| Sujet: damn the consequences, Catrìona. Dim 17 Fév - 1:26 | |
| ∞ nom : Fearsithe, nom d'un clan écossais reconnu, le tien, celui qui t'a aimée pour ta force et ensuite rejetée pour tes différences. Tu hais ce nom, mais tu le portes maintenant avec fierté, sachant qu'il fera bonne impression lorsque tu reviendras à la vie. ∞ prénom : Catrìona. La pureté même. Paradoxal lorsqu'on sait que ta folie t'a conduite à commettre des choses terribles... ∞ âge et date de naissance : tu es morte à 28 ans, il y a de ça très longtemps, trop longtemps. tu ne te souviens plus l'époque, tu sais juste que le monde a bien changé, que tout a évolué, et que les conditions des femmes aussi. ∞ lieu de naissance et origines : née et morte en Ecosse, tu te demandes comment tu as pu atterrir ici, avec ta tombe, dans cette ville appelée Bridgeport... un mystère à résoudre. ∞ études ou profession : maintenant, tu n'es plus rien, mais avant tu étais une guerrière ; ou alors tu aurais voulu l'être - mais, femme, tu étais vouée à regarder les hommes se battre, gouverner. ∞ statut civil : tu as été mariée, mais tu as pris soin de changer ça lorsque tu as pu te venger. ∞ traits de caractère : manipulatrice, tu sais comment emmener les gens où tu le souhaites ; sanguinaire, tu as du mal à te contrôler lorsqu'on t'emmerde ; ambitieuse, tu veux grimper les échelons et monter haut, te venger de l'échec de ta vie passée ; lunatique, tu passes d'un extrême à l'autre, sans prévenir ; exigeante, tu aimes la perfection, peu importe le domaine ; loyale, tu ne trahiras jamais quelqu'un que tu apprécies, malgré ce qu'on t'a fait subir ; confiante, tu sais que tu es capable de tout ; égoïste, tu penses à ton plaisir avant tout ; joueuse, tu aimes la provocation. Tu es aussi une personne très adroite, tu sais ce que tu fais. Tu n'es pas naïve et tu ne fais pas confiance facilement, mais tu aimes la conversation. Tu es éloquente, charmeuse, et ouverte. ∞ groupe et aspiration : sim fantôme, i wanna resuscitate.☇ ALORS COMME CA, T'ES MORT. COMMENT TU TE SENS PAR RAPPORT A CA ? Tu ne sais pas. Tu te souviens avoir été en colère pendant des années, aveuglée par la haine et l'injustice. Tu as été un esprit très malfaisant, à l'image de ce que tu as été les dernières années de ta vie. Mais maintenant, après des années d'errance et de solitude, tu t'es calmée et tu redeviens petit à petit toi-même... Tu te sens mieux dans la mort, comme s'il avait fallu que l'on te tue pour que tu redeviennes enfin celle que tu étais... même s'il y a toujours cette part d'ombre en toi. ☇ ON DIT QU'AVANT DE MOURIR, LES DERNIÈRES IMAGES QUI NOUS TRAVERSENT SONT CELLES DE CE QU'ON AIME LE PLUS. ET TOI, T'AS VU QUOI ? Tu n'as rien vu à part la douleur de l'esprit, et surtout du corps. Tu n'avais rien dans la tête, tu ne voyais que leur visage rieur à travers les flammes qui te léchaient la peau, t'embrasant dans un tourbillon de désespoir et d'aversion pour ceux qui te regardaient mourir. ☇ ET TA MORT EN ELLE-MÊME, TU T'EN SOUVIENS ? C'est l'une des seules choses dont tu te