Chercher les arcs-en-ciel. (iason)
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Chercher les arcs-en-ciel. (iason)

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MessageSujet: Chercher les arcs-en-ciel. (iason) Chercher les arcs-en-ciel. (iason) EmptySam 3 Nov - 17:37

Cherche les arcs-en-ciel. Ta vie manque cruellement de couleurs.
Le problème quand on est schizophrène et que l'on développe une double personnalité, c'est qu'on choppe le double d'emmerdes qu'une personne normale peut accumuler. Et forcément, on est deux dans la course au bonheur. On a le double de problème, mais il y a qu'un chemin qui mène au bonheur. Alors, on doit se battre pour gagner. Pépie a déjà commencé à courir que moi je cherche encore où est la ligne de départ. Je la cherche. Mais je la trouve pas, alors je me contente d'observer les gens. Je les regarde avec leur grand sourire et leur niaiserie à en faire pleurer les plus sentimentaux. C'est dégueulasse. Déprimant aussi, mais surtout dégueulasse. A mes 16 ans j'ai cru avoir chopé une maladie. Ce genre de maladie de laquelle on n'en sort pas indemne. Pépie c'est le virus, elle me contamine mais personne ne voit rien. Personne ne voit jamais rien parce que personne ne sait que j'existe. Je suis comme un fantôme, la fille invisible. Celle qu'on prends pour une chaise. Je sais même pas ce que c'est le bonheur. Parfois je m'assois sur un banc, comme maintenant, et j'observe les gens. C'est fascinant tout ce qu'on peut découvrir en étant assise sur un banc. Avant je croyais que le bonheur ça s'achetait. Dans les supermarchés, sur e-bay, sur zalando, à ikéa. Les gens sont heureux quand ils en sortent. Alors je suis rentrée dans un supermarché, pour voir, pour acheter du bonheur. Entre le rayon papeterie et le rayon des jouets. Mais il y a rien là-bas. Sauf des emmerdes et des couples qui s'engueulent. Aucune réduction. Moins 10% sur les sourires. Rien. J'ai fini par sortir en ayant acheté un morceau de steak et du dentifrice. Voilà à quoi ce résume mon bonheur, un morceau de viande et de la pâte à la menthe. C'est con, je déteste la menthe.

J'ai les genoux qui s'embrassent, et un haut le cœur qui me prends dans la gorge. « Assis-toi et mets ta tête entre tes genoux. » me souffle la petite voix. Alors je lui obéis, comme un pantin. Parce que c'est ce que je suis avec Pépie. Un foutu pantin, une poupée qui fait ce qu'elle m'ordonne de faire. Je la vois au loin qui court, elle tend la main pour toucher le bonheur. Et comme toujours, cette égoïste le touche sans même penser à se retourner pour me voir, ni même pour m'aider. La poursuite du bonheur, c'est comme le Monopoly, parfois on tombe sur l'avenue des Champs Élysée, et puis parfois on va en prison. Si j'avais le droit d'y jouer, je suppose que je finirai en prison, et Pépie serait au troisième étage de la Tour Eiffel. Un double, je sors. Mais je n'ai pas de chance au dé, alors j'attends le prochain tour. « On va peut-être voir Aeron aujourd'hui. » Elle me dit cela tous les jours. Doux mensonge. Jolie absurdité. On ne le verra pas. On ne voit jamais personne d'ailleurs. Sauf Connie. Connie la camé, la blonde désinvolte et effarouchée. La blonde de Pépie. Et il y a Iason. Lui aussi, on le voit parfois. Il est entré dans la vie de Pépie avec sa gueule d'ange, sa tignasse en bataille et son sourire de voyou. Il est entré dans sa vie comme on rentre dans un supermarché. Et peut-être qu'il espère trouver le bonheur. Sauf que lorsqu'il vient s’assoir à côté de moi sur le banc, il est probablement persuadé que je suis Pépie. La fille heureuse, celle qui respire la joie de vivre et qui dégouline de bonne humeur. Raté. Il vient de tomber sur la fille qui ne parle pas, et broie du noir. La fille qui regarde les gens passés. « Sois gentille avec lui. » Je soupire, indifférente. Indifférente aussi bien à Pépie qu'à l'étranger assit à mes côtés. « Il y a d'autres bancs. » Je m'autorise à parler, comme ça, je balance ça juste pour lui faire comprendre que sa présence n'est pas désirée. Pas par moi en tout cas. Je pense pas à le saluer, c'est inutile, il repartira aussi vite qu'il est arrivé. Mais il reviendra. Il revient toujours. Pour Pépie. On revient toujours pour Pépie.
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MessageSujet: Re: Chercher les arcs-en-ciel. (iason) Chercher les arcs-en-ciel. (iason) EmptyDim 4 Nov - 21:58

