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| OLIVE & ROMEO • Une femme sans amour c’est comme une fleur sans soleil, ça dépérit... | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: OLIVE & ROMEO • Une femme sans amour c’est comme une fleur sans soleil, ça dépérit... Dim 8 Juil - 22:06 | |
| Rendre visite à ses employés ou aller dans ses boutiques n’est pas une habitude de Roméo, celui-ci préférant rester dans son bureau et ne pas se mêler à ses subalternes. Il paie des gens pour qu’ils voient si tout se passe bien, mais il sait que l’esprit d’équipe et l’amitié peut changer bon nombre de jugement qui deviennent alors totalement partiaux. C’est pour ça qu’il considère aussi l’amitié plutôt comme quelque chose de négatif que de positif, comme une bonne partie de la population. Il n’a que très peu d’amis, pour ainsi dire aucun, considérant ces derniers plutôt comme une charge et un encombrement que comme quelque chose qui lui serait utile. Chaque qu’il possède doit lui servir, les personnes qu’il pourrait considérer comme amis sont là uniquement car il a besoin d’eux pour arriver à ses fins, il se sert d’eux, comme il se sert de tout le monde. Il ne peut pas penser à quelqu’un normalement, avec des sentiments, de l’amour ou de l’amitié, il ne pense qu’à lui et à ses profits personnels. IL manipule tout le monde y comprit lui même, parfois il ne sait plus qui il est à force d’être quelqu’un d’autre. Il peut être ce que vous voulez, s’il le veut, il peut se faire passer pour un geek romantique en mal d’amour, ce n’est pas difficile pour lui de changer d’image et d’être quelqu’un qu’il n’est pas, c’est un véritable imposteur sur qui on ne peut pas compter car il ne vous rendra jamais service sans que cela lui serve par la suite. Les dettes ça ne fonctionne que dans un sens, il ne doit de dettes à personne et tout le monde lui en doit, c’est comme ça que ça marche avec lui ! Il n’est loyal avec personne, si ce n’est ses parents, à qui il ne pourrait rien refuser, ni mentir, avec eux il est vulnérable. La famille est un sujet très sensible pour lui. D’une part car ses parents sont pour lui extrêmement importants, quoi qu’ils fassent, il les soutient même si ça le ruine ou même le tue, il les considère comme des héros et des exemples. Et d’autre part, il y a sa sœur, qui a longtemps été très protégée des médias par ses parents et même peut être surprotégée. Roméo la considérait comme un ange tombé du ciel, avec elle il n’était plus l’homme manipulateur, menteur et sournois qu’il est en temps normal, il était attentionné, gentil et aimant. Il s’est toujours senti coupable, comme-ci c’était de sa faute si sa petite sœur était née avec une maladie rare qui s’est en suite compliqué par un cancer. Il a toujours pensé que c’était à cause de lui si elle était morte, il a en quelque sorte sa mort sur la conscience, alors qu’en fait il n’est en rien dans la mort de sa sœur. Suzetta, dite Suze, est un sujet très dur pour lui et il déteste en parler, ça le met hors de lui, il n’est plus le même, sa sœur c’est sa faiblesse. Bref. Aujourd’hui était un jour assez particulier pour Roméo, car il allait dans l’une de ses boutiques, chose très rare. Mais il aime bien surprendre ses employés et voir s’ils font du bon boulot. Au début il vient comme-ci il était un client, il demande des fleurs, il paie et regarde si tout est bien en ordre, puis il révèle à son employé, qui bien souvent est une femme, allez savoir pourquoi, ce qui ne va pas, et s’il a décidé de la renvoyer ou pas. Il ne dit jamais ce qui est bien, et comme ce n’est jamais parfait, puisque la perfection ça n’existe pas, il a toujours quelque chose à redire, ne comptez pas sur lui pour vous faire un compliment sur votre travail, il est plus dans le physique, souvent à complimenter les yeux d’ailleurs. Lorsqu’il est discret, les journalistes ne le suivent pas, s’attendant à ce qu’il fasse une sortie magistrale de son bureau, à chaque fois qu’il sort, ils ne pensent qu’il peut aussi utiliser la petite porte de derrière, qui permet de ne pas se faire voir. Il arrive à ne pas être reconnue sans problèmes. Les journalistes croient naïvement être plus fort que lui, et que lorsqu’il le surprenne en train de flirter avec une belle demoiselle, ils croient qu’ils y sont arrivés tout seul, non Roméo les a emmené là, même s’ils ne le savent pas, tout la com’ de Roméo est très bien faite.
