S’il y a bien une chose à laquelle ne s’attendait pas Bretzel, c’était bien ça. Recevoir un sms qu’une ancienne connaissance, éloigné à présent. Mais ce n’était pas un sms comme tous ceux qui passent au dessus de nos têtes chaque jour, celui-là était bien plus spécial. Ps un message de retrouvailles comme pour refaire connaissance, non. Si quelqu’un d’autre que Bretzel avait lu se dit message, il aurait sûrement dit kamoulox vu l’absurdité de son contenu. Sans était-il absurde pour quelqu’un n’étant pas au courant de toute l’histoire, mais pour la demoiselle il n’était pas drôle, mais horrifique, son sang se glaça légèrement lorsqu’elle comprit d’où il venait. Elle n’avait pas peur de son expéditeur, non, mais de l’histoire qu’elle avait eu avec celui-ci. Cette personne ne pouvait être que Marley-Sky. A l’époque des faits, elles étaient encore amis, ce n’est que peu de temps après, étant bien trop différentes que leurs chemins se sont séparés. Elles se baladaient tranquillement dans la rue, alors que la nuit commençait à tomber, elles virent quelqu’un sortir d’une maison, un couteau ensanglanté dans la main, jamais elles ne pourraient oublier les traits de son visage, tant celui-ci leur glace le sang. Il n’y avait qu’elles ce soir là, qu’elles comme témoin. Elles ne savaient pas quoi, finalement elles ont choisi le silence, ne rien dire, garder ça pour elle et l’emporter dans la tombe. Elles n’étaient pas très d’accord sur la chose à faire, ça les a encore un peu plus séparées. Elles avaient établi un code au cas où quelque chose se produise,. Jusqu’à maintenant, jamais elles n’eurent besoin de l’utiliser. Bretzel ne savait pas trop quoi faire, elle était un peu paniqué, elle avait mi cette histoire dans un coin de sa tête, pour l’oublier et d’un coup tout lui est revenu comme-ci c’était hier que tout cela c’était produit, alors que cela fait des années que l’affaire reste in-élucidée. Viens chez moi dès que tu peux, je ne vais pas bouger de la journée, 221b rue du trèfle. Je t’attends, écrit-elle plus vite que la lumière.

Parfois, il y a des choses que l'on aimerait pouvoir oublier pour toujours. Le passé, il faudrait qu'il reste le passé et qu'il ne vienne pas foutre son nez dans le présent pour bousiller nos vies. Pourtant, malheureusement pour moi, il a refait surface au moment où je m'y attendais le moins. Ce genre de secret horrible, de meurtre. Non pas que ce soit moi qui ai commis ce meurtre, loin de là ! Mais avec une amie, Bretzel, on l'avait vu ce soir-là.. Ce couteau ensanglanté, cet homme, ce visage, ce regard.. La peur de ma vie je crois ! Pourtant, on avait décidé de rien dire, de le garder pour nous et de l'oublier. Personne n'était au courant qu'on était témoin, à quoi bon tout dire ? Puis, on s'était éloigné, légèrement oublié. Mais quand j'étais devant la télé, j'ai vue les infos, j'ai vu ce qu'ils ont dit et mon visage s'est décomposé.. Pourquoi ils rouvraient l'enquête maintenant ? Pourquoi ils faisaient ça ?! Alors grâce à mes contacts dans les médias, les journalistes et tout ce qui suit, j'ai réussi à retrouver le numéro de Bretzel et je lui ai juste envoyé notre code. Celui qu'on avait établi au cas où ce genre de truc arriverait. Je l'ai jamais oublié, toute cette histoire est restée dans une partie de mon cerveau. J'ai gardé mon portable avec moi, attendant impatiemment une réponse que j'ai eue rapidement, heureusement. J'ai donc pris mes affaires et je suis partie à l'adresser indiquer. Une fois sur les lieux, j'ai sonné à sa porte, regardant un peu partout. Cette histoire me stresser tellement, que j'avais presque l'impression d'être suivi ! Quelques minutes plus tard, elle m'ouvrit enfin la porte. Je lui lance alors un léger sourire. « Hey Bretzel, ça fait longtemps.. » Très longtemps même.. Mais là, j'avais pas le choix, je devais la voir, on devait parler et décider de ce qu'on allait faire. C'était la meilleure solution, d'autant plus que j'en avais marre de vivre avec ça depuis toutes ces années, c'était comme un poids que j'avais en moi, une vraie horreur, sérieusement ! Elle me laisse donc entrer et je m'avance doucement dans sa maison.

Bretzel était paniquée, mais étonnement calme, après tout ce ne devait pas être si grave que ça ? Enfin si, ça l’était, c’était grave, elle n’avait pas utilisé le code pour rien ! A oins qu’elle est été prise en otage par quelqu’un qui l’aurait forcé à envoyer le code, mais là c’est tout aussi grave, voir plus. Elle commença à préparer du thé, chose qui habituellement la détend. Mais ce n’est pas n’importe quel thé, ce n’est pas celui en petits sachets avec une ficelle qu’on trouve au supermarché, non, c’est du vrai thé qu’elle a, le genre qu’on trouve dans une petite boutique parfumé caché dans un coin de rue où une petite musique douce résonne. Elle venait de mettre l’eau à chauffer quand elle entendit quelqu’un toquer à la porte de sa maison. C’était forcément elle, même si elle recevait souvent de la musique, personne ne pouvait lui faire la mauvaise blague d’arriver maintenant. Au moins elle ne s’était pas trompé et avait bien retenu le bis, parce que sinon elle aurait sonné chez les parents de Bretzel et ça n’aurait pas été la même histoire. La demoiselle posa tout ce qu’elle avait dans les mains et se précipita vers la porte d’entrée. Juste avant d’ouvrir la porte, elle fit u grand sourire, en bonne maîtresse de maison qu’elle est. Bretty sourit tout le temps, même lorsque ça ne va pas trop, les seuls moment où elle ne sourit pas, c’est lorsqu’elle a un pot de glace entre les mains et qu’elle regarde un vieux film à l’eau de rose un peu nul. Elle ouvrit la porte et vit Marley-Sky, un petit sourire aux lèvres « Hey Bretzel, ça fait longtemps.. » dit-elle simplement. Niveau introduction, on a fait mieux, beaucoup mieux, c’est tout ce qu’elle a à dire ? Elle aurait pu dire un truc qui fasse beaucoup plus film américain, parce que là ça fait un peu plus vieux film germano-chilien qui tente d’avoir la palme d’or. L’idéal aurait été « faut qu’on parle, t’es sur que personne peut nous entendre » et là Dwayne Johnson qui débarque, qui en tue une des deux. Bon ça fait quand un peu trop violent comme, truc vaut mieux qu’elles restent vivantes, donc il tire mais les loupes et là elle se réfugie à l’intérieur où un agent des services secrets les attend pour les protéger. Là, ça faisait vraiment bien. « Ouai c’est sur, ça fait un baille ! Tu veux du thé ? » dit Bretzel. En fait, elle aussi veut plus le prix d’interprétation que le mtv award.

hj : ok j'ai un peu pété un câble mais c'est les vacances ^^