais que j'avais pénétré cet endroit afin de connaître la personne qui jouait ainsi du piano. La tristesse me faisait décidément faire des choses auxquelles je n'étais pas habitué.
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MessageSujet: Re: DOUCEUR & MELANCOLIE ໙ Marilyn & Cannel DOUCEUR & MELANCOLIE ໙ Marilyn & Cannel EmptyVen 5 Oct - 10:31

Rencontre musicale
Marilyn & Cannel.


J'avais décidé de me rendre dans ce petit coin sympa, au bout de la rue, j'aimais m'y rendre, en essayant de garder mon anonymat. Il y avait cet immense piano à queue que je trouvais sublime, et cette ambiance cool et détendue qui me faisait tellement de bien. J’étais habillé simplement, pas de robe de couturier ni même de bijoux en diamants. Juste un t-shirt et une jupe, que je portais taille haute, mais j’avais quand même fait attention à mes chaussures, de beaux escarpins noirs avec quelques strass sur le talon. Une fois dans la salle, je me dirigeais vers le bar et demandais au patron si je pouvais jouer un peu. Le but de cette petite scène installé en plein milieu des tables étaient de permettre à toutes les personnes qui passaient du temps ici de jouer un peu de la musique. En rentrant, je n’avais pas entendu de hurlement provenant de fan complètement surpris de me voir, non, rien du tout. Ce sentiment était parfois si bon, que j’aurais presque voulu faire disparaitre ma célébrité. Après m’être confortablement assise sur ce tabouret en cuir, je regardais les touches et me mis en tête un magnifique morceaux de piano, puis, je commençais à jouer.



Après avoir finit de jouer, je me levais et regardais au plafond, comme une mélancolie venait de s’installer en moi. Ce morceau était si beau, quand je le jouais, il me rappelait tant de chose. Bien évidemment, après que j’ai joué, les personnes qui étaient dans le bar me reconnaissaient. Après avoir signé quelques autographes ainsi que pris des photos. Je pris la direction du bar, puis je pris un grand café. Après m’être installé, j’attendais qu’une nouvelle personne aille jouer pour l’écouter.


© Mzlle Alice.

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MessageSujet: Re: DOUCEUR & MELANCOLIE ໙ Marilyn & Cannel DOUCEUR & MELANCOLIE ໙ Marilyn & Cannel EmptyJeu 11 Oct - 19:21

"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées; Mon paletot soudain devenait idéal; J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal; Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course, des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou. Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques. De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !”
Arthur Rimbaud

La quiétude de l'atmosphère était surprenante. Nous étions en état de grâce alors que nous écoutions sans faire le moindre bruit la personne qui jouait divinement bien du piano. Je n'avais jamais entendu une si belle mélodie dans ce bar, pourtant, j'y passais de longues soirées à me remémorer des souvenirs que j'aimerais occulter. De coutume, peu de personnes se postaient devant ce prodigieux instrument, même moi je n'avais jamais osé m'asseoir sur ce tabouret alors que j'aimais tant en jouer lorsque je me retrouvais dans mon immense demeure. Seul, je composais sans cesse alors que la nuit tombait avec douceur sur Montsimpa. Durant un temps j'avais désiré être un virtuose mais, étant immortel je n'avais pu réaliser ce doux rêve. Non, je devais m'interdire tout ce qui pouvait me rendre de près ou de loin heureux, je n'avais le droit de l'être. J'écoutais donc ses notes s'accrocher dans l'atmosphère alors que les doigts de la pianiste se mouvaient au-dessus des touches avec tant de facilité que j'en étais ébahis. Je ne connaissais cette personne mais, elle semblait célèbre aux vues de ses pensées et de ses fans réalisant qui elle était. Je sortais trop peu, m'étant arrêté je devais bien l'admettre à la musique des années 50 je m'occupais trop peu du monde qui m'entourait hormis pour la technologie. Par ailleurs, lorsque je montais dans mon immense limousine, il n'y avait aucun son hormis celui du cœur de mon chauffeur qui se voulait ses derniers temps récalcitrant. J'avais eu raison de lui dire de passer quelques examens à l'hôpital, je lui avais évité une mort certaine. Un pontage, voilà ce qu'il avait subi il y a quelques semaines alors que j'avais eus le droit à un jeune qui venait tout juste d'avoir son permis et qui pensait conduire une Ferrari. Evidement, il n'avait pas fait plus d'une heure et mon portier avait pris sa place.
Non, les nouveaux styles musicaux ne m'intéressaient guère, la pop et toutes ses variantes n'avaient décidément aucun attrait à mes yeux et pourtant, ce soir, je me sentais renaître à travers cette mélodie. L'homme que j'étais autrefois faisait une très nette réapparition alors que je l'écoutais, captivé. La mélodie s'achevait bien trop rapidement à mon gout et un rictus d'amertume se formait sur mes lèvres. Soupirant, je me retournais pour faire face au barman qui attendait, impatient la star afin de lui offrir un verre et de lui demander un autographe. Minable. Avalant d'une traite le poison remplissant mon verre, je regardais avec dégout le barman qui n'arrivait pas à décrocher un mot à la jeune femme s'étant assise à mes côtés. « Ouvrez la bouche. » Avais-je envie de lui asséner mais, je ne pipais mot, tournant ma tête pour voir enfin le visage de cette inconnue. Faisant une rapide inspection de son minois harmonieux et de ses prunelles claires et magnifiques, je déposais mon verre sur le bar en disant au barman : « Ses consommations sont pour moi. Mettez-moi la même chose. » Tapotant sur le bar une mélodie que j'avais moi-même confectionné je jetais de nouveau un regard à cette personne toujours aussi inconnue. « Pardonnez-moi mais, je ne sais absolument pas qui vous êtes. Je me nomme Cannel, à qui ai-je l'honneur ? Vous jouez divinement bien du piano. Je n'ai pas entendu quelqu'un jouer ainsi depuis bien longtemps. » Et c'était peu dire puisque j'avais plus de cent vingt ans. Un léger sourire empli de malice s'inscrivait sur mon visage alors que je la fixais toujours, attendant une réponse.
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