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| Sujet: Re: OLIVE & ROMEO • Une femme sans amour c’est comme une fleur sans soleil, ça dépérit... Mar 10 Juil - 10:06 | |
| Elle ne s'était jamais réellement considérée comme une fan, ni comme une admiratrice de Roméo Ferrini. Pourtant, elle prenait un soin particulier à suivre son actualité. Si au départ elle suivait son quotidien via internet juste pour occuper son temps lorsqu'elle ne savait pas quoi faire, aujourd'hui elle se surprenait à apprécier cette distraction qui constituait à épier la vie privée du PDG. Attitude assez puéril, Olive le reconnaissait ouvertement, mais elle ne s'en cachait pas non plus. Quand elle partait frapper à la porte de son voisin Ezra, une majorité de leur temps était consacré à l'actualité des célébrités du monde entier, mais plus particulièrement celles de Montsimpa et Bridgeport. Olive se devait donc d'être tenue au courant de l'actualité des stars. C'était toujours amusant de voire que son voisin se trouvait sur la toile et qu'il suffisait d'un clique pour connaître sa vie sur le bout des doigts. Se prélassant sur la terrasse de sa maison, l'ordinateur reposant sur ses genoux, Olive remonta ses lunettes de vue sur sa tête avant de fermer le clapet de l'ordinateur. Elle avait prévu de consacrer son après-midi à faire l'une de ses activités favorites : l'art floral. Et forcément, elle avait choisis la boutique de fleur de Roméo Ferrini pour faire ses achats. La scientifique ne cachait pas le fait qu'elle espérait y voir le PDG, mais les rares fois où elle s'était rendue dans l'une de ses boutiques, elle n'y avait trouvé que les employés habituels. A l'intérieur de la boutique de fleur, elle fut accueilli chaleureusement par une vendeuse que Olive commençait à bien connaître. Après tout elle venait ici régulièrement, parfois accompagné de Kat puisqu'elles faisaient ensemble de l'art floral. La vendeuse vint la saluer avant de la conduire dans le rayon que Olive connaissait que trop bien. C'était juste un prétexte pour qu'elles papotent entre amies quelques minutes de plus. Naturellement elles échangèrent quelques banalités sur la météo avec les orages qui étaient survenus dernièrement au dessus la ville, puis elles en étaient venues à échanger des recettes de cuisines avec des secrets culinaires. C'est seulement lorsque Olive décida de prendre des tournesols au lieu des tulipes, que la vendeuse vint lui souffler à l'oreille discrètement : « Le boss est ici ! » La scientifique balaya la boutique du regard avant de s'arrêter sur l'homme qui discutait vivement avec une autre vendeuse. Le sourire déjà bien présent sur ses lèvres depuis son entrée dans la boutique, s'agrandit. Curieuse de nature, Olive s'était toujours demandée si les directeurs d'entreprise s'intéressaient réellement aux produits qu'ils vendaient. Alors elle adressa un regard complice à son amie avant de se diriger vers le PDG. Il était indéniablement charismatique. En fait, Olive s'était fait une très bonne image du célèbre Ferrini. A ses yeux il était un parfait patron, qui passait au delà de sa célébrité et qui assumait totalement son statut sans pour autant en profiter. La scientifique s'approcha d'un pas délicat du propriétaire de la boutique et fit mine de s'intéresser aux orchidées avant de se tourner vers Roméo. « Je peux vous demander un conseil monsieur ? » Elle fixait toujours les fleurs, bizarrement fascinée par leur couleur. « C'est pour une composition floral. » Comment engager la conversation avec une célébrité, acte 1.
