| Sujet: la petite misère Sam 7 Jan - 12:54 | |
| [Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image] daisy - logan ▽ la petite misère Mes pas me guident inconsciemment dans la tranquillité de mon appartement. Mon esprit divague dans le brouhaha et se perd dans paysages défilant de la ville. Les propos de mon père raisonnent en écho dans ma tête. Dans ses cries et ses injures, il supplie de réparer les éclats d’un vase brisé, d’honorer sa famille. Il se leurre en croyant que rien n’est fini, mais cette union entre judas et moi gît déjà sur le sol. Mon père prônait une vision très archaïque et noble du mariage, une vision que j’avais bafoué avec mon insolence. Il accusait dans un procès défense, exigeant des raisons. Que lui dire ? Que les douceurs d’une étrangère m’avait guidées aveuglément aux sentiers battus de l’adultère ? Cela ne ferait qu’accroître son mépris et sa colère. Mes pas s’arrêtent devant l’entrée de mon appartement m’obligeant à sortir de mes songes obscurs. Alors que je retire le courrier de ma boîte aux lettres attitrée, un détail s’empare de mon attention : la boîte contenait une quantité astronomique de publicité. Je jette un vif coup d’œil aux autres boîtes qui elles semblaient vides. Daisy pense-je immédiatement. Daisy est ma nouvelle voisine de palier depuis quelques mois, une idiote, une plaie, si encore elle était agréable à regarder… Depuis le jour où elle a appelé la police pour nuisance sonore de ma part, la petite misère a commencé. Pour me venger j’ai lâché des souris dans son appartement, puis elle a crevée mes pneus, j’ai appelé un stripteaseur chez elle et aujourd’hui elle polluait ma boîte aux lettres. Il était hors de question de lui laisser le dernier mot, je me devais de répondre à sa provocation de bac à sable. Dans un élan de colère, je sors de l’appartement et avec l’aide d’un sac de protection je ramasse quelques crottes de chien dans la litière publique. Tranquillement et avec une certaine satisfaction apparente je déposais cette merde délicatement recueillie sur le seuil de la porte de ma tendre voisine, puis je sonna. Sereinement je rentrais chez moi sachant que la réaction de Daisy ne saurait pas tarder. |
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| Sujet: Re: la petite misère Sam 7 Jan - 17:51 | |
| But your soul you must keep, totally free. Penché sur le comptoir, les doigts glissants contre le vieux bois, Daisy ne pu s'empêcher de balayer la pièce du regard. Au travers des meubles, des décorations et même de l'odeur qu'il y planait, il était facile d'y reconnaître Sofia, sa soeur. De nature plutôt fêtarde, libre d'esprit, son appartement faisait parfois penser à la chambre d'une étudiante. Des vêtements trainant un peu partout, des photos représentants des amis, des fêtes et même certaines représentant la famille. C'est un léger pincement au coeur que Daisy posa les yeux sur la photo d'un homme, tenant deux gamines dans les bras. Si elle n'en parlait que très rarement, il n'en enlevait pas moins au fait qu'il lui manquait, atrocement même. Poussant à nouveau un soupire, ne sachant rien faire d'autre, elle osa un regard en direction de la chambre d'amis. Ou plutôt, la chambre qu'elle squattait temporairement, le temps de se trouver un truc à elle. Elle fut interrompu par des coups à la porte. Sourcils haussés, légèrement intrigués, elle se rendit à la porte, qu'elle ouvrit bien rapidement. Personne, pas le moindre chat. Sans doute un coup ridicule, idée brillante des gamins qui vivaient non-loin. « Amusant. » Elle poussa la porte à nouveau mais avant que cette dernière ne clanche, la douche aperçu un sac sur le sol. En papier brun, presque vide, il aurait attiré la curiosité de n'importe qui. L'attrapant d'une main, elle ne se fit pas prier pour ouvrir. Chose qu'elle regretta bien vite. L'odeur qui s'y dégageait était horrible, pire que tout même et tout en le laissant tomber sur le sol, elle étouffa un lourd grognement. « Qui