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danoam ∆ we are young.

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MessageSujet: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyMer 25 Juil - 22:51

danoam ∆ we are young.  Tumblr_lxljetqfzS1rn0h17o1_500« On est tous Danette. » elle n'arrivait pas à croire qu'elle l'avait fait. Cette phrase passait en boucle dans sa tête. Danaé avait passé un casting il y a quelques mois pour apparaître dans la nouvelle pub Danette, un délire qu'elle s'était fait en tchatant sur internet et elle avait fini par être sélectionné. Ce qui lui avait valu bien évidemment les rires de sa meilleure amie et elle était bien la seule au courant de cette folie. Lorsqu'on l'a appelé pour lui demander de venir tourner la publicité avant-hier, la demoiselle ne savait pas si elle devait rire ou prendre cette annonce au sérieux. Elle n'avait jamais douté de ses talents d'actrice, mais là ça dépassait tout ce qu'elle avait pu imaginer.On lui avait fournit une sorte de déguisement en forme de pot de Danette, la jeune femme avait choisi le vert comme sa couleur favorite et elle devait danser avec les autres pots genre "youhou vive le yaourt à la pistache". En y repensant, elle avait vraiment l'air ridicule dans cette tenue et le mieux c'est que c'est elle qui avait clôturé la publicité avec le super slogan accrocheur de la marque. En gros, elle était le seul visage dont on se souviendrait suite à cette vidéo. Danaé ne savait pas avant ce jour si mémorable qu'elle était capable de pouvoir se ridiculiser ainsi devant le monde entier. Il n'y avait aucune limite à sa folie, elle s'était vraiment amusé comme une enfant à faire cette publicité et si c'était à refaire, elle le referait sans hésitation. Elle n'avait pas encore posté la vidéo en exclusivité sur son blog, mais ça saurait tarder. Qui sait peut-être qu'après elle sera sollicitée pour faire des publicités de fromage, de céréale ou encore de shampoing. A un moment dans la publicité on l'a voit faire un super "l'oréale parce qu'elle le vaut bien" avec ses cheveux, alors qui sait des chasseurs de tête vont certainement l'a contacté. Danaé aimait se faire des films, mais c'était ça la jungle hollywoodienne. Combien d'acteurs avaient commencé par une pub de croquette pour chien ? A vrai dire elle n'avait pas le pourcentage précis concernant cette question, mais il devait y en avoir un bon paquet. Danaé, la danette. Elle le savait qu'avec son prénom, elle allait en bouffer de la danette dans son entourage. S'il y avait bien une personne à qui elle avait hâte de raconter son aventure, c'était bien Noam. La jeune femme se trouvait actuellement chez Hogan posé sur un des tabourets au comptoir face à un verre de Vodka. Ses cheveux étaient trempés, elle était vêtue d'un jean déchiré, d'un débardeur blanc et d'une simple veste à capuche rouge qui étaient également devenus humide. Danaé avait quitté Bridgeport pour Montsimpa simplement pour ce rendez-vous avec Noam, une raison comme les autres de retourner sur sa terre natale. Elle observait avec un air triste le mauvais temps qui avait l'air de vouloir s'accrocher à la ville coûte que coûte. Les vents semblaient assez violents, il pleuvait des cordes et l'orage grondait fortement par moment. Danaé avait horreur de ça et elle avait hâte que le jeune homme vienne la rejoindre. Cela faisait une voir deux semaines qu'il était partit et il faut le dire, il lui manquait terriblement. La dernière soirée qu'ils avaient passé ensemble avant son départ était épic. Jouer les faux couples les avaient d'autant plus rapprochés, mais elle ne savait pas encore dans quel sens. Elle préférait se dire que c'était purement innocent qu'ils avaient juste joués un jeu comme ils avaient l'habitude de faire. Rien de plus, rien de moins. Elle jetait de nombreux regards en direction de l'entrée et sursautait à chaque fois lorsque la sonnette se déclenchait. Il y avait du monde, mais comparé à d'autre soir c'était assez raisonnable. De quoi passer une soirée tranquille avec son ami.


Dernière édition par Danaé C. M. Hawthorne le Mer 8 Aoû - 10:56, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyJeu 26 Juil - 10:22

Deux semaines loin de Montsimpa lui paraissait aussi interminables que fantastiques. Les voyages professionnels lui semblaient parfaits à cause des destinations idylliques dans lesquelles il se rendait, mais le reste du temps, il s'ennuyait de ne plus être entouré de ses victimes favorites. Lesquelles il aimait embêter. Dans le taxi qui le conduisait à son bar favoris, Chez Hogan, l'écrivain tapotait frénétiquement sur son genoux, en rythme avec les rafales de vent qui faisaient claquer la pluie contre les vitres. Il était impatient de retrouver Danaé, et de lui révéler qu'il était le nouveau visage de la marque Danao. Quand on lui avait proposé cette occasion, il avait gentiment éclater de rire avant de réaliser qu'il deviendrait demain le type qui influencerait des milliers d'enfants à travers le monde à boire du lait. Cela lui donnait immédiatement très bonne conscience. Il se sentait un peu comme le père-noël, sauf qu'il n'avait pas besoin d'offrir de cadeaux, il devait juste boire du lait, sourire à la caméra, et déclarer que Danao était la clé d'un monde plus beau. Malgré le mauvais temps, rien ne pouvait venir entacher la bonne humeur du célèbre écrivain. Il était ce genre de type à être d'excellente humeur au quotidien. Il prenait la vie comme elle venait, voyait chaque fois le bon côté des choses, et profitait de tout et de rien. Sa nonchalance légendaire, et cette désinvolture qui faisait qu'il se foutait de tout, lui réussissait merveilleusement bien. Il n'avait peut-être pas une vie parfaite, et malgré tout, il se plaisait à vivre comme il le faisait. Lorsque le taxi s'arrêta devant Chez Hogan, Noam regarda par la fenêtre la pluie qui tombait, il aurait aimé pouvoir apercevoir Danaé, afin de savoir si oui ou non elle était accompagnée de son imbécile de petit-ami. Peut-être s'était-elle réconciliée avec Adriàn justement ? En deux semaines, ils devaient avoir eu le temps de s'expliquer et de se rabibocher. Néanmoins, dans le taxi, Noam ne cacha pas son mécontentement et un soupire agacé lui échappa. L'idée qu'elle puisse à nouveau être pendu au bras de ce gringalet le blasé totalement. Et comme à chaque fois qu'il donnait rendez-vous à sa belle quelque part, il espérait qu'elle y vienne seule. Parfois il était surpris de constater que son Jules s'était auto-proclamé troisième invité de leur soirée à deux. Dans ce genre de moment Noam se sentait plus comme le bouffon qui s'incruste plutôt que comme celui ayant invité une amie. Il sortit de la voiture et trottina avec une rapidité aveuglante vers l'entrée du bar. Il s'engouffra à l'intérieur, s'ébouriffa les cheveux en secouant sa tête tandis que sa main vint balayer ses cheveux. En relevant le visage il croisa le regard de Danaé, et lui adressa un grand sourire quand elle remarqua sa présence. Comme un idiot il fit un signe de la main dans sa direction et alors qu'il se dirigeait vers le comptoir, il