Dernière édition par Olive Lloyd le Sam 28 Juil - 22:57, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: OLIVE & ROMEO • Une femme sans amour c’est comme une fleur sans soleil, ça dépérit... Jeu 26 Juil - 15:43 | |
| Roméo était en train d’énumérer toutes les choses qu’il fallait changer dans la boutique et si ces choses n’étaient pas bien faites lorsque quelqu’un repasserait, lui ou un de ses larbins qu’il envoie un peu partout, les sanctions tomberaient ! Et par sanction, il veut bien sur dire, licenciement immédiat. Si ces magasins ont l’air de parfaits petits bijoux et le personnel si joyeux et à l’écoute, c’est d’une part parce qu’il paie assez bien ses employés, mais aussi car aucun d’eux ne veut avoir affaire avec lui. Pas la peine de négocier, lorsqu’il veut renvoyer quelqu’un il le fait et parfois des choses si minimes que ça pourrait être du licenciement abusif. Jamais personne n’a osé porter plainte contre sa société pour cause de licenciement abusif, déjà parce qu’il a les meilleurs avocats du comté et que ce serait du suicide juridique de le provoquer devant le tribunal, mais aussi parce que l’enveloppe de licenciement est bien juteuse et coupe toute envie de porter plainte. Il sait très bien que ces employés sont assez effrayés à l’idée de le voir un jour passer dans l’une des boutiques, ils vivent dans la peur permanente de le voir arriver avec son regard qui coupe toute envie de faire la conversation ou de plaindre. Parfois, et moins que l’on ne le pense, les employés démissionne de leur plein gré, trouvant les conditions de travail bien trop stressantes. Alors qu’il était en train de réprimander une des vendeuses très calmement, Roméo est toujours très calme, il est rare qu’il s’énerve vraiment. A part avec sa femme où là c’est plus un jeu qu’autre chose, sinon il est d’un calme olympien. Une jeune demoiselle, qu’il avait remarqué du coin de l’œil depuis tout à l’heure, s’avança vers lui et lui demanda comme s’il n’était qu’un simple vendeur « Je peux vous demander un conseil monsieur ? C'est pour une composition floral. » Il aime bien quand les gens l’appelle monsieur, ça lui donne l’air important, même si beaucoup trouve que ça fait vieux, lui aime bien ce qui est ancien, que ce soit en musique, films ou bien livres, il trouve que c’était mieux avant, que maintenant tout est fait pour dépenser de l’argent, que rien n’est original et que cela se destine à un public de personne au quotient intellectuel bien mince. Il a toujours admiré la façon qu’avait les femmes de l’aborder, en prétendant parler du temps qu’il fait ou de la couleur d’un parapluie. Beaucoup de monde l’aborde de la manière de cette demoiselle, en parlant de fleur, parce qu’après tout c’est sensé être son rayon, mais c’est seulement sensé. Il n’y connaît pas grand chose en fleur et trouve ridicule les gens qui en achète, il n’a pas fondé son entreprise par passion, mais juste pour l’argent, parce que quelque soit les saisons ou les tendances politiques, les gens achètent des fleurs, tout le temps, que ce soit pour offrir ou embellir leur jardin. Chez lui, Roméo n’a presque aucune plante, n’attachant aucune importance particulière à celles-ci. « je suis navré mais je ne pense pas être la meilleure personne pour vous renseigner à ce sujet. » dit-il d’une voix douce, comme à son habitude. Sa voix est peut être une des seules choses qu’il y a de sympathique chez lui. |
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| Sujet: Re: OLIVE & ROMEO • Une femme sans amour c’est comme une fleur sans soleil, ça dépérit... Dim 29 Juil - 23:04 | |