cherche la guerre, trouve la guerre. » La sieste allait attendre. Tout en claquant la porte, Daisy porta son regard sur tout ce qui pouvait se trouver au salon ou à la cuisine. Elle avait droit à se vengeance elle aussi et il allait y gouter. Elle n'était pas dupe, elle savait très bien de qui provenait ce sac. Logan Kaligaris, son crétin de voisin. Si elle n'avait plus vraiment souvenir de ce qui avait déclenché cette espèce de guerre entre les deux, elle savait néanmoins qu'il allait payé pour ce coup. Toujours la même histoire. Il crevait ses pneus, elle laissait un tas de publicités dans sa boite aux lettres, il envoyait des rats chez-elle, elle envoyait les pompiers chez-lui, sans raisons. C'était presque devenu la routine. Cette fois, il allait y gouter. Attrapant un vieux restant de peinture qui lui avait servit pour ses toiles et qui plus est, était difficile à effacer, elle enfila rapidement une paire de souliers avant de quitter l'appartement, une idée en tête. En moins de deux, elle était devant sa porte. Pinceau en main, la jolie commença son oeuvre, essayant de faire le moins de bruit possible. Imbécile de première classe vivant ici, veuillez passez votre chemin. Certes, ce n'était pas la phrase du siècle, mais elle n'était non plus pas la meilleure pour trouver des slogans accrocheurs et méchants. Après avoir terminé d'écrire, difficilement, à l'aide du pinceau, elle sonna à la porte, prenant soin de rester devant. Après tout, elle envie de voir l'air qu'il prendrait. Ça risquait d'être bien amusant. Au bout de quelque secondes, la porte s'ouvrit et prenant un air innocent, elle le gratifia d'un doux sourire. « Décidément, quelqu'un t'en veux. »- Spoiler:
C'est nul, désolé.
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| Sujet: Re: la petite misère Jeu 12 Jan - 20:49 | |
| Le signal de la sonnerie lui annonçait que le diablotin des bacs à sable venait se plaindre de son comportement enfantin et risible. Sans se faire prier, il ouvrit la porte, impatient de voir la tête que devait tirer Daisy. Le sourire niait et narquois qui flottait sur le visage de Logan se raidit quand il lut « Imbécile de première classe vivant ici, veuillez passez votre chemin » peint en grands caractères sur le mur bordant sa porte d’entrer. Celle-ci il ne l’avait pas vu venir. « Décidément, quelqu'un t'en veux. » dit-elle avec ses yeux innocents que ses lèvres trahissaient par ce petit sourire malicieux. Cette fille était tel un prédateur déguisé en caniche. Ses cheveux sages, son visage d’ange charmé par ses yeux d’ivoires, ses lèvres délicatement rosés, tout chez elle n’était qu’une apparence séraphique, un piège destiné à berner les hommes pour les faire faillir. Même si la peinture était encore assez fraîche, Logan anticipait déjà la galère que cela serait de l’effacer. Surtout qu’il avait intérêt à effacer cela avant que les voisins du dessus voient ça. « c’est comme ça que tu me remercies pour mon colis ? » demanda t’il avec cynisme à sa voisine. Son ton forcement taquin exposait sa délicate hypocrisie. Il ajouta « c’était de la merde pour tes plantes vertes. Tu ne savais pas que les détriments d’animaux sont bons pour les plantes ? » En attendant la réponse de la demoiselle il se plaça devant le mur et frotta avec un mouchoir pour disperser la peinture espérant rendre l’inscription illisible ce qui semblait cause perdue. Tout l’immeuble allait savoir que Logan était un imbécile, non que cela soit un grand scoop. "Tu aurais pu signer ton oeuvre tout de même" déclara t'il en marquant une légère pause, puis il poursuivit "N'empêche t'écris mal, même le voisin de 6 ans de 2ème étage écrit mieux que toi" - Spoiler:
désolé pour ce long retard, j'avais beaucoup de partiels donc pas possible de me connecter. En plus j'ai honte c'est super short.
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| Sujet: Re: la petite misère | |
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