⊹ messages : 6890 ⊹ arrivée : 12/09/2011 ⊹ avatar : aaron taylor-j. ⊹ disponibilité : no babydoll. ⊹ crédits : whiskey lullaby pour l'avatar, ma fauve parfaite (clem, redsoul) pour la signature. ♥. ⊹ real life : alexia ; side.effect
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| Sujet: (candy) the walls are closing in, i'm stuck in the middle Lun 8 Avr - 19:03 | |
| ► cause if one day you wake up and find that you're missing me and your heart starts to wonder where on this earth i could be Huit heures. Et merde. En retard, encore. Ca ne peut pas durer. Ca ne peut plus durer. Adam va me tuer. Ou peut-être pas. Il est plutôt lunatique, dans le genre. Bien comme son frère. A peine quelques mois depuis que j'ai quitté le Hogan (ou bien qu'ils ont décidé de ne plus me revoir) et pourtant j'ai déjà réussi à avoir deux autres jobs. Combien va-t-il en passer avant de pouvoir en garder un ? On dirait que tout me quitte. Ou que je quitte tout. Je ne sais pas comment j'ai fini par travailler pour Adam alors que je travaillais pour Ethan. Mais de ce que j'en ai vu, les Dickens méritent bien leur réputation. Un tyran, ça suffisait, pourquoi deux ? Enfin c'était ça ou supplier le Hogan de me reprendre. Du moment que ça me permet de trouver un appartement. Parce que ça fait un bail que je squatte gracieusement chez Noam et Nicholas. Avant, je pouvais leur ramener les plats du Hogan, mais maintenant, pas sûre qu'ils me gardent s'il n'y gagnent plus rien. Et puis retrouver mon indépendance, ça ne peut pas faire de mal. Et tout ça, ça ne tient qu'à moi. Alors je fais mon possible pour paraître présentable et je me dépêche d'avoir le prochain métro. Le métro, c'est pas aussi pratique que la voiture quand on y pense. Sauf que dans mon cas la voiture est foutue et que de toute façon, avec mon bras dans le plâtre, je risque pas d'aller bien loin. Trois semaines que ce foutu truc me rappelle ma connerie sans limite et d'après le médecin, je ne suis pas prête de l'enlever. L'accident ? Je m'en souviens à peine. D'après les experts, j'aurais dévié de ma trajectoire après avoir tenté d'éviter une autre voiture, ou un animal, certainement, sans avoir vu l'arbre qui m'attendait sur le côté. Foutu Cooper. Rien de tout ça ne serait arrivé sans lui et son appel du commissariat au beau milieu de la nuit. Marre de ses conneries. Des miennes aussi. Dire qu'à mon arrivée à Montsimpa, je n'avais prévu de rester que pour quelques jours. Et puis j'étais restée. Des mois, des années. Pour lui, en partie. Et je reste encore malgré qu'il ne soit plus là. Pourquoi ? Parce que trop peur de tout recommencer ailleurs, parce que trop conne pour mettre un terme à la douleur. Peut-être qu'il reste de l'espoir. Même rien qu'un peu. Pour moi, pour nous. Le temps où je pliais bagage sans même regarder derrière moi me manque. Ouais, cette Andie là me manque. Plutôt difficile à croire, hein ? « Attendez ! » Les bureaux de Bridgeport, c'est ici que je travaille désormais. Et croyez le ou non, mais ce n'est pas la plus grande surprise de la journée. Parce que l'homme à qui je retiens la porte de l’ascenseur de mon bras libre n'est autre que Cooper. Je reconnais son visage à la seconde où il entre dans la cabine soudainement plus étroite. Cooper, exactement la dernière personne que j'avais envie de voir. Je me demande ce qu'il fait là. C'est pas vraiment le genre d'endroit qu'il fréquente, surtout quand on regarde le dernier endroit où l'on s'est rencontré. Je baisse la tête par instinct, mais c'est trop tard, le malaise s'installe à mesure que la porte se referme. Avec un peu de chance, ça ne durera quelques secondes, le temps de sortir de cet endroit et de m'enterrer au fin fond d'une île déserte. « Quel étage ? » En attendant, rien de mieux que de feindre l'ignorance. Ca aide à faire passer la pilule. Ou peut-être pas, après tout. |
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