| Florus Delicious était l'une des boutiques favorites de Olive. Elle aimait si rendre toutes les semaines, parfois plusieurs fois juste pour se plonger au milieu des fleurs et des millions de couleurs qui s'y trouvaient. Elle n'irait pas parler de leur odeur, parce que d'après elle, les fleurs ne sentaient absolument rien. Néanmoins pour pratiquer l'art floral depuis quelques années maintenant, elle en connaissait un rayon sur les fleurs, et elle était assez fière de cela. Pendant un temps elle avait voulu postuler pour devenir une employée de l'empire Ferrini. Travailler aux côtés du célèbre et charismatique PDG de Florus Delicious, Olive se disait que cela serait trop beau. Elle idéalisait beaucoup trop le monde des fleurs, de la vente, et des boutiques de Roméo. Face aux orchidées, elle semblait perplexe et indécise quand à son futur choix. Elle hésitait entre la couleur, ou même savoir si elle ne prendrait pas plutôt des tulipes à la place. Naturellement elle s'était tournée vers Roméo, profitant de sa présence dans la boutique pour lui parler et lui demander des conseils. A ses yeux, il était le mieux placé pour lui parler de cela et ainsi lui faire découvrir de nouvelles variétés de fleurs. « je suis navré mais je ne pense pas être la meilleure personne pour vous renseigner à ce sujet. » répondit-il alors, d'un ton doux et calme, comme ci il n'avait aucunement honte de ne rien savoir sur ce que son entreprise vendait. La scientifique se mit à sourire vivement, pas spécialement étonnée qu'il n'y connaisse pas grand chose. Ce qui la surprenait, en revanche, c'est qu'il ait décidé de monter son empire autour d'un domaine qu'il ne maitrisait même pas. Elle hocha mollement la tête avant néanmoins de questionner le patron, curieuse : « Vous n'êtes pas Roméo Ferrini ? Le PDG de Florus Delicious, une entreprise consacrée à la vente de fleurs ? » En une minute elle aurait pu développer d'avantage, mais elle se disait qu'elle s'était peut-être trompée sur l'identité de l'homme à qui elle parlait. Pourtant, suivre le quotidien de la célébrité lui avait permis au moins de reconnaître son visage. Elle tomberait de haut s'il n'était pas celui qu'elle croyait. Elle prit finalement deux orchidées, adressa un sourire au PDG et le contourna afin de se diriger vers les tulipes blanches. « Pourquoi se lancer dans les fleurs si vous n'y connaissez rien ? » demanda-t-elle, curieuse, toujours penchée vers les tulipes. |
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| Sujet: Re: OLIVE & ROMEO • Une femme sans amour c’est comme une fleur sans soleil, ça dépérit... Sam 4 Aoû - 12:49 | |
| Les gens curieux, qui veulent toujours tout savoir, un peu comme les journalistes, Roméo n’aimait pas ça. Ceux qui voulaient connaître sa vie dans les moindres détails, qui voulaient découvrir les failles de cet homme si calme et qui dirige sa vie d’une main de maître. Il n’est pas parfait, tout le monde le sait, mais beaucoup ignorent ses failles, ce qui le fait craquer, ce qu’il aime, qu’il déteste, personne ne le connaît vraiment, même lui donne parfois l’impression de ne pas se connaître. La plupart des gens normaux, comme il les appelle, pensent qu’il aime faire la fête, sortir, se saouler jusqu’au petit matin, qu’il couche avec tout le monde, que c’est un gros macho vantard, qui montre qu’il a de l’argent et qui méprise les gens. Toute une partie de lui est plongée dans l’ombre, beaucoup ne connaissent pas cet homme blessé qui chaque jour de sa vie se remémore la dernière qu’il a vu sa sœur, pou se faire encore plus de mal. Il n’a pas beaucoup de faiblesses, il est dure de le faire craquer, de l’énerver, de le faire pleurer, de le voir ressentir un quelconque sentiment. Lorsqu’on le voit, il donne l’impression de ne rien ressentir, de parfaitement se contrôler et de parfaitement contrôler sa vie, mais à l’intérieur, c’est un véritable volcan qui peut ressentir des sentiments et qui n’est pas si dénué d’humanité que ça. Le