you make me crazy,

S’il y avait bien une chose au monde que Rafaëlle actionnait tout particulière et à défaut d’aimer des personnes humaines, c’était bien son boulot. A ses yeux, c’était tout ce qui faisait ce qu’elle était. Faire partie de la pègre faisait partie d’elle. C’était comme une évidence. Certains étaient hétéros, certains étaient amoureux, d’autres encore étaient passionné par la gente féminine,.. Tout cela étaient de parfaites évidences, telles qu’elles soient et Rafaëlle avait la sienne. Dès son plus jeune âge, elle avait compris qu’elle n’était pas le genre de personne à vouloir le bien. Non, elle préférait s’amuser au dépend d’autres personnes qui n’avaient rien demandé. Elle avait alors commencé à rabaissé ses camarades de classes pour poursuivre par ses propres frères et sœur ainsi que ses parents. Les voisins avaient suivit, ses instituteurs aussi. Personne n’échappait à la terreur qu’était Rafaëlle. Puis en grandissant, elle avait découvert les joies du vol et ça l’avait comblée, elle se sentait dans son élément. D’ailleurs, en ce soir d’hiver, elle allait mettre ses talents de voleuse à exécution. Sa victime ? Un certain Charlie Joe King, la vingtaine, mannequin, styliste et dj à ses heures perdues. Son patron lui avait donné cette mission dans le but qu’elle rapporte certains vêtements confectionnés par Joe, d’après lui, il avait beaucoup de talent. C’est ce qu’elle allait voir tout de suite. Elle s’était procuré les plans de la demeure qu’elle allait cambrioler avec un emploi du temps de sa victime. (Les avantages d’avoir des relations –sexuelle- avec des personnes bien placées servaient toujours.) Elle attendait patiemment qu’il sorte de chez lui pour passer à l’action. D’après ses sources, il devait animée une soirée. Le moment était donc parfait pour pénétrer et commettre le délit. Elle tapotait son volant tout en écoutant de la musique en n’ayant qu’une hâte, que ce Joe parte enfin de chez lui. Il suffit qu’elle y pense que qu’elle l’aperçoive au loin, quittant son allée. Et bien il n’était pas trop tôt. Elle souffla et attendit encore quelques minutes afin d’être certaines qu’il ne soit plus dans les parages pour forcer la serrure de la grande maison. Elle arrêta l’alarme sans difficulté et se mit au boulot. Les choses sérieuses commençaient. D’après le plan qu’on lui avait gentiment donné, le salon ne se trouvait pas loin, elle allait commencer par là. Il n’y avait rien de bien intéressant mais, c’était toujours mieux de s’en assurer. Elle avait finit par monter à l’étage et tombait nez à nez avec ce qu’elle cherchait. « Bingo.. » Dit-elle entre ses dents, toute fière. Ce qu’elle ressentait à ce moment précis, c’était indescriptible. Elle enleva la robe du mannequin et fit coupée dans son élan quand la lumière du couloir s’allumait. Merde, merde, bordel, pensa-t-elle en perdant un peu ses moyens. Il fallait qu’elle se reprenne. C’était pas le moment de se laisser aller. C’était la première fois que ce coup là lui arrivait, à chaque fois, les données dont elle avait été informées s’étaient toujours avérées exactes alors pourquoi pas ce soir.. Elle regarda la robe entre ses mains et soupira. Elle n’avait pas trop le choix que de se montrer. Elle n’allait tout de même pas rester cachée dans un placard jusqu’à ce que Joe daigne quitter à nouveau sa demeure. Elle enfila donc la petite robe alors que la lumière de la pièce venait de s’allumer, laissant découvrir le fameux Joe. Plutôt pas mal. Il était vachement mieux que sur la photo qu’elle avait vue. « Ohw.. » Fit-elle simplement en prenant son air gênée. Si elle n’avait pas choisi de faire carrière dans la pègre, elle avait sans doute été reconnue dans le monde du cinéma, tellement bonne actrice qu’elle était. Elle affiche un petit sourire timide en baissant les yeux. A partir de cet instant, elle n’était plus Rafaëlle.

ça craint désolé, je ma rattrape au prochain.