souviens clairement, depuis tu as peur du feu. C'était abominable et lorsque tu y repenses par inadvertance, malgré ta condition de fantôme, tu souffres encore, tu as chaud. ☇ MONTSIMPA OU BRIDGEPORT, T'EN DIS QUOI COMME LIEU DE REPOS POUR L’ÉTERNITÉ ? Tu n'aimes pas Bridgeport, même si c'est un endroit idéal pour commencer ta nouvelle vie lorsque tu trouveras quelqu'un pour te ramener. Il y a de grandes entreprises, et tu auras beaucoup de choses à y faire, tu pourrais t'y faire un nom. Mais tu te demandes ce que ta tombe fait ici, tu aurais préféré qu'elle reste dans les lowlands d'Ecosse, là-bas tu aurais pu réellement te venger, briser la lignée des Fearsithe pour demeurer la seule à représenter ce clan.☇ EST-CE QUE TU LAISSES DES GENS DERRIÈRE TOI, DES PROCHES A QUI TU VAS MANQUER ? Non, et même s'il y en avait eu, ils seraient tous morts aujourd'hui. Mais tout le monde t'a abandonnée dans tes derniers jours, tu étais seule, perdue dans la noirceur de ton esprit. ☇ A QUOI AURAIS-TU CONSACRÉ TA VIE SI TU AVAIS VÉCU PLUS LONGTEMPS ? Si tu avais vécu encore à ton époque, tu te serais vengée, tu te serais volontiers baignée dans le sang de ton clan et de vos villages. Mais il est trop tard pour cela, tu ne préfères pas y penser. Si tu avais eu l'occasion de vivre à l'époque d'aujourd'hui, tu aurais montré au monde quel genre de femme tu es, tu aurais tout fait pour gouverner, pour imposer tes choix, pour te faire respecter. |
☇ TES MAUVAISES HABITUDES; tu restes parfois à flotter pendant des jours sans rien faire, juste à penser • tu observes beaucoup les grands patrons, leurs manies, leurs faiblesses • tu planifies sans arrêt quelque complot machiavélique • tu aimes le froid, tu restes toujours dans l'ombre • tu répètes souvent à voix haute ton prénom, ton nom, de peur d'oublier encore • tu aimes faire peur aux vivants, dans une moindre mesure quand même, tu sais te tenir • tu te tiens au courant de l'actualité, d'ailleurs il y a une maison dans laquelle tu vas souvent pour regarder les informations • même si tu es morte, tu fais toujours attention à ton physique avant d'apparaître dans des endroits où l'on pourrait te voir • tu éteins à chaque fois les bougies, le feu des cheminées, lorsque tu erres dans des maisons quelconques • tu te parles souvent à toi-même, de peur de perdre de ton éloquence • tu aimes la musique classique et les opéras sont ton lieu de prédilection • tu chantes parfois, d'ailleurs, effrayant les voyageurs de nuit • tu cherches constamment comment revenir à la vie • tu aimes regarder les belles femmes, de temps en temps, parce qu'il est vrai que tu as un peu perdu goût au plaisir de la chaire • tu as une liste des questions que tu te poses cachée sous ta tombe • tu te mets à la place des gens en imaginant à quel point tu aurais pu mieux faire qu'eux • tu t'imposes la solitude parce que tu as peur de retrouver tes tares si tu fréquentais des gens malhonnêtes • tu trouves ridicule la manière dont s'habillent les gens aujourd'hui, les femmes étaient bien plus élégantes à ton époque.