sujet qui le fait réellement se révéler est sans doute sa sœur, mais pour obtenir la clef de son âme, il ne faut pas balancer le sujet entre le jambon et les épinards, il faut s’y prendre avec douceur et amener le sujet petit à petit. Et là, il ne s’énervera pas, il ressentira des sentiments et le montrera. Mais là n’est pas le sujet, revenons à nos fleurs et à cette mystérieuse demoiselle qui ressemble au genre de personne qu’il n’apprécie pas vraiment. « Vous n'êtes pas Roméo Ferrini ? Le PDG de Florus Delicious, une entreprise consacrée à la vente de fleurs ? Pourquoi se lancer dans les fleurs si vous n'y connaissez rien ? » demanda-t-elle tout en continuant de choisir ses fleurs. « je suis bien le fondateur de cette entreprise. Mais je suis navré, je ne répondrais pas à cette question, je ne sais pas qui vous êtes, ni de quoi vous êtes capable. Quel est votre nom je vous pris ? » répondit-il simplement. Il n’allait pas expliquer à cette demoiselle pourquoi il s’est lancé dans les fleurs alors qu’il n’aime pas ça Elle pourrait aller tout dire à des journalistes, ou peut être en est-elle une ? |
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| Sujet: Re: OLIVE & ROMEO • Une femme sans amour c’est comme une fleur sans soleil, ça dépérit... Mer 15 Aoû - 15:04 | |
| Elle choisissait les fleurs qui allait garnir sa composition florale tandis qu'elle assiégeait le PDG de Florus Delicious de nombreuses questions, dont la moitié des réponses étaient bien évidemment personnelles et ne concernait en rien Olive. La notion de vie privée échappait totalement à l'ancienne scientifique car elle n'était pas particulièrement « pudique » en ce qui concernait sa vie personnelle. Elle aimait bavasser pendant des heures et elle oubliait souvent que ce n'était pas le cas pour tout le monde. Cela lui portait d'ailleurs souvent préjudice dans sa vie sociale, malheureusement elle ne se rendait compte de sa maladresse qu'après que le mal soit fait. « je suis bien le fondateur de cette entreprise. Mais je suis navré, je ne répondrais pas à cette question, je ne sais pas qui vous êtes, ni de quoi vous êtes capable. Quel est votre nom je vous pris ? » répondit-il tout naturellement. Olive ignorait ce qui était le pire, les personnes qui s'énervaient et criaient à tout va, ou les personnes comme Roméo Ferrini, qui répondait calmement, froidement et qui avait le foutu don de piquer à vif les nerfs de son interlocuteur. Un instant l'ancienne scientifique fixa le PDG, sans rien dire, ni rien faire. Elle se contentait de le regarder, un peu interloquée par la façon qu'il avait eu de se braquer suite aux questions de la blondinette. « Euh... Olive Lloyd, pourquoi ? » demanda-t-elle bêtement, toujours le regard braqué sur l'homme qui lui faisait désormais face. Si il comptait faire des recherches sur Olive et détruire sa carrière professionnelle, Roméo n'obtiendrait pas grand chose. Après tout, Olive était une pauvre citoyenne insignifiante sur laquelle personne ne s'attardait. Elle balaya la boutique du regard, cherchant à voir si des paparazzis se trouvaient dans le coin. Après tout, peut-être que Roméo pensait qu'il s'agissait des complices de la jeune femme. « Écoutez, je ne suis pas journaliste. Désolée, ce ne sont pas mes affaires. Je suis juste trop curieuse, et c'est maladif. Mon mari me le reprochait sans arrêt. » avoua-t-elle peinée en baissant la tête. D'ordinaire il lui était difficile d'évoquer son défunt mari, mais là, c'était venu naturellement, et elle était assez fière d'elle. Elle finit par tourner l'orchidée blanche dans sa main, tandis qu'elle tenait dans son autre mains les tulipes rouges, hésitant toujours finalement entre les deux fleurs. « Puis, je crois être mal placée pour vous juger. Je bosse comme mascotte dans un