interpella au passage un serveur afin qu'il lui apporte deux verres vides. Arrivé près de Danaé il lui colla un baiser sur la joue et jeta un coup d'œil suspect en direction du verre de son amie. « T'es en âge de boire de l'alcool fillette ? » demanda-t-il alors qu'il affichait un sourire mi-moqueur, mi-amusé par la situation. Il déposa sur le comptoir une bouteille de Danao qu'il avait pris pour l'occasion, et remercia le barman quand celui-ci lui donna les deux verres vides. Il éloigna le verre d'alcool de Danaé, sous son regard curieux. Là, il ouvrit la bouteille de Danao, comme ci cela était absolument normal et naturel qu'il se promène avec une bouteille de lait sous le bras dans un bar. Il se mit à remplir un verre, puis le second, qu'il fit ensuite glisser devant son amie. « Bois du lait, c'est bon pour les os et la croissance. » Oui, Noam connaissait les bienfaits du lait. Après tout, il avait assez bu de Actimel quand il était un adolescent rebelle et farouche. Boire du lait le matin, ça forge le caractère c'est bien connu. « Du lait, des fruits, pour une journée plus tranquille. » récita-t-il sur un ton naturel, comme ci il lui faisait la conversation sur les fruits. Il prit le verre qu'il porta à ses lèvres, en bu une gorgée et naturellement il déclara : « Danao, pour un monde plus beau. » Mon dieu, et en plus il était trop fier de lui cet idiot. « J'ai toujours voulu faire des pubs pour les matelas, et non, on préfère me forcer à boire du lait. »
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyJeu 26 Juil - 23:22

Deux semaines qu'elle n'était plus avec Adriàn. Deux semaines qu'ils ne s'étaient pas donnés de nouvelles et selon ses sources, il était partit à l'étranger par rapport à des comptes offshores douteux. Il n'était pas banquier, seulement comptable, mais elle trouvait ça gros qu'il fasse des déplacements ainsi. Elle ne savait plus quoi penser à son égard, c'était bête à dire, mais au fond elle ne s'attardait pas tellement sur son cas non plus. Danaé était lassé de ses relations amoureuses foireuses et regrettait vraiment son "vrai" célibat pure et dure. Elle avait envie de profiter de la vie et simplement de ne pas se prendre la tête. Danaé savait que ça enchanterait Noam de savoir qu'elle était seule même elle appréciait de l'avoir rien que pour elle. La jeune femme guettait patiemment -ce qui était rare- l'entré du jeune homme. Ce dernier avait fini par arrivé, il lui adressa un signe de la main qu'elle lui renvoya bêtement puis il s'avança jusqu'à elle. Un grand sourire s'afficha directement sur le visage de la jeune femme, c'était l'effet Noam. Il lui colla un baiser sur sa joue, inspecta son verre et il lui demanda si elle était en âge de boire de l'alcool tout en l'appelant fillette. « J'ai mentie sur mon âge, mais chut mes parents pourraient débarquer d'un instant à l'autre. » dit-elle d'une voix à moitié enfantine tout étant à moitié en train de rire avec lui. Qu'il était bête, mais c'était pour ça qu'elle s'entendait aussi bien avec lui. Elle se demandait pourquoi Noam avait commandé deux verres vides et elle n'avait pas besoin de se questionner bien longtemps pour obtenir sa réponse. Il déposa sur le comptoir une bouteille de Danao, de ses souvenirs il n'était pas un accro à cette boisson et ils n'avaient jamais partagé la moindre conversation sur le sujet. Sa curiosité atteignait des sommets, mais elle se contentait juste de l'observer attendant qu'il sorte sa connerie. Ce dernier avait poussé son verre d'alcool et l'avait remplacé par un verre de Danao. « Bois du lait, c'est bon pour les os et la croissance. » elle ne savait pas comment réagir, depuis quand ça lui prenait l'envie de lui parler des bien faits du lait. C'était un accro du lait et ne le savait pas ? « Du lait, des fruits, pour une journée plus tranquille. » C'était trop bizarre de le voir dire ça naturellement comme si c'était normale qu'il lui parle de fruits, de ce qui serait bon pour son corps, un peu comme la pub Activia sauf que là on parlait de Danao. Elle le regarda même boire une gorgée de son verre, ce qu'elle fit en décalé sans le quitter du regard. Il déclara suite à cela : « Danao, pour un monde plus beau. » Danaé avait bien failli recracher son lait. La jeune femme avait envie d'exploser de rire, elle sentait les larmes lui monter aux yeux tellement c'était difficile pour elle de se retenir. Elle avait mis une main sur sa bouche pour couvrir ses sourires qui étaient vraiment très larges et l’observait comme s'il venait d'une tout autre planète. Il avait cet air fière sur le visage le même qu'il prenait quand il avait fait quelque chose d'important genre victorieux d'avoir réussi à faire une de ses conneries en tout genre. Il ajouta qu'il avait toujours voulu faire des pubs pour des matelas, mais qu'à la place on l'avait forcé à boire du lait. « Wow on s'y croirait presque. Je veux dire c'est un bon wow hein. » La jeune femme essayait vraiment de garder son sérieux même parfois sa voix l'a trahissait fortement. « Attend deux secondes, tu veux dire que tu as fait une publicité pour Danao ? Toi, Noam Beckett le facteur/écrivain de Montsimpa ? » L'information venait de lui monter au cerveau, quelle coïncidence me direz-vous. Lui dans une pub pour Danao et elle pour une pub pour Danette. Il n'y avait bien qu'eux deux qui étaient capable de faire quasiment la même chose au même moment. Il devait y avoir une connexion de guedin entre leur deux cerveaux pour qu'une coïncidence pareille ait lieu. La jeune femme se tourna dans le sens opposé de Noam afin d'attraper dans son sac un paquet de pots de Danettes à la pistache qu'elle avait reçu en cadeau pour sa participation. Elle se leva de son tabouret puis commença à faire une sorte de danse ridicule, la même qu'elle avait faite lors de la publicité. « Parce que tu vois cette danse, elle va marquer le pays tout entier. » elle continuait sa petite danse sous les yeux du jeune homme qui étaient certainement devenus moqueur par la même occasion, oubliant complètement qu'ils n'étaient pas tout seul. La blondie fit le coup du l'oréale puis elle s'écria en écartant les bras comme si elle clôturait une comédie musicale : « Souriez vous êtes une danette ! » Un gros silence s'installa après qu'elle se soit affiché devant tout le monde, ils l'a regardait tous avec des yeux vitreux ne pensant pas assister à une telle scène dans leur vie. « Ouai, moi aussi j'ai participé à une publicité. » dit-elle en se ravisant et surtout en regagnant son tabouret. La soirée commençait plutôt fort pour nos deux jeunes gens. « Faites péter les cuillères, merci ! » dit-elle en s'adressant au personnel du bar et plus particulièrement aux serveurs qu'elle évitait de regarder dans le blanc des yeux de peur d'affronter en face ce qu'elle venait de faire publiquement. Elle posa les danettes sur le comptoir, elle en mit un pot devant elle puis passa l'autre à Noam. Quand elle le voulait Danaé était vraiment une fille à part, mais bon au pire c'était juste une partie en exclusivité de ce qu'ils verront chaque jour calé entre la météo et le journal de 20:00.
