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pleurnichons. (noam)

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MessageSujet: pleurnichons. (noam) pleurnichons. (noam) EmptyLun 8 Oct - 22:23

Installée au fin fond de son canapé, enroulée dans trois plaides et couvertes par deux pulls, Reese tenait fermement son paquet de chips goût bacon déjà bien entamé. Un kilo de plus ou du moins, ça ne changerait rien à sa solitude. Oui, tout arrive. Une Lawford était bel et bien seule ce soir, abandonnée, chassée, interdite de bar pendant une semaine en plus. Tout ça parce qu’elle avait accidentellement lancé une fléchette sur le barman. Le monde est injuste. Elle était donc un vendredi soir dans son appartemment vide, son colocataire évidemment sorti. Elle aurait pu sortir aussi, il suffisait d’un coup de téléphone, mais ça voudrait dire se laver, s’habiller, prendre la voiture, trouver une place, faire la fête, être bourrée, chercher ses clés, se rendre compte qu’elle les a posé sur la cuvette des toilettes, appeler la dépanneuse et au final avoir dix minutes de sommeil pour ensuite être appelée par l’hôpital pour assister à une intervention. Donc non, elle ne sortirait pas, elle se l’interdisait. C’était pourquoi à 20h55 tapante, elle s’était élaboré ce petit nid douillet, ayant ramené les couettes de son lit dans le salon ainsi que son oreiller. Ce n’était pas un vendredi comme les autres, non, ce soir là… Grey’s Anatomy reprenait pour une saison 9, le trip total. Et comme pigeonne n’était pas écrit en lettres capitales sur son front, elle ne serait pas de ceux qui chercheront toute la matinée un site pour revoir l’épisode qui sera coupé au bout de vingt-cinq minutes au lieu de cinquante (c’était qu’elle réfléchissait beaucoup ce soir). Les chips étaient prêtes, le chocolat aussi –bah oui pour les cinq dernières minutes- , la bière restée dans le frigo et c’est l’esprit clair que Reese commença son épisode, totalement seule un vendredi soir. Il vous arrivait un truc particulièrement désagréable quand vous regardiez cette série. De un, vous pleuriez les trois quarts du temps, et de deux, vous faisiez, en même temps que de regarder, le propre inventaire de votre vie. Et ce soir, elle se dit que sa vie craignait assez. Elle n’avait pas d’argent, sûrement pas suffisamment pour payer le loyer à la fin du mois. Sa mère n’avait pas donné signe de vie depuis plus de trois mois, sûrement partie en voyage improvisé avec un motard dégarni. Son père… Son père était porté disparu depuis ses cinq ans et devait sûrement dorer sur une plage des Bahamas avec sa nouvelle femme à l’heure qu’il était. Lexie était morte, Cristina était partie, Dereck n’arrivait pas à opérer et le coup de grâce, Mark mourrait. La vie était une chienne. Le visage déformé par des sanglots silencieux, Reese retint son souffle jusqu’à la dernière seconde de l’épisode. Elle ne savait même pas pour qui ou pourquoi elle pleurait. Sûrement la série, oui, mais il y avait plus que ça. Elle était seule pour affronter sa vie merdique, c’était ça la seconde raison. Se levant difficilement, elle enfila ses bottes et mit sa doudoune sur son pyjama, attrapa les clés de voiture et roula jusqu’à la rue du bois. Elle sonna trois ou quatre fois à la porte jusqu’à ce que Noam vienne lui ouvrir, visiblement étonné de la voir avec une tête aussi affreuse. Elle vint lui faire un énorme câlin en prenant soin d’en rajouter un peu pour qu’il la fasse entrer chez lui sans qu’elle n’ait à le lui demander. « McSteamy est moooort. » Elle mimait des sanglots qui secouaient tout son corps, quand ses yeux se posèrent sur une chaleureuse bouteille de vin. Se redressant un peu trop vivement pour être crédible, elle tapota l’épaule de Noam avant de lui offrir un large sourire malgré ses joues humides. « J’ai besoin d’un remontant. »