Some nights, I stay up cashing in my bad luck †


Parfois on se demande comment on a fait pour en arriver là, par quel chemin on est passé pour arriver devant ce mur de brique, qui c’est peut-peut refermer sur toi. Tu étouffes, tu cries, tu cherches à escalader les briques mais tout ce que tu réussis à faire c’est de te blesser alors tu restes assis par terre, les genoux collé contre ta poitrine, te balançant petit à petit. Tu te sens seul, mais ce n’est pas ce que tu cherchais au fond de toi ? N’être déçu par personne. Tu imaginais les murs se rapproché, la nuit tomber, tes cris commençaient à être étouffé par les murs. Cette sensation tu l’as tous les jours, tous les jours tu te dis que tu n’as pas fait les bon choix, mais c’est trop tard alors tu continues de tracer ta route, sans jamais te retourné c’est trop déprimant à voir. Aujourd’hui tu essaies de partir sur de bonnes base, mais ce passé te rattrapera toute ta vie, alors tu l’enfermes à doubles tours dans un tiroir au fond de ta mémoire en priant pour qu’il prenne la poussière. Aujourd’hui tu avais rendez-vous, avec Pépie, tu étais content d’y aller et de la voir, mais l’humeur pour le moment ne te montrait pas que l’était vraiment. C’est en trainant les pieds que tu es sorti de chez toi avant de marcher de longue minutes dans les rues, en flânant. Tu tournais la tête dans une rue tu voyais un tas de cartons, tu savais que quelqu’un couchait là tous les soirs, comme toi à une certaine époque, la nostalgie t’envahissait une nouvelle fois, les larmes te montaient aux yeux, et les gens dégainaient leurs appareil photos, tu as signé deux autographe avant de sauter dans un taxi. La tête posée contre la vitre, tu fixais les buildings défilés, les gens qui continuaient à vivre. Toi dans le taxi tu avais l’impression que le temps c’était arrêter, que tu faisais du surplace.

L’impression que tu avais vécu toute ta vie dans ce taxi, tu étais pressé de sortir, comme si tu n’avais pas respiré avant d’y entrer. L’air te manque. Tout était confus. Tu as marché les derniers mètres, tu avais envie de courir, de ne plus jamais t’arrête, d’être le forrest Gump des temps modernes, être moïse qui a partagé les eaux, Kurt Cobain pour son talent, Obama pour sa bien vaillance, James Bond pour avoir le droit de tuer. Mais tu es simplement toi, une célébrité inconnue et connue aux yeux des autres. Tu t’es arrêté devant ce banc, elle était déjà là, tu as affiché ton sourire celui que tout le monde avait envie de voir, pas ta tronche de perdu de la vie. « Il y a d'autres bancs. » Tu as tourné la tête, tu l’as fixée de haut en bas, c’était bien elle, tu ne l’avais confondue avec personne. « Pépie ? Euh.. on avait rendez-vous »
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MessageSujet: Re: Chercher les arcs-en-ciel. (iason) Chercher les arcs-en-ciel. (iason) EmptyMer 7 Nov - 10:48