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptySam 28 Juil - 22:30

« Je vais jouer le chaperon ce soir alors ! Tes parents pourraient justement penser que j'essaie de te dévergonder sinon ! » Essayer de dévergonder quelqu'un avec du Danao, c'était une grande première tiens. Quand à savoir s'il était fier de lui ? Il l'était toujours. Il pouvait faire la pire des conneries qu'il serait encore fier de sa bêtise. A son retour de voyage, il avait accepté de tourner cette publicité plus par amusement que pour l'argent ou la célébrité. Chez Hogan, retrouver la présence enjouée et complice de Danaé lui faisait énormément de bien. Même le mauvais temps à l'extérieur ne pouvait nuire à sa bonne humeur. Il avait beau essayé de se convaincre en disant que Danaé ne lui manquait pas lorsqu'il partait loin, c'était naturellement faux. Elle était bien la seule à véritablement le comprendre, à penser et à faire des choses bizarres comme lui. C'était un peu comme son alter-égo au féminin, comme-ci la bonne entente qu'il pouvait partager avec d'autres ne pouvait égaler la leur. Face à son verre de Danao, il souriait bêtement, content finalement de ne pas s'être fais arnaquer sur le produit pour lequel il faisait de la publicité. C'était plutôt bon, il trouvait. « Wow on s'y croirait presque. Je veux dire c'est un bon wow hein. » fut la réaction de son amie. Il lui adressa un regard complice et un sourire en coin alors qu'il voyait bien qu'elle se retenait de rire. A sa place il aurait déjà éclaté de rire, car même pour lui cette histoire le faisait drôlement rigoler. « Attend deux secondes, tu veux dire que tu as fait une publicité pour Danao ? Toi, Noam Beckett le facteur/écrivain de Montsimpa ? » Il hocha mollement la tête avant d'écarter les bras pour se désigner tout entier. « Oui ma belle. Le seul, l'unique. » admit-il d'un ton égocentrique et pompeux avant de sourire à Danaé. Cette dernière lui tourna le dos un bref instant et sortit de son sac un paquet de danette à la pistache. Oh, génial, à manger ! Il se demanda si tout le monde dans le bar s'était donné rendez-vous pour organiser un grand goûter. Mais visiblement, il n'y avait que Danoam dans le coup. Et sans qu'il ne comprenne ce qu'il se passait, Danaé se leva et commença à danser sous ses yeux. Pendant un instant il avait cru qu'elle s'apprêtait à s'enfuir à cause de cette histoire de danao. Un peu stupide comme raison de fuir mais bon. Mais une nouvelle fois Danaé venait le surprendre avec sa folie. C'était comme ci à chaque fois elle lui foutait une grande claque dans la figure pour lui dire « c'est ça être libre idiot ». On aurait cru que l'écrivain ne comprenait pas les principes de la liberté et de la folie, et qu'elle se faisait simplement une joie de lui rappeler par une phrase ou une danse idiote ce que c'était. Là alors qu'elle faisait des pas de danse, Noam éclata d'un rire franc et joyeux, ne cachant pas son amusement face à la révélation de Danaé et ce qu'elle faisait devant lui. Il n'y avait qu'elle pour se promener avec la folie accrochée à son bras, et pour être la plus honnête qui soit. « Parce que tu vois cette danse, elle va marquer le pays tout entier. » Oh, ça, il n'en doutait pas une seule seconde. Le regard moqueur et malicieux, il ne regardait qu'elle et ne voyait qu'à travers elle. La dévorant du regard comme s'il n'y avait qu'elle dans le bar, affichant son sourire d'idiot heureux de se retrouver ici en sa compagnie. Ses yeux faisaient des retours interminables de ses pieds à sa tête, s'attardant sur les courbes de son corps et sur la façon qu'elle avait de s'amusait en bougeant ses cheveux. Même en pot de danette, elle restait la plus parfaite. Elle écarta les bras et déclara : « Souriez vous êtes une danette ! » Le sourire de Noam s'agrandit et alors que le silence s'installait officiellement dans le bar, l'écrivain se mit à applaudir, tout seul, au moment même où Danaé avouait avoir elle aussi participé à une publicité. Ça expliquait le paquet de danette à la pistache dans son sac. Elle vint se rassoir sur son tabouret sous le regard admiratif et rieur de Noam alors qu'elle évitait soigneusement les yeux du serveur lorsqu'elle lui demanda des cuillères et qu'elle posa un pot de yaourt devant lui. Voyant bien qu'elle l'évitait, Noam tira le tabouret de la belle pour qu'il soit collé au sien et passa son bras autour de ses épaules. « On est tous danette hein ?! » souffla-t-il à son oreille avant de resserrer son étreinte autour d'elle et de rire gentiment. A ses yeux elle était différente. Elle n'était pas comme n'importe quelle fille qui lui courait après. En fait, Danaé ne courait même pas. Si on lui avait demandé de s'expliquer à ce sujet d'ailleurs, de dire vraiment ce qui se passait entre eux, ce qui les liés l'un à l'autre, jamais il n'aurait trouvé les bons mots pour décrire cette attraction qui avait lieu entre eux. Cela le dépassait. Il n'était pas amoureux, ça il le savait. Noam n'étant pas ce genre de type, complètement romantique qui voulait conquérir sa belle. Non, si il aimait Danaé, ce n'était peut-être pas comme on devait aimer, ni comme on devrait s'éprendre de quelqu'un. C'était un truc à lui. Un truc différent à la Noam Beckett. Sa vie sans elle n'aurait aucun sens, il ne serait pas totalement Noam. Il lui manquerait forcément quelque chose. Elle ne l'étouffait pas, mais elle était présente constamment. « Mais je suis déçu, tu n'es qu'une menteuse Danaé Hawthorne ! » lâcha-t-il, moqueur, alors qu'il souriait malicieusement. Son regard rieur braqué sur Danaé. « Tu m'avais dis ne pas savoir danser ! » Il se détacha d'elle, repensant à leur soirée au Verseau deux semaines plutôt et croisa les bras alors qu'il la regardait gentiment. L'un comme l'autre savait qu'il plaisantait. C'est fou comment il pouvait être naturel en présence de Danaé, idiot, drôle à sa façon avec son humour made in Noam et avec ses idées loufoques. Il posa son bras sur le comptoir et releva la manche de sa chemise. « Comme tu es une future célébrité, je veux ton premier autographe. » Il posa son doigt sur son bras. Elle devait bien avoir un stylo dans son sac. « Écris-le ici. »
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyJeu 2 Aoû - 10:17