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Tu souris au peuple alors que tu marches à côté de ton frère, John Fearsithe. Les gens l’acclament pour sa bravoure, pour sa victoire aujourd’hui dans la guerre qui a assombri votre clan pendant un mois. Mais la victoire est vôtre, le clan s’agrandit, de nouvelles terres sont à vous. Mais tu es à ses côtés seulement pour l’élégance qui émane de ta façon de marcher, de la lumière que ton sourire envoie… tu n’es pas acclamée pour tes victoires, seulement pour ta beauté. Tu es une femme, objet des hommes, de ta famille, simple figure de grâce et de pureté dans un monde en guerre. Tu n’as pas le droit de voter, tu n ‘as pas ton mot à dire en ce qui concerne les décisions de ton frère, tu ne peux pas gouverner alors que tu es l’aînée de la famille et que tu as tous les atouts pour élever le clan Fearsithe à son apogée. Tu es fière d’être une femme mais tu détestes ta condition, malgré l’admiration que tu fais naître chez le peuple. Ils t’adorent, tous, mais c’est parce que tu caches bien ton jeu, parce que tu ne peux pas être toi-même, sinon ils te haïraient pour tes opinions avant-gardistes. Tu te tais, mais tu n’en penses pas moins, et si tu ne peux pas gouverner aux yeux de tous, tu gouvernes dans l’ombre, tirant sur les fils de tes marionnettes : ton frère suit tes ordres sans même s’en rendre compte, ton père boit chacune de tes paroles sans s’apercevoir qu’il agit selon ta volonté, et il en est de même pour le reste du clan. Seuls quelques hommes ne sont pas dupes, et tu sais qu’on t’observe de très près. Tu te sens libre, malgré tout. Tu sais que le clan avance grâce à toi, et tu espères qu’un jour le peuple te reconnaîtra comme leur chef, même si tu sais que cela prendra du temps. Tu vis pleinement, tu aimes la fête, la chaire, les femmes. Tu as beaucoup de maîtresses parmi les autres clans, tu sais avoir ce que tu veux, tu sais tirer le bon de ces femmes soumises à leur famille. Tu aimes jouer avec le feu, obtenir ce que tu veux, et faire en sorte que cela ne se retourne pas contre toi. Au fond, tu es heureuse, ambitieuse, et tu as une confiance absolue dans le futur qui s’offre à toi. Mais tu ne t’attends pas à ce que tes plans échouent si rapidement, alors que tu es à l’apogée du plaisir. Tu ne t’attends pas à être si vite enchaînée, à vingt-trois ans, tu n’as pas prédit que ton père voudrait te marier. Les hommes ne te dérangent pas, même si tu préfères la compagnie des femmes… mais cet homme en particulier est cruel, sanglant et sans pitié. Il est le chef du clan Erskine, et il a réussi à créer une alliance avec votre clan ; il va porter votre nom et salir votre image, et te salir toi. Tu te retrouves emprisonnée dans ses bras de fer, violentée, insultée. Tu perds de ta vigueur, plus personne ne te reconnaît, et tu deviens cruelle à ton tour, le joug de la douleur et de la haine s’abattant sur toi et ta personnalité de conquérante. Tu ne vois plus que rouge, et tu ne cries plus que vengeance à l’encontre de ton mari et de ta famille. Tu essaies de fuir avec une femme qui subit les mêmes épreuves que toi, tu préfères perdre de ta renommée plutôt que de périr à petit feu entre les mains de ce barbare. Les hommes qui te surveillent depuis si longtemps te retrouvent, et tu es enfermée dans les cachots du château de ton mari, tandis que, en haut, les gens que tu aimais discutent de ta punition. Tu as commis un pêché, tu as couché avec une femme, peut-être plusieurs… Tu mérites d’être battue et enfermée jusqu’à rédemption. Le peuple te condamne alors qu’il t’acclamait quelques mois plus tôt, et tu souffres le martyr sous les rires des hommes qui savaient depuis le début que tu cachais quelque chose. Tu as la haine, tu as envie de tuer, de te relever et de leur montrer à tous. Dans un excès de rage, tu arrives à t’échapper, tuant les deux gardes. Tu tues ton mari dans son sommeil, te délectant du sang coulant sur les draps blancs. Tu tues ta famille qui dort tranquillement au château, silencieuse et