I never you looked the same way as the other girls

Je ne m'étais pas retrouvé dans un telle situation depuis longtemps. J'avais le choix entre, soit partir en courant ou alors, payer les frais. Seulement, ça m'embêtais légèrement de payer quelque chose que je n'avais pas fais ou pire, que je n'avais pas acheté. Pourtant, ces choses là, elles arrivaient qu'à moi. Et le pire dans tout ça, c'est que ça me tombait dessus, toujours au mauvais moment. Essayant de régler le problème, j'en avais assez marre que cette vendeuse me répète sans cesses. « Monsieur, vous devez payer cet article ! » Elle était conne ou quoi ? Cela faisait maintenant plus d'un quart d'heure qu'elle n'était foutu de me croire. M'énervant légèrement, je répliqua en force. « Bon écoutez, j'vais pas vous le répéter encore une fois ! Je ne paierais pas cette chose car je ne l'ai absolument pas volé ! » M'accuser de vole était la pire chose qui pouvait m'arriver. Je n'avait jamais volé de ma vie et ce n'était pas à vingt-six ans que je ferais un acte pareil. C'était surement une mauvaise blague d'un débile qui n'avait rien à faire de sa vie. Et le pire, c'est que la vendeuse, ne lâchait pas l'affaire. « Vous ne partiez pas, tant que vous n'aurez pas réglé ! » Elle voulait ma mort cette femme ? C'était sûr, je ne reviendrais plus dans se magasin - très nul au passage. Je fouillais mon jean, comme si je trouverait 100 dollars. J'étais à bout de nerfs, je sortis un billet de 10 dollars et lui posa devant ses yeux. « Tenez vos dix dollars à la con ! ». Ma journée venait de mal commencer. En partant, je pris la peine de prendre la crème anti-ride que j'avais soit disant volé. Qu'est-ce que je ferais bien avec ça, sérieux.

Le samedi était mon jour préféré. C'était sûrement parce que c'était mon seul jour de congé, dans la semaine. Errant dans les rues de Montsimpa, je glissais lentement mes mains gelées dans mes poches remplies d'un tas de choses. Alors que mes pas s'accélèrent , mes joues devînt alors rapidement rose. Il faisait froid, le temps changeait de jour en jour. Tandis que les feuilles continuaient de tomber rapidement, l'hiver arrivait à grand pas. Je déambulais donc dans les rues. Mes yeux contemplaient avec envie toutes ses vitrines ou étaient exposées de nombreuses pâtisseries que brûlais d'envie de manger. Tandis que mes yeux parcouraient la vitrine, j'avais décidé d'y entrer. J'étais ressortis très vite avec deux petites tartes aux fraises dans les mains. Bien sur, Je ne comptais pas les manger toutes les deux. « Toc ! Toc ! » J'avais pas mal l'habitude de venir toquer à cette porte et cela faisait plus d'une semaine que je ne l'avais pas fait. La porte s'ouvrit, laissant place à ma brune préféré. « humm, une bonne tarte aux fraises, dis moi que ça te fait plaisir .. J'ai pas envie de repartir avec cette tarte dans la figure, hein. »

« Jaiz', je sors ! » La grâce incarnée ou ma petite soeur Maya qui hurle dans l'appartement. Merci soeurette, tu ne veux pas répéter ? Je suis certaine que dans le hall ils ne t'ont pas bien entendu. « D'accord, mais ne rentre pas trop... » Trop tard. La porte vient de se refermer, laissant un calme de mort dans la pièce. Pfiou, j'ai beau l'adorer, mais cette petite est parfois très envahissante. Trop envahissante. Je soupire, ferme les yeux et me laisse tomber sur le lit. On peut dire ce qu'on veut, avoir à charge sa petite soeur pas encore majeure, c'est un sacré boulot. Surtout quand elle n'en fait qu'à sa tête. Je dressai la liste de mes possibilités pour cette fin d'après-midi. Sortir ? Dehors, le temps était bien trop frais pour oser s'y aventurer, d'autant plus que je n'avais rien à faire de particulier à l'extérieur. Rester ici ? L'idée me tentait bien, mais seule, la liste des choses à faire était plutôt restreinte. Finalement, je décidais que j'étais très bien comme ça, allongée sur le lit. Peut-être bien que c'était l'heure de faire une petite sieste. Enfin de compte, je finis par me lever. La dernière chose que je voulais, c'était finir vieille fille, couchée à vingt heures, mangeant de la soupe même au p'tit déj. Je me déplaçais jusqu'au salon où je finis par m'installer, pot de glace à la main, cuillère dans l'autre, devant la télé. Il n'y avait rien de particulier mais c'était plutôt distrayant de tomber sur des rediffusions ou sur ce genre d'émissions, où une fois que vous êtes posé devant, impossible de vous en détacher. Enfin ça, je n'ai pas le temps d'en profiter, puisqu'on sonne à la porte. Avec un sourire, je suis pratiquement sûre de trouver Maya qui a sûrement dû oublier ses clés. « Maya, il faudra vraiment que tu apprennes à être... » Finalement, ce n'est pas Maya que je trouve derrière la porte. Emrys. Qui d'autre ? Je souris légèrement en voyant qu'il n'est pas seul et qu'il a pensé à apporter de quoi manger. Mais comme toujours, c'est la méfiance qui reprend rapidement le dessus. « Je ne sais pas, tu as fait quelque chose pour le mériter ? » Je jette un coup d'oeil à ces tartes, c'est vrai qu'elles m'ont l'air délicieusement bonnes. Puis je le laisse rentrer. Après tout, il a l'habitude. Je me dirige vers la cuisine où j’attrape deux assiettes et de quoi manger. « Tu as trouvé le moyen de te perdre entre chez toi et chez moi ? Ce n'est pourtant pas si loin... » Et déjà, les reproches. Enfin, pas tellement, parce qu'aujourd'hui, je n'ai vraiment pas envie de me disputer. Cette phrase, c'est sûrement le meilleur moyen que j'ai trouvé pour lui dire qu'il m'a manqué. C'est vrai, je me retourne vers lui, je l'observe attentivement, et tout ce qui me vient à l'esprit, c'est que je ne sais pas comment j'ai fait pour me passer de lui si longtemps.