Elle se mit à rire quand à sa remarque sur le fait qu'il pourrait dévergonder avec du Danao. On sait jamais s'il se mettait à la soûler à coup de Danao, tout pouvait arriver ce soir. Noam l'a surprendrait toujours, il était si imprévisible et si spontané. Elle aimait cet esprit léger qu'il y avait entre eux à chacun de leur rendez-vous. La jeune femme n'aimait pas quand il partait trop loin d'elle, ce n'était pas sa possessivité qui parlait, mais plus l'attachement qu'elle avait pour lui. Ils étaient semblables, ils avaient la même vision des choses et ils étaient aussi dingues l'un que l'autre. Cette représentation pour faire valoir les qualités du laitage et surtout des bien faits que cela apportait sur l'organisme était d'un réalisme presque troublant. Danaé avait envie de rire ce qu'elle avait fini par faire ne pouvant se contenir plus longtemps, bien qu'il ferait un excellent vendeur de Danao. La jeune femme n'en avait d'ailleurs jamais goûté, elle était attaché à ses habitudes et elle avait comme tout le monde son jus d'orange favoris. Il faut l'avouer ce n'était pas mauvais du tout, elle aimait bien le parfum qu'il avait choisit et songeait même à en acheter aux prochaines courses. C'était dingue comme ils étaient identiques. Danaé avait fait une publicité pour Danette et lui une publicité pour Danao. Elle n'en revenait pas, il avait confirmé ses dires lorsqu'elle lui demanda s'il avait effectivement participé à une publicité pour le produit laitier. Le jeune homme écarta ses bras et lui dit d'un ton égocentrique : « Oui ma belle. Le seul, l'unique. » Il était génial. Ils avaient beaux être séparés par des milliers de kilomètres, ils finissaient par se rejoindre par l'intermédiaire d'une de leur lubie. La jeune femme n'avait pu contenir sa joie, elle lui avait fait son petit show en lui présentant en avant première la nouvelle publicité Danette, c'était plus fort qu'elle. Elle reproduit chaque mouvement, sans en oublier un seul même pas le mouvement avec ses cheveux qui était très important dans sa représentation. Danaé avait conscience qu'elle était surement en train de se ridiculiser auprès des autres personnes qui étaient dans cette pièce, mais pas auprès de Noam. Il n'était pas à une de ses excès de folie près. Lorsqu'elle eut fini sa représentation telle une futur star de la publicité, les applaudissement et l’enthousiasme de Noam étaient les seuls sont qui retentissaient dans la salle. Danaé le savait, les autres n'étaient pas prêts pour ça, ils ne pouvaient pas comprendre que c'était dans sa nature d'être ainsi. La jeune femme n'avait pas honte d'elle, mais elle préférait éviter tous les regards qui se posaient sur elle même le regard de Noam. Un des serveurs vint lui donner gentiment deux cuillères et voyant qu'elle l'évitait, le jeune homme tira son tabouret à côté du sien. Il passa son bras autour d'elle et il suffisait juste de ce geste pour redonner le sourire à la jeune femme. « On est tous danette hein ?! » lui souffla t-il à l'oreille tout en resserrant son étreinte, elle se laissait naturellement faire en étant esclave de ses bras. Danaé aimait la façon qu'ils avaient d'être tactiles l'un envers l'autre. Ils n'avaient pas besoins de mots pour exprimer ce qu'ils ressentaient, un simple geste suffisait ou un simple regard. « Même Noam Beckett est une danette. » Son ton était fière, fière de sa rime, fière de ses bêtises sans queue ni tête qu'elle pouvait sortir par moment. Noam n'était pas qu'un simple ami à ses yeux, mais il ne représentait pas pour autant un amant. Il était indispensable à son bon fonctionnement, un peu comme la nourriture était essentiel à l'organisme. Il riait gentiment d'elle puis il lâcha d'un ton moqueur et malicieux à la fois : « Mais je suis déçu, tu n'es qu'une menteuse Danaé Hawthorne ! » Il ne l'a quittait pas des yeux et son coeur s'emballait. Elle ignorait pourquoi cet organe était plus sensible que les autres à son regard, mais elle préférait ne pas le savoir. On pouvait mettre ça sur le coup de l'émotion et surtout de la surprise. « Tu m'avais dis ne pas savoir danser ! » Noam se détacha d'elle et fit semblant de bouder gentiment croisant ses bras sur ventre. Les yeux rieurs du jeune homme lui fit davantage sourire. Elle passe ses bras autour de lui pour le ramener à elle puis ses bras remontèrent au niveau de son cou. Danaé lui glisse d'un ton malicieux à l'oreille : « Je suis désolé, j'ai sans doute omis de te dire que j'avais fait plus de dix ans de danse et que j'avais terriblement envie de monter sur tes pieds d’extraterrestres. M'en veux pas, j'ai pas pu résister à ta proposition. » Elle lui dépose un baiser qui dura plusieurs seconde sur sa joue en guise d'excuse et enlève ses bras qui le rendait prisonnier d'elle. Elle savait qu'il n'était pas sérieux et que c'était juste pour l'embêter. Danaé savait profiter de certaines situations quitte à omettre certains renseignements l'a concernant. Elle aimait l'humour décalé de Noam, rien n'était sérieux dans ses propos. En faite c'était simple ils ne se prenaient jamais la tête même pour des broutilles comme celles-là. C'était une situation très agréable. Danaé était curieuse de la nouvelle idée de Noam, ce dernier pose son bras sur le comptoir et relève la manche de sa chemise. Il voulait qu'elle lui fasse une piqûre ? « Comme tu es une future célébrité, je veux ton premier autographe. » Il était mignon, Danaé était certainement sa plus grande fan et se sentait en quelque sorte touché par le geste. Il lui montre avec son doigt là où elle devait écrire, elle le regarde de manière espiègle puis sort un crayon de son sac. Elle réfléchit pendant quelques secondes et enlève le capuchon de son stylo. Danaé se mit à dessiner deux petite personnes, une fille et un garçon qui se tiennent la main. Dans leurs mains libre elle dessine un truc qui ressemble à une bouteille de Danao et de l'autre une petite Danette. Le dessin n'était pas immense, il était de la bonne taille. Elle inscrit en dessous des personnages Danoam avec un petit coeur dessous sans que ça ait une signification particulière. Pour clore le tout, elle lui fait sa plus belle signature. « Tadam ! » dit-elle fièrement et joyeusement à la fois, en y regardant de plus prêt son dessin n'était pas si réussi que ça, on aurait dit qu'une fillette de cinq ans était passé par-là. Tout d'un coup elle songea à quelque chose, elle regarde de plus prêt sur son crayon et cela confirma sa pensée. Le pauvre pour une fois qu'elle ne voulait pas l'embêter, elle lui dit d'un air taquin : « T'est marqué pour un moment-là, je veux dire c'est un stylo indé, indélé, débile. » Elle n'arrivait jamais à dire le mot indélébile, elle préférait de loin l'appeler le stylo débile. La jeune femme ne savait pas s'il le prendrait mal, mais au pire ça finirait par partir un jour. Pour compenser sa bêtise, elle devait trouver quelque chose. « Je veux un autographe moi aussi, je veux dire tu vas devenir l'idole des jeunes et ta célébrité va encore monter en flèche. » Elle lui tendit son bras et posa le stylo juste à côté. Tous les deux auraient la marque de l'autre pendant un petit moment, comme ça pas de jaloux. Danaé souriait à pleine dent, elle avait l'air un peu bête de sourire ainsi, mais elle n'y pouvait rien c'était toujours comme ça quand elle se trouvait à côté de lui.