efficace. Tu ne ressens pas une once de regret, seulement une sorte de joie malsaine qui te tord délicieusement les entrailles et qui te broie l’esprit, jusqu’à effacer toute la gentillesse dont tu avais pu faire preuve par le passé. Tu retournes dans ton cachot, grelottant, jouant déjà le rôle de la jeune femme choquée. Le lendemain, personne ne pense que c’est toi qui as causé ce massacre et tu es déclarée chef du clan, à défaut d’autres solutions. Tu comptes regagner le respect du peuple en les effrayant, tu comptes renforcer ton clan et détruire ceux des Erskine. Tu es femme et tu es maître, et le sourire malveillant qui se dessine sur tes lèvres se reflète dans les yeux des hommes que tu tues, sans relâche, te vengeant impitoyablement de ta destruction. Mais après quelques années, malgré le respect que certains te portent, l’adoration que certains te vouent, d’autres veulent ta mort, ils veulent t’entendre hurler comme tu fais hurler tes victimes dans ton château, bouffée par ta folie. Parce que des victimes, tu en fais. Tu ne le fais pas ouvertement, mais tu ne t’en caches pas non plus. Femmes, hommes, tu ne fais aucune différence. Tu vas trop loin, et la rébellion commence dans ton clan, le peuple veut quelqu'un d’autre à la tête du clan Fearsithe, même si c’est un cousin ou l’un des bâtards de ton père. Peu leur importe, tant que ce n’est pas toi. On te capture et t’attache au bûcher, on allume les flammes dont la fumée s’élève haut dans le ciel vers le visage souriant de ta famille, heureuse de voir qu’elle est enfin vengée. Tu es effrayée, et la folie qui t’habite depuis quelques années se fait plus vive encore et tu hurles, tu meurs. Brûlée, réduite en poussière.
Pourtant, tu te réveilles, comme d’un long sommeil. Il fait sombre, et tu te penses au cachot, tu crois que tout cela n’était qu’un rêve. Tu vois un tas de poussière, tu te demandes ce que c’est. Tu t’élèves, traversant une couche de pierre, puis des mètres de terre. Tu crois rêver. Tu te retrouves sur une tombe. Catrìona Fearsithe. C’est toi. Tu lèves la main et tu bouges les doigts, lentement, admirant leur transparence. Tu es morte et tu ne sais absolument pas où tu es. Tu paniques. Trou noir.
Et te voilà, aujourd’hui, à Bridgeport. Tu as quelques bribes de souvenirs, tu te souviens avoir été un esprit malfaisant, savourant la peur que tu créais chez les vivants. Tu te souviens avoir été déstabilisée parce que tu n’étais plus en Ecosse, mais tu ne savais pas pourquoi. Tu ne sais toujours pas d’ailleurs. Tu te souviens avoir fait face à ta folie, tu te rappelles avoir plongé des années dans le silence, à méditer, après t’être fatiguée à essayer de retourner dans les Lowlands pour te venger pour de bon. Tu n’as pas fait un trait dessus pour autant, tu comptes toujours aller voir qui est à la tête du clan, tu veux savoir si on se souvient de ton nom après toutes ces années ou si on a préféré taire ton règne de terreur. Tu ne culpabilises pas, mais mourir et errer t’ont changée. Tu es redevenue toi-même dans la mort, une femme ambitieuse au désir de puissance et de reconnaissance. Tu observes, tu apprends comment fonctionne cette société, et tu es fière de voir que tu pourras facilement t’y faire une place. Tu planifies ton retour à la vie, ton ascension en politique, et ta vengeance sur ceux qui t’ont reniés. Tu es prête. ∞ prénom et pseudo : mouchou, ou Kelly tout simplement. ∞ âge : 20 maintenant et oui, j'ai grandi depuis Bax! ∞ sexe : une nana je suis. ∞ comment as-tu connu le forum ? Eli et Bax ont soufflé le nom du forum à Cat pour qu'elle puisse venir y errer... ∞ t'es plutôt du genre à traumatiser tes sims où à aimer les belles et grandes familles parfaites ? les deux ∞ raconte-nous ta vie : mon chaton s'est fait stériliser et je fais un marathon HP en ce moment. ∞ tes autres comptes sur pwl : Eli et Bax, les mieux . ∞ célébrité : Katie Mcgrath .
Dernière édition par Catrìona Fearsithe le Jeu 21 Fév - 14:29, édité 14 fois |
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