Sydney ? :D Moi qui croyait qu'on était à Montsimpa
c'est archi nul, désolée

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Etant toujours sur le pallier de sa porte, je me demandais déjà comment cette journée allait-elle se terminer. Cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas croisé Jaiz et j'avoue qu'elle m'avait vraiment manqué. On s'était sûrement quitté sur une dispute car les fois où nos soirées se finissent bien, c'était très rare. J'avais toujours dans mes mains, deux tartes aux fraises qui me donnaient fortement envie. Il ne restait plus que quelques secondes avant qu'elle n'ouvre la porte et je sentais déjà en moi, une grande envie de la prendre dans mes bras. La porte venait de s'ouvrir et je ne pouvais m'empêcher d'afficher sur mon visage, un sourire en voyant son magnifique visage. Mais, à peine avions-nous passés 30 secondes ensemble, que les reproches avaient déjà été lancés par Jaizlynn. Elle me rendait fou. A la fois par ses yeux envoutant, mais aussi par son caractère de cochon. Jaiz devait sûrement m'en vouloir de ne pas être passé la voir cette semaine. Avec le boulot, j'avais vraiment du mal pour sortir et le soir, je préférait dormir. Mais, je savais qu'au fond, elle comprenait et ne m'en voulait pas. « huem .. oui, je te ramène une tarte aux fraises toute fraîche, je te fais une surprise car .. Je pense que tu ne m'attendais pas ? Alors ouais, j'ai plutôt mérité une bonne journée avec toi. » Je ne savais pas encore si elle avait prévu de faire quelque chose de sa journée. Il était maintenant trop tard pour prendre une décision de quoi faire car j'étais là et je n'allais pas la laisser filer sous mes doigts. Alors que j'entrais dans son chez elle, la belle brune se dirigeait vers la cuisine afin d'apporter deux assiettes. J'allais rejoindre Jaizlynn dans la cuisine. Je glissais mes mains dans mes poches, écoutant une nouvelle fois, des reproches de mon interlocutrice. Je soupirais légèrement, la regardant d'un air assez désolé. « Jaiz .. Tu sais que si j'aurais pu je serais passé bien avant. Cette semaine j'avais vraiment pas le temps. » Je m'approchais d'elle doucement, retirant mes mains de mes poches afin de les poser délicatement sur son visage. J'avais alors son visage si doux entre mes mains, je pouvais mieux apercevoir ses yeux briller et ses pommettes rosés. « Tu m'as manqué Jaiz mais je suis là maintenant. Et tu sais de quoi j'ai envie là ? De tarte aux fraises » Je lâchais doucement le visage de la jolie brune avant de lui prendre des mains une assiette et d'y poser ma tarte.

Je soupire. Pour une fois que l'on ne s'était pas quittés sur une dispute, voilà qu'il fallait que je gâche tout. Comme d'habitude. C'était le même cercle infernal encore et encore, celui qui vous plongeait dedans peu importe ce que vous fassiez. Et même quand on a conscience d'être à l'intérieur de cette spirale, quand on sent que si l'on ne fait pas attention, tout pourrait bien changer du tout au tout, il est vraiment très difficile de remonter à la surface. « Jaiz .. Tu sais que si j'aurais pu je serais passé bien avant. Cette semaine j'avais vraiment pas le temps. » Au fond, je sais que c'est vrai, qu'il a raison. J'aurais pu lui reprocher de ne pas avoir téléphoné, j'aurais pu lui reprocher tout ce qui n'allait pas dans ma vie ou dans celle du voisin, au fond ça n'aurait pas changé grand chose, si ce n'est qu'empirer la situation. Il fallait en profiter tant que les choses étaient calmes. Je souris faiblement, il fallait que je me reprenne rapidement et que tout ça cesse enfin. « D'accord, je suis désolée. » Je ne suis pas énervée, je ne suis pas triste non plus. En fait, je suis plus fatiguée qu'autre chose. Je me demande souvent pourquoi on n'agit pas comme tout le monde, pourquoi on ne se contente pas d'être dans les bras de l'autre à longueur de journée. Pourquoi il faut toujours que l'on se dispute, que l'autre ait raison. On passe tellement de temps à chercher la petite bête que j'en viens parfois à me demander si tout ça n'est pas une belle et grosse bêtise. Vous savez, celles que vous savez que vous être en train de commettre, mais qu'il faut tenter tout de même. Celles, qu'au final, on finit par regretter. Je glisse mon regard vers lui tandis qu'il tient mon visage dans ces mains, je mime une moue renfrognée puis finalement, nous allons manger sur le canapé du salon. « Alors, comment c'était ta journée ? » C'était certainement la question la plus banale du monde, mais il fallait bien commencer par quelque chose.