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyVen 3 Aoû - 16:19

Ils étaient censés être des ex, des anciens amants restaient en bon terme, et malgré tout, ils entretenaient une relation soi-disant fraternel et amicale. Pourtant, l'ambiguïté qui se dégageait des gestes qu'ils avaient à l'égard de l'autre laissée penser le contraire. Les intentions que Noam avait à l'égard de Danaé, jamais il n'aurait du les avoir si elle n'avait été qu'une simple amie. Ex ou non. Fréquemment il se rappelait qu'elle avait un petit-ami et l'intention qu'il lui portait ne devrait pas avoir lieu alors. L'écrivain était attaché à ses habitudes, il aimait la liberté qu'il trimballait à ses semelles, et n'aurait pas aimé qu'on le conditionne. Danaé respectait sa liberté comme lui la sienne. Il appréciait ses éclats de rire, sa légèreté, sa beauté, sa façon de voir le monde et sa manie de n'avoir aucune limite. Elle était à la fois la personne la plus libre et la plus incroyable qu'il n'avait jamais rencontré. Dans l'instant il ignorait si c'était l'effet danette qui se répercutait sur lui ou si il prenait simplement conscience de certaines choses. La preuve, il ne pouvait s'empêcher de toujours chercher le contact de la journaliste et de rire à ses blagues. Même quand elle tenta une rime avec son patronyme et la danette, il émit un léger rire, resserrant l'étreinte douce qu'il exerçait autour de ses épaules. Les personnes présentes dans le bar s'étaient remises à parler, parfois même à danser, et le silence qu'avait entrainé la représentation théâtrale de Danaé avait disparu. La pluie et le tonnerre à l'extérieur ne semblait pas non plus chamboulé les retrouvailles des deux blonds. Feintant d'être vexé, Noam s'était détaché de Danaé et croisa les bras, alors que celle-ci revenait se coller à lui, comme-ci elle refusait ce minime éloignement que l'écrivain imposait. « Je suis désolé, j'ai sans doute omis de te dire que j'avais fait plus de dix ans de danse et que j'avais terriblement envie de monter sur tes pieds d’extraterrestres. M'en veux pas, j'ai pas pu résister à ta proposition. » murmura-t-elle à son oreille, sur le ton de la confidence, à la fois malicieuse et complice. Noam se contenta de hausser les épaules alors qu'un sourire se dessinait sur ses lèvres lorsque la jolie blonde déposa un baiser sur sa joue. Il se souvenait parfaitement de cette soirée au Verseau, deux semaines plus tôt, lorsque Danaé avait retiré ses chaussures pour grimper sur les pieds de l'écrivain et qu'ils avaient dansé ainsi, sans complexe. Ils avaient beau se connaitre depuis quelques années maintenant, Danaé arrivait encore à le surprendre. Et il appréciait le côté mystérieux qu'elle cultivait malgré elle. C'était ce qui faisait tout son charme. Sa folie et son mystère. Il regarda un instant la cuillère que le barman avait posé sur le comptoir, et sans se faire prier Noam la prit puis ouvrit la danette donnait par Danaé quelques minutes plutôt. D'une main il commença à manger le yaourt tandis que son autre bras reposait sur le comptoir du bar, attendant patiemment que Danaé écrive son premier autographe. « Je m'attends à tout maintenant avec toi. Je serai même pas étonné que tu m'annonces être fiancée et enceinte, tu vois. » lâcha-t-il, songeur alors qu'il continuait de goûter la danette à la pistache, sans se soucier pour l'instant, de ce que pouvait écrire Danaé sur son bras. Ils étaient deux grands gamins que rien n'arrêtait. Même dans un bar, bondé de monde, ils arrivaient encore à faire leur cinéma enfantin, à ramener du lait et des yaourts, à se dessiner sur les bras et à se faire des câlins à répétition. Noam savait que même si un jour ils venaient à établir des barrières entre eux, cela ne servirait à rien, parce qu'ils ne les prendraient pas en considération. Silencieux, il aurait sans doute néanmoins apprécier regarder Danaé danser encore un peu. C'était un spectacle dont il ne lassait pas pour l'instant. La journaliste aurait pu faire la pire des bêtises, qu'il serait toujours aussi amusé et admiratif de la voir. Il baissa les yeux vers son amie qui prenait un soin particulier à s'appliquer pour la réalisation de son œuvre. Un instant il lâcha un rire moqueur lorsqu'il posa ses yeux sur le dessin qu'elle faisait. Il entendit un vague « tadam » venant de Danaé, alors qu'il fixait avec attention les deux bonshommes réalisés sur son avant bras. Il ne pu s'empêcher de rouler des yeux quand il pu lire le « danoam » sous le dessin. Il se croyait dans l'une de ses séries idiotes diffusées à la télé, quand un couple phare né au sein de l'histoire, les fans s'amusaient à associer les prénoms des deux amoureux. Il était à la fois flatté et amusé par ce surnom qu'elle leur attribuait. C'est seulement lorsqu'elle évoqua le fait qu'il serait marqué pour un moment à cause de son stylo à l'encre indélébile qu'il daigna arrêter de contempler le dessin de Danaé. « Indilibile, indélibile... De l'encre qui ne s'efface pas quoi. » Il se mit à rire à nouveau quand la jeune femme finit par surnommer clairement le stylo de débile, ils se comprenaient c'était le principal. Aussi gamin l'un que l'autre. « Danseuse, dessinatrice... Tu me caches des choses, j'aime pas ça ! » lança-t-il, sur le même ton taquin qu'elle employait avec lui. Il posa la cuillère qu'il tenait dans ses mains et prit le stylo que lui tendit Danaé, l'invitant à dessiner à son tour sur son bras, en guise de vengeance. A ses yeux, ce n'était pas clairement une vengeance, mais il appréciait le moment et leur activité à la fois spontanée et rigolote. Il avait une idée très précise de ce qu'il voulait inscrire sur le bras de la belle. Il lui adressa un regard et un sourire complice avant de baisser la tête et de faire glisser le stylo. N'ayant pas l'âme d'un artiste comme son meilleur ami Aeron pouvait bien l'avoir, Noam se rabattit sur l'unique talent qu'il possédait : l'écriture. Il écrivit soigneusement « choc sentimental » avant d'inscrire en plus léger dessous « E.T & Eliott » et de dessiner une vague de petites pattes, représentant l'emprunte qu'un chien pourrait faire en marchant dans le sable. C'était une marque qu'il trouvait très jolie. Lorsque Noam referma le stylo et tourna le visage vers la journaliste, il sourit à son tour, en voyant Danaé qui affichait son éternel sourire. A chaque fois qu'il posait son regard sur elle, la jeune femme souriait. Il ignorait si c'était dû à sa présence – un peu égocentrique comme raisonnement – ou si c'était dans sa nature d'être souriante au quotidien. Mais il aimait la voir heureuse, parce que sa bonne humeur était tellement communicative, qu'il se retrouvait à chaque fois, heureux avec elle. Il la laissa contempler un instant ce qu'il avait fait sur son bras et finit par confier : « Moins bien réussi que ton œuvre, je sais. » Il bu une gorgée de sa boisson et tenta vainement de se concentrer sur autre chose que le sourire de Danaé. L'écrivain ne supportait pas l'emprise qu'elle exerçait inconsciemment sur lui. Sa présence et son corps entier attirait Noam si bien qu'il finissait toujours par perdre le fils de la conversation. Il ignorait si c'était les restes de leur relation amoureuse perdue qui se frayaient un chemin dans son ventre, en tout cas c'était une sensation étrange et désagréable. Si les filles appelaient ça généralement « avoir des papillons dans le ventre » pour Noam, c'était comme des abeilles qui bourdonnaient et se battaient entre elles. Il fit tourner le verre entre ses mains et jeta un coup d'œil furtif vers l'une des fenêtres du bar pour apercevoir la pluie qui fouettait contre les vitres. Il reporta son attention sur sa belle, toujours aussi souriante. « Je vais adopter un petit capucin au fait. » avoua-t-il d'un ton désinvolte. Cela faisait un moment déjà qu'il y pensait mais n'avait confié son idée à personne. Seule Danaé pourrait le comprendre dans son choix d'adoption. « Je te laisserai même lui donner un prénom, si tu veux, parce que j'avoue ne pas être très doué pour cela. » Un léger rire lui échappa, alors que lui revinrent en mémoire tous les surnoms idiots qu'il pouvait donner à son entourage. « Tu seras un peu comme sa maman adoptive. Alors, qu'est-ce que tu en penses ? » Un couple unique qu'ils seraient si ils venaient à se remettre ensemble n'est-ce pas.