restaurant de crustacés alors que je déteste les fruits de mer et que je suis une scientifique, cherchons l'erreur. » En gros, ils se ressemblaient assez en ce qui concernait leur projet professionnel. Chacun avait finalement opté et choisit une voie et un domaine dans lequel ils n'excellaient pas. Elle haussa les épaules et afficha un sourire amical lorsque le PDG posa à nouveau son regard sur elle. Mais elle avait jugé bon de lui avouer cela, comme pour prouver à Roméo que ce n'était pas une attaque personnelle contre lui. Juste de la violente curiosité. « Peut-être que vous pourriez au moins m'aider à choisir la couleur. Rouge ou blanc ? » demanda-t-elle en désignant les deux fleurs aux couleurs différentes. Pas besoin de s'y connaître dans le domaine des fleurs pour répondre, se disait-elle. |
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| Sujet: Re: OLIVE & ROMEO • Une femme sans amour c’est comme une fleur sans soleil, ça dépérit... Mar 28 Aoû - 14:04 | |
| Il avait répondu avec un tel naturel que ça pourrait en être déroutant. Il ne doute jamais, il est toujours sur de lui, il contrôle toujours absolument tout. La vie de Roméo est calculé au moindre millimètre, aucun dérapage n’est prévu, il n’en fait jamais, ou presque en tout cas. Les seuls dérapages à prévoir sont ceux à propos de sa sœur. Quiconque ose mettre ce sujet sur le tapis, voit sa vie transformé en enfer, son nom rayé de toutes les listes, et se voit même payé de la carte parfois. Il n’est pas violent, il n’aime pas les armes et est même plutôt pour la paix des peuples. C’est un gentleman arnaqueur, il ne fera jamais de mal aux gens pour obtenir ce don il a besoin, à part peut être une petite torture psychologique, mais rien de plus. Seulement, lorsque le nom de sa sœur arrive, il n’est plus le même, il est comme transformé, il en devient presque violent, il se met dans une colère tellement rare qu’elle en est remarquable. Enfin, la demoiselle qui se trouve en face de lui n’a fait aucune allusion à la vie personnel du PDG, heureusement pour elle, elle n’en serait pas sortie indemne. Bien qu’il prote un respect presque démesuré envers les femmes, il est capable du pire pour celle qu’il considérait comme sa petite protégée, et qu’il considère encore à l’heure actuelle, bien qu’elle soit morte. Elle dit son nom d’une manière hésitante, demandant aussi pourquoi il lui posait cette question quelque peu étrange. C’est vrai, qu’aurait-il bien pu faire de son nom ? Il sortit son téléphone de sa poche, et commença à pianoter dessus sans rien dire, entendant Olive lui parler. Il ne l’écoutait qu’à moitié pourtant il aurait pu se souvenir de chaque mot qu’elle eut dit, chaque respiration prise, c’est ça d’avoir une mémoire plus qu’excellente. Elle commençait à s’excuser de lui avoir demandé ce détail quant à la fondation de son entreprise, se disant trop curieuse, parlant aussi un instant de son mari. Roméo ne mut pas longtemps à comprendre, bien qu’un peu déconcentré par les recherches qu’il entreprenait sur son téléphone, que son mari n’était plus de ce monde, ou quelque chose du même acabit. Mademoiselle Lloyd évoqua ensuite son métier ainsi que ses ambitions qui avaient quelque peu changées. Le PDG ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire moqueur. Il est bourré d’ambition, et il a tout fait pour arriver là où il est actuellement, même si avec une famille comme la sienne ce n’est pas ce qui a été le plus dur. Sa famille est implantée dans différents secteurs partout dans l’Europe, mais Roméo est le premier depuis des générations a tenter l’aventure outre-atlantique, ce qui n’était pas sans embûches. Tout d’abord son père, qui n’était pas vraiment très enthousiaste à l’idée de voir son fils partir hors des frontières européennes. Il