flashback, il y a quelques temps de cela. ► Ma tête était noyé sous une marée de question les unes plus compliqués que les autres. Pourquoi moi ? Pourquoi pas un autre ? Pourquoi maintenant. Mais il fit taire rapidement mes questions de ma tête. Je sentis sa langue s’insinuer dans ma bouche et j’eu l’envie de le sentir un peu plus contre moi. Nos langues se goutaient, s’échangeaient en des ballets endiablés qui me faisaient perdre la raison. J’aurais pu devenir fou par cette seule chose. Lorsqu’il fit descendre sa main entre mon entrejambe, je frémis. C’était diablement bon, et excitant à la fois. Sentir sa main contre moi, le fait qu’il me domine de toute sa grandeur. C’était un sentiment qui me rassurait. Etre dominer ne me dérangeait pas, bien au contraire. Je laissais un gémissement s’échapper d’entre mes lèvres, en voulant plus que cette simple main contre moi. Aussitôt j’ouvris mes cuisses et retrouva la chaleur de Sévan près de moi. Nos bas-ventres à la même hauteur. Trop excité, j’essayais d’ôter sa ceinture mais il me stoppa. Je levais les yeux surpris. « Nous avons tout notre temps » Un petit sourire naquit sur mes lèvres et je m’employais à défaire sa chemise, les mains tremblantes. J’avais extrêmement chaud, et passant mes doigts contre son torse, je pus entendre les battements de son cœur. Je laissais quelques instants en suspend cette main contre son corps et le regardais. Sans rien dire, juste par les yeux. Puis sans autre mesure m’embrassa. Je goutais ses lèvres avec délice puis il baisa mon menton puis ma pomme d’Adam pour descendre encore plus. Lorsqu’il posa ses lèvres sur mon sexe recouvert le tissu, je cru que j’allais le tuer. Le plaisir montait en moi comme un ascenseur. Je voulais qu’il soit en moi. Qu’il entre moi. Que nos deux corps ne forment plus qu’un. L’entendre crier de sa voix rauque. Je me relevais sur mes coudes, et le regardait boudeur, les joues rouges d’excitation. Il me disait que lorsque je serais nu il n’y aura plus d’échappatoire. Oh comme j’attendais ce moment ! D’une main, je caressais son visage et l’obligea à m’embrasser plus passionnément, intensifiant de plus en plus le baiser, tandis que j’enlevais délicatement ma ceinture pour laisser un peu plus de faciliter à Sévan . J’avais le souffle saccadé. J’en voulais plus, toujours plus.

Je défis ma chemise et l’envoya balader un peu plus loin, laissant le loisir à Sévan de faire ce qu’il voulait de moi. La chaleur montait et me rendait complètement fou alors que je m’accrochais aux lèvres de de Sévan . C’était une obsession. C’était un murmure entre deux baisers. Un murmure qui était difficile à dire pour moi et qui voulait tout dire sur ce que je pensais. Sur ce que je ressentais. Mes mains se perdaient dans sa chevelure de nuit tandis que je l’embrassais comme un amoureux transi. Aspirant son parfum comme une drogue dont je ne pouvais me passer une seule seconde. Je sentais que mon excitation grandissait et que mon souffle se perdait dans son cou, respirant son odeur. Il me faisait voir des étoiles et j’en redemandais. Le plaisir montait en moi au fur et à mesure que Sévan enlevait mes vêtements, j’avais fermé les yeux pendant un instant, pour ressentir cette douce chaleur qui s’insinuait en moi comme une liqueur de joie et de plaisir. Un bonheur sans lumière, un bonheur sombre. Une extase. Mon cœur battait à la chamade quand il s’amusa avec moi.