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyMer 8 Aoû - 10:42

La relation qu'entretenait Noam et Danaé était unique, ils étaient semblables et se comprenaient sur tous les points. Elle ne savait pas si elle avait son deuil de lui. Pour passer à autre chose, il fallait qu'elle fasse son deuil de lui et Danaé n'avait jamais pris le temps pour le faire. Elle ne savait pas non plus, si elle devait faire le premier pas avec Adriàn ou non. En réalité lorsqu'elle était avec Noam c'était comme si Adriàn n'existait pas, comme si plus rien autour d'eux n'existait. C'était certainement malsain de penser des choses ainsi, elle était perdue parce que c'était évident que Noam représentait plus à ses yeux qu'un simple ex et le considère encore moins comme son "frère". Elle ne voulait pas se lancer dans une relation sérieuse, elle n'attendait rien de la part de Noam, elle voulait juste que ça reste comme cela. S'il devrait y avoir plus, cela se fera avec le temps et s'il devrait y avoir moins, ça ne changerait rien. Danaé est très attaché à lui et le restera toujours quoi qu'il advienne. Elle passait de très bon moments en sa compagnie, alors faire son deuil de lui n'avait jamais été à l'ordre du jour. Elle n'avait pas envie de pleurer pendant des semaines, brûler les affaires qu'il lui avait offert et encore moins s'éloigner de lui, prendre ses distances. La jeune femme ne pouvait se passer de la présence de Noam, ils ont toujours été présent l'un pour l'autre et le seront toujours. Danoam était indétrônable et indestructible. Pourtant ils avaient beau être très fusionnels et de n'avoir aucuns secrets l'un pour l'autre, il y avait quelques informations qui restaient dans l'ombre comme le fait que Danaé sache danser. « Je m'attends à tout maintenant avec toi. Je serai même pas étonné que tu m'annonces être fiancée et enceinte, tu vois. » lâcha t-il tandis qu'il mangeait sa danette, il avait l'air songeur par rapport à cela et Danaé avait juste envie de rire. Elle adorait les enfants ce n'était pas le problème, mais même à vingt-quatre ans pour l'instant elle n'était pas prête. Sans doute l'année prochaine elle quémandera un bébé, mais pour l'instant elle voulait juste profiter de l'instant présent. En ce qui concerne les fiançailles, Danaé s'était fiancé avec sa meilleure amie Sadie il y a quelques jours. Cela fait d'ailleurs vingt-quatre ans qu'elles sont amies et la jeune femme avait pensée que sceller leur amitié par des alliances serait une bonne idée. Elles n'allaient pas faire un vrai mariage même si ce serait franchement drôle. « Puisque tu en parle, cela fait quelques jours que je suis fiancée. » lâcha t-elle à son tour comme si de rien était tout en lui montrant sa bague, la jeune femme voulait absolument voir la réaction de Noam. Elle essayait de rester la plus sérieuse possible gardant un petit sourire naturel en coin tout en plantant ses yeux dans les siens. Danaé aimait surprendre, elle était sadique de lui faire un coup pareil en laissant cet insoutenable suspense, mais qu'es-ce que c'était drôle. Elle se demandait si ça allait le toucher, si ça allait lui faire quelque chose ou s'il allait tout simplement être heureux pour elle. Pendant quelques secondes elle essayait d'imaginer la situation inverse, si Noam lui disait qu'il était fiancé, comment réagirait t-elle ? Danaé serait surement contente pour lui, mais ressentirait un pincement au coeur. Non pas qu'elle s'imagine retourner avec lui, mais tout serait différent entre eux. Elle ne serait peut-être pas autant tactile avec lui, elle éviterait de faire des câlins à tout va et agir comme si parfois ils étaient encore en couple. Danaé aurait du mal à accepter cela et ferait par conséquence son deuil de lui. « L'heureuse élue n'est autre que ma meilleure amie, Sadie. » avoua t-elle, cela pouvait sembler complètement fou, mais elle trouvait ça normal en faite. Danaé avait fait un dessin enfantin sur le bras de Noam, un autographe qui lui collait à la peau ne pouvant s'empêcher de son faire son enfant lorsqu'elle était à ses côtés. La journaliste avait même fait un mélange de leur deux prénoms, Danoam ça sonnait plutôt bien comme nom de ship plus que si elle faisait un mixte de son prénom avec celui d'Adriàn. Le stylo qu'avait utilisé Danaé était indélébile. Les deux jeunes gens avaient du mal à prononcer ce mot et préféraient dire "stylo débile", ce qui évidemment les amusaient. Danaé aimait leur complicité de gamins, cette façon qu'ils avaient de rire pour un tout et un rien. Tout était prétexte à rire et se taquiner. « Danseuse, dessinatrice... Tu me caches des choses, j'aime pas ça ! » lança t-il du même ton que Danaé, elle était encore pleine de surprise pour Noam. La jeune femme répondit avec un sourire malicieux qui voulait en dire long. Elle lui proposa de lui faire un autographe à son tour, comme ça ils auront tous les deux une trace de l'autre. En plus, la jeune femme aimait bien qu'on lui dessine dessus ce qui au fond n'étais pas vraiment une torture pour elle. Elle l'observa avec la plus grande attention qui soit accompagné d'un regard d'enfant émerveillé par ce qu'il était en train de faire. Son dessin n'était peut-être pas digne d'un grand artiste, mais il était parfait aux yeux de Danaé. Il représentait la relation qu'ils avaient et ce qui les rattachaient. Elle trouvait ce dessin très symbolique de leur relation, ce qui lui fit d'autant plus sourire. La blonde aimerait qu'il ne parte jamais qu'il soit tatoué sur bras, une marque que personne ne pourrait comprendre mise à part eux. Danaé posa ses yeux sur le jeune homme, elle était raide dingue du sourire de Noam, elle pourrait faire n'importe quoi pour le voir sourire continuellement. S'il savait ça, il l'a prendrait surement pour une de ces groupies, mais elle s'en contrefichait, son sourire était à tomber par terre. Elle reposa ses yeux sur le dessin de Noam et ressentit un pincement au coeur. Même en tant qu'amis, ils restaient beaux, digne des plus beaux couples de cinéma. La journaliste s'en voulait de ressentir tous ces trucs pour lui. Elle voudrait chasser et capturer ces papillons qui n'avaient pas lieux d'être en présence d'un "ami". Elle s'efforçait de penser à Adriàn, mais rien à faire dès que ses yeux se posaient sur le beau blond, elle n'arrivait pas à se détacher de lui. « Il est parfait. » confia t-elle d'une voix douce et calme puis elle ouvrit sa danette qu'elle avait complètement oublié. Danaé n'aimait pas ce mauvais temps qui ne prédisait rien de bon. Tout le monde autour d'eux avait l'air de ne pas se soucier de ce qui se passait dehors. Une bonne ambiance régnait dans le bar et c'était agréable de se trouver dans telles conditions avec un temps pareil. Elle avait presque envie d'aller faire son show une nouvelle fois parmi les autres, qui sait, quand elle ira mettre une pièce dans le jukebox ce dernier l'inspirera. Alors qu'elle se perdait dans ses pensée, Noam vint la ramener sur terre en avouant d'un ton désinvolte : « Je vais adopter un petit capucin au fait. » Danaé trouvait ça trop chou, elle lui accordait comme toujours toute son attention. Elle se