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MessageSujet: Re: pleurnichons. (noam) pleurnichons. (noam) EmptyJeu 18 Oct - 19:12

Grey's Anatomy, Noam en avait par dessus la tête. Du temps où Allyssandre logeait encore rue du Bois, l'écrivain y avait souvent eu le droit, mais aujourd'hui il appréciait d'en être débarrassé. Il s'identifiait pas mal à un ou deux personnages, c'est vrai, mais la série en elle-même était – selon lui – terriblement dramatique et un point scandaleuse. Sérieusement cette affaire de médecins qui couchent les uns avec les autres, c'était un peu malsain. Ne lui parlez même pas du couple du Docteur Mamour et de la Grey, il éclaterait de rire avant de répliquer qu'ils étaient loin de représenter le couple idéal. Il avait beau de ne pas avoir regardé la série depuis quelques temps maintenant, il était tout de même obligé de savoir certaines choses. Après tout Nicholas en était fan et connaissait la série sur le bout des doigts. D'ailleurs il s'apprêtait à lever le camp pour partir en direction de la maison de Olive afin de passer une soirée spéciale Grey's Anatomy. Ils en faisaient toutes les semaines, et Noam n'avait jamais caché sa joie du fait qu'ils organisaient cela chez Olive et non ici. Junon et Tammy également absentes, l'écrivain se retrouvait donc seul dans la grande maison. Et il n'avait rien prévu de particulier contrairement à ses colocataires. Sans doute poursuivrait-il l'écriture de son nouveau roman ou finirait-il par appeler Danaé afin qu'elle le rejoigne chez lui. L'humeur morose qu'il affichait depuis plusieurs jours semblait peu à peu se dissiper, et sans doute est-ce la compagnie de Nicholas qu'il l'aidait à cela. Ses pensées ne cessaient de se diriger vers Téo, mais il paraissait complétement serein et avait même stoppé cette idée d'être désagréable avec tout le monde. Lorsque son colocataire finit par partir pour sa soirée « G.A » Noam leva les yeux au ciel et s'affala sur le canapé avant d'allumer la télévision. Durant près de vingt minutes il regarda plusieurs débuts d'émissions. Sur l'une des chaines il tomba même sur un documentaire basé sur les galets et l'écrivain étouffa un rire complètement blasé. Non mais sérieusement, qui osait faire des reportages sur les silex et les galets ? Il changea de chaine, avant de réaliser qu'il venait d'arriver sur la chaine consacré à Grey's Anatomy ce soir. Décidément cette série le poursuivait partout. Il n'eut aucun mal à savoir qu'il s'agissait de ce programme puisque Miranda Bailey venait d'apparaitre à l'écran. Les blouses blanches étaient assez parlantes également. Dans un soupire l'écrivain se contenta d'éteindre la télévision avant de s'assoir et de balayer le salon vide du regard. Sur le siège voisin, Marcel, son capucin, était lové entre deux coussins et semblait dormir paisiblement ce qui arracha un sourire à Noam. Il se leva avec désinvolture et regagna la table du salon à laquelle il s'assit et ouvrit son ordinateur. Son nouveau livre l'inspirait particulièrement et il s'attela à l'écriture de celui-ci avec une soudaine inspiration et motivation bien présente. C'est seulement lorsqu'il attaqua sa cinquième page et qu'une bonne heure venait de s'écouler qu'on sonna plusieurs fois à la porte de la demeure. Agacé par cette interruption et de toute évidence par une visite qu'il n'avait pas désiré, Noam poussa la chaise et partit en direction de la porte. Il ouvrit et c'est avec une surprise non dissimulé qu'il accueillit dans ses bras une Reese en pleure et en pyjama. A la vue des yeux rougies et des joues humides de la jeune femme, l'écrivain fronça les sourcils, passant son bras autour de ses épaules lorsqu'elle franchit le seuil de sa maison. « Hé Reese, que