| Sujet: Même Polly pocket peut devenir violente quand on pick ses pockets. (Côme) Jeu 24 Avr - 9:17 | |
| Tu en avais marre. MARRE. Tu ressemblais à un petit bébé otarie perdu sur la banquise à la recherche de sa môman. Tu jetais de nouveau un regard noir au vieux papi qui était assis à côté de toi. Depuis que tu t'étais assise à côté de lui, faute de trouver d'autre place, celui-ci n'arrêtait pas d'enchainer des remarques les plus perverses à ton égard. Pas qu'il te trouvait le moins du monde attirante, mais il était tellement saoule qu'apparemment même si t'avais été Susan Boyle, à ses yeux tu serais apparue comme Kate Moss. Ouai, on pouvait penser que c'était une sorte de compliment, tu ne devais pas être trop moche. Malheureusement, tu ne supportais plus ces jacassements, qui avaient le don de te mettre en rogne. C'était pour ça que tu détestais sortir de chez toi, de quitter ton ordinateur, parce que tu tombais toujours sur des gens louches avec une case en moins. De plus la probabilité que tu tombes sur des gens encore pluuus bizarre était multipliée par cent quatre-vingt-mille quand tu prenais le métro. True Story. Comme d'habitude, tu n'avais pas pu y échapper. La gamine de six ans qui était assise à ta gauche, était tout aussi pénible que ton voisin de droite. Apparemment très intriguée par ta couleur de cheveux, elle n'arrêtait pas de les toucher ceux-ci pour écarter sa main juste après. Genre c'était du feu. Elle n'avait jamais vu de roux de sa vie ou quoi ? Le monde était tombé bien bas. Malgré tes écouteurs qui propageaient de la musique à fond dans tes oreilles, tu avais bien du mal à les ignorer. Pourtant, tu avais toujours excellé dans le sport de faire comme si les gens n'étaient pas là ; puisque tu adorais toi-même être invisible aux yeux des gens. Préférant rester debout jusqu'à la fin de ton trajet, plutôt que d'entendre leur jérémiade tu te levas et te faufilas à travers la foule.C’était toujours la même histoire, les gens étaient aussi serrés que des sardines et à cette période de l’année ou le soleil daignait pointer son nez , des effets secondaires commençaient à apparaître. Genre comme l’odeur de transpiration qui embaumait tout le wagon. Prendre le métro était devenu un vrai parcours du combattant. Soupirant, tu te réussis à trouver une petite place entre un mec plutôt mignon et une autre fille. Te tenant à la barre ; tu n’attendais qu’une seule chose, arriver à ton arrêt. |
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