voulait aussi le voir rester pour qu’il se marie comme la tradition familiale le veut : avec une fille noble qui détient un trône d’Europe en héritage. Après quelques recherches dans différentes listes sur son téléphone, où le nom de la demoiselle n’apparaissait nulle part, et après avoir envoyé un message à l’un de ses plus proches collaborateurs qui lui doit quelques services, il fut un peu plus rassuré quant à la véracité de dires d’Olive. Beaucoup de personnes doivent des services à Roméo, mais lui en doit rarement aux autres. Elle lui demanda ensuite de la conseiller sur certaines fleurs. Il releva la tête vers elle, puis se tourna en direction de la vendeuse qui était encore plantée là à les regarder. Il lui envoya un regard voulant dire « allez donc travailler ! ». lorsqu’elle fut parti et que personnes ne pouvaient les voir ou les entendre il dit « tout dépend ce don vous souhaitez faire avec. Je ne suis pas un grand spécialiste des ensembles floraux, mais pour les couleurs je pourrais vous renseigner sans aucun problème. La blanc est synonyme de paix et de pureté, il convient très bien pour les mariages ou pour faire respirer la sérénité dans une pièce. Le rouge quant à lui est un peu l’opposé, violent mais fort. Il représente aussi bien la mort que l’amour inconditionnel que l’on porte à quelqu’un. J’espère que mon aide vous sera bénéfique »
hj : désolé du retard |
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| Sujet: Re: OLIVE & ROMEO • Une femme sans amour c’est comme une fleur sans soleil, ça dépérit... Ven 7 Sep - 3:35 | |
| Cooper Applewood et Roméo Ferrini étaient les célébrités dont Olive savait tout, mais vraiment absolument tout. Du moins, elle connaissait toutes les informations fournissent sur le web. Chaque jour la jeune femme allumait son ordinateur et partait consulter leur actualité. Si elle n'avait jamais rencontré le premier car il avait stoppé sa carrière d'acteur encore en plus, elle était assez fière aujourd'hui de parler au second. Le PDG était doté d'un charisme et d'une prestance qui devait en mettre mal à l'aise plus d'un. Pourtant Olive se sentait étrangement bien en sa compagnie. Elle arrivait presque même à apprécier Roméo, plus qu'elle ne l'appréciait déjà. Elle le trouvait juste pas très loquace, mais cela, probablement parce qu'il se méfiait d'elle et qu'ils ne se connaissaient pas assez pour parler d'autres choses que les fleurs. Lorsqu'elle le vit sortir son téléphone pour pianoter quelque chose, la panique gagna doucement l'ancienne scientifique. Ça y est, il allait appeler la police pour harcèlement peut-être. Olive se contenta de baisser la tête afin de regarder ses pieds, puis, paniquée à l'idée qu'il se fasse une fausse image d'elle, la jeune femme s'était mise à débiter tout un flot de paroles. Parlant de son défunt mari, puis de son métier et ensuite des fleurs. Elle ne savait pas trop comment prouver à Roméo qu'elle n'était ni journaliste, ni payée par quelqu'un pour lui soutirer des informations. Quand bien même cela aurait été le cas qu'elle se serait trahie assez vite dans ses propos. Finalement Roméo répondit à la question de Olive, allant même jusqu'à lui expliquer la signification des couleurs pour les fleurs. Lorsqu'il eut terminé Olive ne pu s'empêcher de sourire encore plus et de lancer, d'un ton joyeux : « Merci beaucoup, c'est gentil. » La sincérité et l'aide apportait par le PDG faisait plaisir à Olive, qui était ce genre de personne à sourire d'un rien et à apprécier la compagnie des autres. Elle regarda les deux fleurs qu'elle tenait dans ses mains, n'arrivant finalement pas à venir à bout de son dilemme. Elle afficha une moue peinée sur son visage, pinça ses lèvres dû à l'agacement qui la gagnait. « Et si je mélange les deux ? » demanda-t-elle. Elle