se passe-t-il ?! » Probablement une déception amoureuse, songea-t-il. Ses sanglots déstabilisa pendant un quart de seconde Noam avant qu'il ne finisse par retrouver son assurance. Ce n'était pas la première fois que son amie débarquait ainsi chez lui dans un tel état, mais il ne supportait tout simplement pas de la voir pleurer. « McSteamy est moooort. » sanglota-t-elle alors que Noam resserra son étreinte réconfortante autour du corps fragile de la présentatrice. McSteamy, c'était pas un surnom de Mark Sloan ? Peut-être. Peut-être pas. Il avait beau ne pas savoir qui était ce fameux McSteamy, Noam supposa tout de même que c'était grave et important pour Reese. « Paix à son âme alors. Qui est McSteamy ? Un politicien ? » Preuve évidente du peu d'intérêt que Noam accordait à la vie de son entourage parfois. Peut-être même que c'était un concurrent de Obama et Romney et qu'il venait d'être assassiné. Non, bien-sûr que non, il l'aurait su. Il ne pu néanmoins s'empêcher d'afficher un sourire amusé lorsque la jeune femme se dirigea vers une bouteille de vin, réclamant un remontant. Cette fille lui échappait, c'est dingue. « On boit et on pleure ? C'est pas écrit "S.O.S Amitié" sur mon front hein. » rétorqua Noam, moqueur et amusé, alors qu'il attrapait la bouteille dans sa main pour l'ouvrir. Il déposa deux verres sur le comptoir de la cuisine et finit par demander, tout en remplissant les verres. « Noyer son chagrin dans l'alcool n'a jamais été la solution jeune fille. » Et il ajouta : « On trinque à qui ? Ton politicien décédé là ?! »
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MessageSujet: Re: pleurnichons. (noam) pleurnichons. (noam) EmptyDim 21 Oct - 18:36

Reese ne pleurait jamais. Elle échappait à la règle imposée par nos ancêtres et n'était ni une fleur bleue, ni une romantique, ni même une princesse en détresse. Certains l'appelait féministe, elle se disait simplement réaliste. Une femme n'avait pas besoin d'avoir de sentiments pour être une femme, les émotions, c'était trop abstrait pour elle. Les seules fois où on voyait une larme perler aux coins de ses yeux, c'était pour des films. Etonnant, car pour la plupart, c'était des films à l'eau de rose. Prière de ne pas lui parler de Titanic, merci. Après un bon film du genre, elle avait souvent honte d'elle pour ne pas avoir tenu sa promesse, ne pleurer pour personne. En arrivant devant chez Noam, elle se demanda même si elle n'était pas là simplement pour profiter d'une belle maison chaleureuse, autre que son minuscule appartement en piteux état. Noam ne se rendrait compte de rien, ce n'était pas la première fois. Et puis, elle aimait bien l'embêter à une heure pareille. Si elle avait pris la peine de prendre les raccourcis, elle serait arrivée une demi-heure plus tôt mais ç'aurait été moins drôle. Sans surprise, elle le vit ouvrir la porte avec un air d'abord désinvolte, s'apprêtant à envoyer balader la perturbatrice qu'elle était. Mais lorsqu'il la reconnut -oui elle était vraiment affreuse quand elle pleurait, méconnaissable- elle lu sur son visage toute la surprise de la voir dans un état pareil. C'est vrai que Reese + larmes, c'était pas courant. Elle ne se laissait jamais aller, même dans les moments les plus durs. Et surtout pas devant Noam, même si depuis quelques temps, elle se lâchait dès qu'ils regardaient ensemble un film qu'elle choisissait à l'avance. Avant, elle aurait pensé que ça aurait été risqué. On ne peut pas dire que Noam soit le candidat idéal en tant qu'ami ou confident, toutes les filles qu'il côtoyait disaient la même chose. Alors elle s'était dit qu'elle ne laisserait jamais rien à sa porter, et surtout pas ses émotions. C'était un vrai emmerdeur quand il le voulait, mais ça tombait bien, elle était une vraie chieuse. Ils