Cherche les arcs-en-ciel. Ta vie manque cruellement de couleurs.
« Je pense que Iason est comme nous Juno. Vachement triste à l'intérieur, mais heureux à l'extérieur. » confie Pépie distraitement. Quand j'étais enfant j'ai vu un oiseau tomber de son nid un jour. Vous savez, ce genre d'oiseau un peu con qui pense que en sautant il va s'envoler. Sauf qu'il ne s'est pas envolé, il s'est juste écrasé sur le sol. Il n'avait même pas une plume sur le caillou le moineau et il se prenait déjà pour Dieu. Pathétique pensée. Mais j'avais jamais vu d'animaux morts, alors je me suis approchée, pour le voir. Il n'était pas encore décédé, mais n'était pas totalement en vie non plus. Une personne normale l'aurait probablement mit dans un carton et s'en serait occupée. Mais c'est pas ce que j'ai fais moi. Je me suis assise à côté de lui, et je lui ai parlé. A cette époque il n'y avait aucune voix dans ma tête, et à cette époque ma seule question existentielle était de savoir si je voulais des tartines à la confiture ou au chocolat pour le goûté. Aujourd'hui je crois que je suis comme l'oiseau, superficielle à penser que je pourrais m'envoler, mais au final, je saute et m'écrase comme une merde au sol. C'est triste, parce que je suis entrain de mourir et personne ne le saura jamais. Qui devinera que Juno Stark est morte ? Personne. Parce que je suis seulement la messagerie, la voix off dans les documentaires animaliers, la voix féminine dans les GPS. J'existe pas. Je suis qu'un produit de consommation qui sert à rien. Je loue mon corps à une hippie qui porte un nom pourri. Même le type de chez Carglass tout le monde connait son nom, même ceux qu'on pas de voiture. Alors ouais, je suis jalouse de Olivier de chez Carglass. Parce que lui, on sait son foutu prénom. Juno, personne ne la connait. J'aimerai être la pub Ipod. Être un produit de consommation que tout le monde s'arrache et qui rend les gens heureux. Mais je suis seulement Juno, la fille invisible. La poupée de chiffon. Et Iason me le rappelle doucement en prononçant le prénom que je déteste le plus au monde. Celui du virus. « Pépie ? Euh.. on avait rendez-vous. » Admire Pépie, il s'adresse à toi. A toi, même pas à moi. Tu es Olivier de chez Carglass, et moi Madame François. « Qui est Madame François ? » Justement. Professeur de mathématiques, dernière année de lycée. Mais tu vois, personne ne sait qui c'est, comparé à toi, la célébrité dont tout le monde à le nom au bout des lèvres. « Fais toi un compte facebook, tu auras des amis toi aussi. » Là, à cet instant, suite à la remarque de Pépie, je n'ai qu'une envie, c'est celle de verser ma larme. Oui, j'ai envie de chialer, comme une gamine de douze ans à qui on aurait volé son stylo préféré. Mais je pleure pas, parce que j'aimerai au moins sauver ma fierté dans la chute. « Oui oui, désolée j'étais ailleurs. » Et je fais un geste vague avec ma main pour ponctuer la phrase. « Souris voyons. » Mais je sais pas sourire non plus. A l'école, ou au lycée il n'y avait pas ce genre de cours, alors en reportant mon attention sur Iason, je me demande comment il fait pour sourire. Quel est son secret ? Je suis jalouse, j'ai envie de sourire comme lui et avec lui. Allez Iason apprends-moi à sourire. Apprends-moi à être heureuse. Vends-moi des sourires en pagaille. T'es allé dans quel magasin toi ? « Il est peut-être allé à Ikéa. » Peut-être. « Ou alors il s'est acheté un Ipod. » Peut-être aussi. Je pose ma main à la commissure de mes lèvres, cherche le processus pour faire un smiley heureux, mais il y a rien qui vient. Le seul smiley que mon visage sait exprimer c'est deux points et une parenthèse ouverte. La tristesse. Je finis par me lever et debout, face à Iason, je laisse échapper un soupire avant de demander tout bêtement : « On va marcher un peu ? Je te fais visiter le camping ? »
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