mit les deux fleurs à côté l'une de l'autre pour voir l'effet que ça donnait et le résultat possible si elle comptait effectivement mettre les deux couleurs ensemble. « Ça donnerait un peu un équilibre, comme le ying et le yang, non ? » Malgré que le sujet des fleurs passionnait la jeune femme, elle ne pouvait s'empêcher d'être tracassée pour un tout autre sujet. Attrapant un tournesol qu'elle glissa parmi les potentiels choix de plantes qu'elle prendrait à la fin, elle finit par se tourner une énième fois vers Roméo. « Monsieur, vous ne comptez pas appelez la police n'est-ce-pas hein ? Je vous ai vu pianoter sur votre téléphone après que je vous ai dis mon prénom. » s'inquiéta-t-elle. |
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| Sujet: Re: OLIVE & ROMEO • Une femme sans amour c’est comme une fleur sans soleil, ça dépérit... Sam 15 Sep - 15:36 | |
| Roméo n’est pas un expert en fleur, c’est une évidence, mais lorsque l’on part sur quelque chose de plus abstrait tel que le sont les couleurs, il pourrait faire un cours magistral qui passionnerait des étudiants béat d’admiration ; même ceux qui d’habitude viennent avec leur édredon en cours dans le but de dormir ne trouverait pas le sommeil et serait comme émerveillés par les dire du PDG. C’est quelqu’un de captivant, c’est indéniable, il arrive à capter l’attention de n’importe qui, il ferait un excellent professeur mais ce n’est pas un travail pour lui. Tout d’abord car cela ne rapporte pas assez d’argent, et il ne serait qu’un pion dans l’échiquier, des gens seront au dessus de lui, cette idée le répugne. Ne plus contrôler, ne plus être le chef, lui fait peur, il aime être pdg car il a le pouvoir, il contrôle tout, surtout ses employés, ça le fait se sentir supérieur, sensation qui lui plait. Qui aurait pu penser qu’un jour le petit bonhomme né un premier janvier puisse devenir ainsi, personne, à part peut être son père qui le destinait, même avant sa naissance à un avenir brillant ! La demoiselle le remercia de sa réponse en lui disant qu’il était gentil. Lui gentil ? Elle ne le connaissait donc pas, il n’était pas gentil, ni sympathique, ni même normal, ce caractère lui venait en héritage de sa famille, qui lui ressemblait en tout point, même si son père est peut être encore plus méchant et cruel que lui ! Il préfère qu’une femme lui dise qu’il est absolument irrésistible et charmant, plutôt que gentil. Pour lui ce n’est pas une qualité, mais un défaut, être gentil revient à être naïf selon lui. Il aime la naïveté chez les autres, la manipulation étant d’autant plus simple quoiqu’un peu moins jouissive, mais pas chez lui, il n’est pas naïf, il ne le sera jamais, il n’aurait jamais pu vivre et grandir avec un défaut pareil, qui pour lui doit être l’un des pires qui existe. Miss Lloyd revint ensuite sur le sujet des fleurs qui désintéressait complètement le pdg, même s’il fit une mine intéressé, en bon comédien qu’il est. De toute façon, elle sait maintenant qu’il n’y connaît pas grand chose, mais il ne peut pas être lui même, il préfère jouer un rôle, il trouve ça plus amusant. « faites comme bon vous semble, je suis sur que votre choix sera le bon. » dit-il avant qu’elle n’enchaîne sur un sujet tout à fait différent. Il n’allait sûrement pas appeler la police, ils sont bien trop incompétents à son goût ! Lorsqu’il a un problème, beaucoup de personnes sont prête à résoudre ce dit problème contre une poignée de billets. « ne vous inquiétez pas, je n’appellerais pas la police. Je vérifiais juste qui vous étiez réellement. Ne m’appelez pas monsieur, je préfère roméo. » même si monsieur le fait se sentir important, il trouve roméo bien plus sensuel dans la bouche d’une femme que monsieur. |
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