s'étaient bien trouvé, et maintenant, elle se fichait pas mal qu'il divulgue comment la célèbre Reese Lawford avait pleuré devant Masterchef. Ou Grey's Anatomy ce soir-là. « Paix à son âme alors. Qui est McSteamy ? Un politicien ? » Elle ria doucement face à l'ignorance de son ami, elle savait qu'il détestait ce genre de série. C'était aussi bien, sinon ils en auraient eut pour la nuit. Elle quitta ses bras pour se diriger vers la cuisine et ouvrir une bonne bouteille de vin rouge. Ca avait du lui coûter une pelletée, c'est pourquoi elle était deux fois plus ravie. Toujours le même objectif face à Noam. « On boit et on pleure ? C'est pas écrit "S.O.S Amitié" sur mon front hein. » Elle le regarda avec des yeux de chat potté sans rien arrêter de ses projets. Il ne pouvait pas refuser. Elle fit péter le bouchon qui atterrit doucement sur Marcel qui s'éveilla en sursaut. Noam n'avait rien vu et c'était tout aussi bien, son petit singe, c'était comme son fils. Elle fit comme si de rien n'était et versa plus qu'il n'était autorisé le somptueux alcool dans les deux verres. Elle fit semblant de sentir le vin pour deviner son nom mais vida la moitié du verre en un quart de seconde. « Noyer son chagrin dans l'alcool n'a jamais été la solution jeune fille. » Elle le regarda avec une moue moqueuse. « En tout cas ça aide. Et depuis quand tu parles comme un vieillard ? Je me souviens qu’avant, l’alcool était ton remède miracle. » Elle haussa un sourcil appuyé. Elle avait raison, ils s’en étaient faites des bouteilles entières en une heure à peine. Mais son boulot avait rendu aigri le vieux Noam. Elle leva son verre et le blondinet fit de même. « On trinque à qui ? Ton politicien décédé là ?! » « À Mark Sloan, puisse-t-il reposer en paix avec Lexipedia. Amen. » Ni une ni deux elle but cul sec le reste de son verre. Elle se laissa tomber sur le canapé alors que Marcel venait la saluer. « Yo Marcel, high five ! » C’était un truc qu’ils avaient appris ensemble, c’était assez énorme quand on se disait que ce n’était qu’un petit singe à peine plus grand qu’un nouveau-né. « Alors, ‘Nono’, comment vont les amûrs ? » Elle adorait le faire chier, c’était plus fort qu’elle.
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MessageSujet: Re: pleurnichons. (noam) pleurnichons. (noam) EmptyDim 11 Nov - 21:49


L'inconvénient numéro deux d'être ami avec Reese Lawford était de devoir subir et supporter ses remarques et références systématiques à Grey's Anatomy. Le numéro un étant d'avoir décidé d'être ami avec elle. Depuis le temps qu'ils se connaissaient l'écrivain s'en était accommodé, même si parfois il ne portait aucun intérêt aux récits de son amie. Elle parlait, mais il n'écoutait pas. Noam détestait voir des personnes pleurer, il trouvait ça pathétique et niais. Pourtant lorsqu'il voyait Reese dans cet état là, il ne pouvait s'empêcher d'être triste avec elle. Même si elle pleurait pour un politicien décédé. Il l'avait alors naturellement accueillit dans une étreinte protectrice et réconfortante, décidé à lui redonner le sourire. Parce que pour revoir fleurir un sourire sur les lèvres de son amie, Noam était toujours prêt à tout, que se soit se saouler toute la nuit avec elle ou l'écouter bavasser de ses séries télévisées pendant des heures. Avec Deva, elle était bien l'unique personne qui pouvait se permettre de débarquer à une heure aussi tardive pour pleurer dans les bras de l'écrivain. Les autres seraient rejetées comme des malpropres sans aucun scrupule. Il avait depuis bien longtemps remarqué que Reese profitait parfois un peu trop de sa richesse, mais celui-ci n'en était que davantage amusé. Si cela lui faisait plaisir, alors ça lui faisait plaisir également. Le plus important étant qu'elle cesse de pleurnicher pour son politicien