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Sortant de mes pensées un brin perverse, j'essayais tant bien que mal de me concentrer sur mon livre, mais c'était impossible. Chaque phrase que je lisais, ou du moins essayait de lire, me faisait penser à Sevan à notre nuit ensemble, celle qui avait fait de lui mon amant. Mon amant...Malgré moi l'appellation fit naitre en moi une bouffée de chaleur qui enflamma rapidement entièrement mon corps. Alors que le début d'une érection pointait le bout de son nez dans mon pantalon à cette pensée je continuais comme si de rien n'était ma lecture quelque peu hachée et grimaçais en sentant mon portable dernière génération vibrer dans la poche gauche de mon jeans un peu trop serré à présent. Ça devrait, encore, être ma femme...depuis quelques semaines elle prenait soin de m'appeler à n'importe quel moment de la journée pour me demander ce que je faisais et là elle tombait plus mal...Quelle idée de m'appeler en pleins cours aussi ! Jurant contre son manque de jugeote flagrant, je l'extirpais discrètement de ma poche, prenant soin de le garder cacher sous mon bureau en bois. Appuyant sur le bouton rouge pour refuser l'appelle, je tapais rapidement un message sans prendre le temps de regarder les touches « Je suis en pleins cours, je n'ai pas le temps je suis désolé... Je rentrerais tard ce soir j'ai une réunion » Mensonge.Je lui mentais et par la même occasion me mentait à moi-même. Mais pour qu'elle soit heureuse, pour préserver son bonheur en dépit du tien. Bonheur ... Un mot qui m'était inconnu depuis plusieurs mois maintenant, à vrai dire la seule fois ou ma carcasse reprenait vie c'était que j'étais en sa compagnie, coincé contre son corps musclé. Grimaçant, je repris la lecture de mon passage, la voix légèrement faussée par la fatigue qui meurtrissait sournoisement mon corps. Peinant à me reconcentrer sur les lignes qui se mélangeaient devant mes yeux, je passais rapidement la paume de ma main sur mes épaules nouées et ma nuque raidie par la tension. Voilà que mes problèmes empiétaient sur ma concentration, m'empêchant de travailler correctement, ou du moins de me concentrer assez pour poursuivre mon cours normalement. Et les élèves le ressentaient, plusieurs m'avaient déjà fait la remarque, allant même jusqu'à s'inquiéter pour moi... Jurant sans aucune grâce, j'attendais avec impatiente que la cloche annonçant le déjeuner résonne dans l'enceint du lycée, pour enfin rejoindre la salle des profs... L'heure du déjeuner, c'était sans doute l'un des seuls moments où je pouvais être seul avec mes problèmes, le moment où je pouvais enfin faire le vide. Entre mes cours, ma femme, ma fille et mes amis c'était vraiment très dur de trouver un moment à moi, un moment où je pourrais me poser au calme pour essayer de trouver des solutions à mes problèmes. Et je fus sauver par le bruit strident de la sonnerie qui retentit enfin alors que je lâchais un bref « pas de devoirs pour cette semaine, mais prenez le temps de relire votre cours... » Suivie de près d'un sourie amical. Après tout je considérais chacun d'eux comme des amis, au fil des années j'avais appris à les aimés, même les plus crétins et irrespectueux d'entre eux. Des soupirs de soulagement retentirent dans la pièce alors que la salle se vidait petit à petit. Certain de mes élèves toujours aussi inquiet prièrent le temps de venir me voir pour me poser deux, trois questions sur mon état de santé. Les rassurant avec de douce parole, je me relevais pour sortir avec eux de la salle.

Faisant quelques pas avec en leurs compagnies pour discuter un petite minute, je finis par les lâcher devant l'escalier qui menait à la salle des professeurs. Mon sac, sur mon bras droit, semblait peser une tonne. Heureux d'avoir enfin un moment à moi, je me faufilais dans le couloir du premier étage, passant le plus distraitement devant les salles de classe encore pleine et arrive enfin devant la salle. J'entrais doucement, poussant lentement la porte en prenant toutes mes précautions pour ne pas faire de bruit et refermait derrière moi. Mon sang se glaça dans mes veines alors que je trouvais Sevan, le goulot d'une bouteille enfoncée dans la bouche et une cigarette à la main. C'était bien ma veine ça....M'accrochant de toutes mes forces aux livres qui pendaient au bout de mes phalanges blanchies, j'essayais de rassembler mon courage pour arriver à marcher jusqu'à lui et pouvoir enfin trouver la force de m'excuser. Je lui en devais ça c'était certain, mais comment m'y prendre alors que je peinais même à l'approcher de peur de céder aux pulsions qui rongeaient mon corps ? Mystère... La tête baissée, les mains serrées sur la pièce de théâtre, huit clos jean paul sartre, je laissais mes jambes me porter, dans une sorte de semi-malaise dont je n'arrivais pas à me sortir.J'aimerais être fort, j'aimerais vraiment. Mais je ne peux pas. Je n'y arrive pas... Je ne suis qu'un lâche après tout... J'avais l'impression que le monde était flou autour de moi et mes jambes étaient toutes engourdies, quand j'arrivais enfin devant lui. « Je suis désolé tu sais ? Je n'ai jamais voulu te faire du mal... »
C'est fini. J'ai sauté le pas…


C'est long je sais,mais j'étais super inspirée ! T'as vu j'ai fait exprès des crackship