faisait des films dans sa tête voyant le beau blond se balader partout avec le petit capucin. C'était fou à quel point elle pouvait se faire tout un cinéma en simplement quinze secondes. « Je te laisserai même lui donner un prénom, si tu veux, parce que j'avoue ne pas être très doué pour cela. » La jeune femme s'étonnait qu'il lui confie cette tâche très important bien qu'elle était touché par le geste. Il était toujours là en train d'appeler ceux qui l'entouraient par un pseudonyme particulier, mais cela devait être différent lorsqu'il s’agissait d'un être aussi petit. Pleins de prénoms lui vinrent à l'esprit, mais il fallait avouer qu'elle en avait un très précis qui collerait parfaitement à un capucin. « Tu seras un peu comme sa maman adoptive. Alors, qu'est-ce que tu en penses ? » Oh qu'il était mignon, Danaé était vraiment très touché par le geste de Noam. Elle ne voulait pas être maintenant maman d'un petit bébé, mais d'un capucin, cela demandait une profonde réflexion. En faite non, Danaé voulait être la maman adoptive de ce petit capucin. Ils formeraient une sorte de famille ensemble, une famille originale. « J'en penses que c'est une superbe idée et je suis flattée que tu me propose un tel rôle pour Marcel. Ouais parce que j'avais pensé à Marcel comme prénom, pour un capucin je trouve ça trop mignon. » dit-elle toujours aussi souriante, cela annonçait de nouvelles aventures pour elle et Noam, un rôle de maman que Danaé allait prendre très à coeur même si elle aurait pensée avoir un humain en premier enfant. Comme quoi, il était pleins de surprises pour elle. « Bref, j'accepte d'être la maman du petit Marcel. Par contre tu ne sais pas dans quoi tu t'engages avec moi, il va être pourri gâté et il va surement prendre la grosse tête tellement je vais être gaga avec lui. » Elle tendit sa main, comme pour passer un accord. Elle était déjà toute excité et emballée par cet idée, Marcel ne savait pas à quel point il avait de la chance d'avoir des parents comme eux. « Tu vas le chercher quand ? Parce que si tu veux, on pourrait y aller ensemble... » dit-elle en le regardant intensément, c'était comme si elle était envoûté par ses yeux. A chaque fois qu'elle s'y attardait trop, elle se faisait embarqué par les vagues présentes dans ses prunelles bleue. Danaé détourna son regard vers la fenêtre pour la centième fois de la soirée ce qui se passait à l'extérieur, ils n'allaient certainement pas pouvoir bouger avant un bon moment. En tout cas, il faudrait vraiment un miracle pour faire sortir la jeune femme dehors et l'a persuadé qu'elle ne courrait aucun risque pour rentrer chez elle. Le barman qui se trouvait de l'autre côté du comptoir parlait fort avec des amis à ce qui parait, il s'agirait d'une tempête de force 5 et qu'il fallait mieux éviter de sortir ce soir. En gros, ils étaient surement coincés à l'intérieur. Elle se retourna alors vers Noam et dit ironiquement : « Je crois que tu vas devoir me supporter toute la soirée, dieu ne doit pas beaucoup t'aimer pour t'infliger un tel supplice. » C'est sur que ça allait être de la torture pour le jeune homme de rester à ses côtés aussi longtemps. Ou pas.
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyMer 8 Aoû - 20:47

« Puisque tu en parle, cela fait quelques jours que je suis fiancée. » L'écrivain avait abordé le sujet des fiançailles et de la grossesse d'un ton naturel et anodin. Jamais il n'aurait cru que le coup du mariage puisse être vrai. Mais cela eut l'effet d'une bombe au sein des abeilles qui se battaient entre elles dans le ventre de Noam. Son éternel sourire d'imbécile heureux, qui trônait sur ses lèvres à chaque fois qu'il était en compagnie de Danaé, s'effaça presque aussitôt après l'annonce alors qu'il tournait le visage vers Danaé, l'interrogeant du regard pour déceler le vrai du faux afin de savoir si elle se moquait de lui. Il n'entendait même plus les clients du bar qui braillaient, riaient, buvaient, et dansaient ensemble. Son attention était tellement centrée sur la journaliste qu'il ne se préoccupait plus de ce qui se passait autour de lui. C'était secondaire. Sa Danaé était fiancée à l'autre guimauve. Il savait qu'il aurait du se montrer enthousiaste et heureux pour elle. Mais il n'y arrivait pas et se forcer n'était pas dans ses habitudes. Cela aurait été mal le connaître de croire qu'il puisse se montrer joyeux pour une annonce qui le dégouté pleinement. Son atler-égo, tu parles. La femme de sa vie ? Elle se tirait avec un pseudo prince romantique. Finalement Noam regrettait d'avoir ramener une bouteille de danao, il aurait volontiers bu de l'alcool pour effacer cette révélation de sa tête. Il détourna le regard lorsque Danaé dévoila sa main où autour de son annulaire était glissée une bague. Parce que en plus c'était vrai ? Il prit son verre de danao, et en bu une gorgée, persuadé que c'était une question de psychologique et qu'il finirait bien par réussir à se saouler avec du lait. Fiancée ? Eurk, rien que le mot lui donnait des spasmes. Lui, si allergique de l'amour et de ses dérivés. Il ne ressentait ni joie, ni peine, c'était pire que ça dans le fond. De la déception. Parce qu'il n'aurait jamais cru que Danaé puisse lui faire un coup aussi bas. Certes elle vivait sa vie, faisait ce qu'elle voulait, mais après ces derniers jours, non, c'était impensable qu'un mariage soit d'actualité. Pour la première fois de sa vie l'écrivain se sentait réellement con, et ça faisait étrangement mal de réaliser que ce qu'il avait pensé être réciproque n'était aujourd'hui que des illusions. Étrange désillusion. « L'heureuse élue n'est autre que ma meilleure amie, Sadie. » révéla Danaé, quasiment fière et heureuse d'une telle annonce. L'effet de la bombe se répercuta une seconde fois dans l'estomac de l'écrivain. Comme pour être certaine que les abeilles étaient toutes décédées, Danaé venait l'achever une énième fois. Pour Noam c'était la remarque de trop. Tout le monde le savait, fans, voisins, familles, et amis, Noam Beckett ne s'énervait jamais, et il possédait une patience infinie. Il acceptait tout et riait d'un rien. Son côté protecteur et son humour foireux faisaient toute sa personnalité. Il était loin d'être parfait, mais il n'était pas non plus un crétin ou un type arrogant. Alors à cet instant, il se demandait bien quelle connerie il avait pu faire pour que la seule femme qu'il considérait comme son égal se permette de venir l'achever ainsi. Il se faisait toujours du mouron pour elle quand il la savait avec Adriàn, s'inquiétant de savoir si oui ou non elle était heureuse. Alors que à côté elle se fiançait joyeusement à Sadie. Comme ci le Danoam inscrit sur son bras n'était qu'une grosse blague et qu'elle se servait de lui. Il avait déjà vécu cela une fois, Danaé aussi et il pensait qu'elle seule pouvait le comprendre. Aujourd'hui c'est elle qui venait la faire à l'envers à Noam. Il n'avait même plus envie de sourire en fait. C'était peut-être un délire que les deux amies s'étaient prises ensemble, mais l'écrivain s'en contre-fichait éperdument. « Félicitations, j'suis content pour vous. » lâcha-t-il enfin, après un silence froid et