ou des conneries futiles. Genre, connerie futile numéro 1 tout type de catégorie confondus : Grey's Anatomy arrivait en pôle position. Surtout qu'après avoir pleuré, Reese devenait méconnaissable et s'habillait comme un sac. D'ailleurs il n'avait jamais réellement compris pourquoi elle venait le voir, lui. Non pas que Noam soit un insensible mais il avait tendance à emmerder et rembarrer les gens assez facilement. Et toutes les occasions étaient bonnes. Il était d'ailleurs probable que Reese en fasse à nouveau les frais durant la soirée, mais elle avait été prévenue par de nombreuses personnes et savait désormais à quoi s'attendre en fréquentant un con comme Noam. Il la regarda faire lorsqu'elle se mit à remplir les verres, amusé quand elle sentit le vin pour en deviner l'origine. Reese, ou la femme qui ressemblait certainement le plus à Noam. Si on oubliait le fait que lui ne pleurait pas devant tout et n'importe quoi, bien entendu. « En tout cas ça aide. Et depuis quand tu parles comme un vieillard ? Je me souviens qu’avant, l’alcool était ton remède miracle. » Elle n'avait pas tord. Depuis le jour où elle avait sonné à sa porte, en larme, il n'y avait plus un soir où lorsqu'ils se trouvaient tous les deux sans qu'ils ne décident d'ouvrir une bonne bouteille d'alcool. Ensuite ils se racontaient leurs malheureux et refaisaient le monde. Ce n'était pas pire comparées aux fois où Reese se ramenait toute pimpante et qu'elle obligeait Noam à regarder un film à l'eau de rose mielleux devant lequel elle versait forcément une larme. « Osef. Je suis canon quand même. » Ouais, même avec des paroles de vieillard. Et alors qu'il s'apprêtait à boire, il reposa son verre et tourna son visage vers Reese, surpris. « Marc Sloan est mort ?! » Sa mine faussement choquée ne duperait personne, mais là était tout l'intérêt puisque Noam se moquait ouvertement. Non, merde, c'était lui le politicien décédé ? « Shonda Rhimes a enfin compris que son personnage était inutile ? Dis-moi que Derek aussi est mort ?! » Jusqu'à quel point pouvait-il provoquer Reese sur sa série favorite ? Pas longtemps, il en était certain. Mais lui, il s'en amusait. Il s'approcha doucement du canapé et leva les yeux au ciel lorsqu'il vit Reese faire un "tape m'en cinq" avec Marcel. A ce rythme là dans deux semaines elle serait capable de l'emmener en boîte et de le dévergonder. Naturellement Nicholas n'arriva même pas pour le sauver de ce cauchemar. Il roula des yeux, blasé et vint s'assoir à l'autre bout du canapé avant de tapoter gentiment dessus, afin que Marcel vienne à ses côtés. « J'ignorais qu'on était sur le plateau de ‘ Confessions Intimes ’ . Tu rêves là, tu sauras rien. » Les femmes et leur question sur l'amour, toujours, franchement. Si cela ne tenait qu'à lui il aurait déjà foutu Reese à la porte, mais il tenait à elle, donc il prenait sur lui pour faire les efforts nécessaires. Bon ok, elle voulait juste se mettre des infos croustillantes sous la dent. Il finit par capituler en levant les yeux au ciel, se disant qu'il ne devait y avoir que 1% de chance pour que Reese connaisse Téo & Danaé, ou ne serait-ce qu'une des deux. Il joua habillement le jeu, et se contenta d'un haussement d'épaule avant de répondre avec désinvolture : « Bon, tout va très bien si on oublie le fait qu'il y a deux femmes qui me plaisent. Oh, et, je crois que Nicholas est amoureux de moi. » Tout n'allait pas super bien mais inutile de raconter sa vie sentimentale à une fille qui serait capable de comparer ses amours à une série télévisée. Il avait un minimum d'honneur et sa fierté était en jeu. « T'es contente ? Je vais avoir besoin de boire pour oublier certaines choses tiens. » Et cette fois-ci, il prit son verre, et il bu.
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