pesant. Il tenta un sourire, mais abandonna vite l'idée. Parce que en réalité, il n'était pas content, il était affreusement déçu. Alors que lui ne la considérait pas comme une simple amie, Danaé voyait visiblement Noam comme son frère. Malgré tout il savait qu'il n'avait aucun reproche à lui faire, ils n'étaient pas en couple et rien ne les rattacher l'un à l'autre finalement. Il aurait été égoïste de sa part de lui faire une quelconque remarque. Il ne chercha même pas à comprendre où se situait Adriàn désormais dans le schéma, l'équation devenait complexe et Noam était déterminé à ne pas être impliqué dans des histoires de carré amoureux. Si Danaé le considérait effectivement comme un « frère » et simple ami, alors il agirait en tant que tel. Il deviendrait le type que la journaliste souhaitait voir en face d'elle. Jouer n'était pas un problème pour le jeune homme. Pourtant, tout le respect et l'admiration, ainsi que les sentiments qu'il éprouvait à son égard faisait qu'il avait toujours été lui-même à son contact, comme ci Danaé ne méritait pas qu'il joue méchamment avec elle. La suite de la conversation lui sembla fausse et déplacée. Il n'arrivait plus à mettre le même enthousiasme qu'au début. Parce que à chaque fois il avait l'impression que Danaé s'éloignait un peu plus de lui pour se réfugier dans les bras de Sadie ou Adriàn. Elle confia calmement et gentiment trouver le message de Noam sur son bras parfait, et il se contenta de hausser les épaules, incapable de sortir une réplique égocentrique comme il avait le don de lancer habituellement. L'écrivain la laissa s'extasier quand à son idée et sa proposition d'adopter un petit capucin, que la jeune femme baptisa joyeusement Marcel. Il fixait le bar, ne calculait même plus la présence joyeuse de Danaé à ses côtés. Pendant un quart de seconde il hésita à la laisser en plan ici. Non pas qu'il voulait s'éloigner d'elle, mais juste qu'il souhaitait la laisser tranquille. Elle n'avait visiblement pas la force ni le courage de briser le lien qui les rattachaient l'un à l'autre. Noam préférait souffrir plutôt que se soit elle qui en paye le prix. Elle faisait son bout de chemin, elle semblait heureuse, et c'est tout ce qu'il souhaitait pour elle. Un regard dans sa direction le blasa pleinement quand il vit à quel point elle paraissait heureuse de la situation d'adopter un capucin avec l'écrivain. Ils se serrèrent la main, comme pour sceller l'accord. « Tu vas le chercher quand ? Parce que si tu veux, on pourrait y aller ensemble... » Son regard fixé dans le sien, Noam fut le premier à détourner les yeux, pour observer à nouveau son verre, et il haussa les épaules, indifférent. Son attention fut néanmoins accaparée par la conversation Ô combien passionnante du barman qui évoquaient avec quelques amis et clients, les conditions météorologiques désastreuses. « Je crois que tu vas devoir me supporter toute la soirée, dieu ne doit pas beaucoup t'aimer pour t'infliger un tel supplice. » conclut Danaé, ironique alors qu'il sentait le regard doux de la jeune femme se poser une nouvelle fois sur lui. Indifférent Noam ne répondit rien et passa une main dans ses cheveux, épuisé par la situation. Faire souffrir Danaé, il en était incapable. En revanche Danaé arrivait très bien à faire souffrir l'écrivain et semblait même s'en amuser, sauf si elle ne réalisait pas ce qu'elle venait de provoquer chez lui. Alors, l'indifférence, Noam optait pour cela, car il ne se voyait pas lui parler comme ci de rien n'était alors qu'il se sentait trahis, comme ci elle s'était amusée à le charmer et à l'amadouer pour ensuite lui mettre un coup de poignard dans le cœur. A cet instant, du sparadrap sur le cœur, il en aurait effectivement bien besoin. Passer la soirée en sa compagnie, enfermés dans un bar, pour eux cela aurait été comme les lâcher dans une salle de jeu où ils se seraient amuser d'un tout et d'un rien. La situation avait visiblement changé. Jetant un coup d'œil vers les fenêtres, Noam soupira en voyant la tempête qui se déchainait à l'extérieur. « Quelques gouttes ne nous ont jamais arrêté. » lança-t-il, reprenant doucement la parole après s'en être abstenu un long moment. Il tourna le visage vers Danaé et posa son regard sur la jeune femme. Il l'observa silencieusement quelques secondes et finit par afficher son sourire made in Beckett qu'on lui connaissait si bien, avant de descendre de son tabouret. « J'y vais princesse, reste à l'abri si tu es effrayée. » Un clin d'œil complice à l'intention de la belle et il tourna les talons pour se diriger vers la porte du bar, ne se préoccupant pas des avertissements du barman. Dehors son sourire s'agrandit lorsque la pluie vint lui fouetter le visage et qu'il commençait à marcher au milieu de la route, profitant pleinement de la rue déserte que les habitants avaient abandonné à cause du mauvais temps et de la tempête qui s'amenait.
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyVen 10 Aoû - 0:54

« Félicitations, j'suis content pour vous. » Il mentait. Cela sonnait tellement faux, alors qu'elle espérait qu'il prendrait cette nouvelle au second degrés. C'est vrai qu'au départ elle voulait sous entendre que ses fiançailles étaient avec Adriàn juste pour voir sa réaction. Ce qui en soit était complètement fou. C'était sans doute son âme de joueuse qui ressortait, ce côté curieux qui pouvait sembler l'empoisonner parfois. En tout cas, on pouvait dire qu'elle s'était prise à son propre jeu et qu'elle devrait y réfléchir à deux fois avant de lâcher une telle bombe. De plus, elle n'aurait certainement jamais du faire cela avec Noam parce que si ça avait été le cas, Danaé l'aurait déjà pris entre quatre yeux et lui aurait annoncé la mauvaise nouvelle. Elle savait qu'il détestait "Ken" -comme il l'appelait souvent, mais elle n'avait pas pu s'empêcher à cause de sa curiosité d'avoir un avant goût ce qui se serait produit si avait été le cas. Sadie était spéciale à ses yeux, Danaé voulait vraiment marquer le coup avec ces fausses fiançailles. Elle aurait préféré avoir une bague en plastique que l'on gagne en échange d'une pièce dans les machines que l'on trouvait bien souvent à la fête foraine, mais elle avait envie de faire ça bien et acheter de vraies alliances étaient comme une évidence. Il y a quelque chose qui lui échappait et qu'elle ne comprenait pas, il aurait du être content qu'elle se soit "fiancé" avec sa meilleure amie plutôt que son "petit-ami" si on pouvait l'appeler ainsi. Elle n'était pas convaincu, il ne l'avait dit assez rapidement et son sourire habituel était inexistant. Pourtant, elle essayait de garder cette joie naturel qu'elle avait à ses côtés, mais la situation était un peu pesante. C'était comme s'ils n'étaient plus du tout sur la même longueur d'ondes, comme si elle avait fait quelque chose de mal. La jeune femme savait que c'était mal de jouer avec les sentiments des gens, elle le savait. Là elle ne jouait avec aucuns sentiments, ils n'étaient plus ensemble. Danaé éprouvait des sentiments fort à l'égard de Noam, c'est vrai, elle n'avait jamais fait son deuil, c'est vrai, mais ils n'étaient pas ensemble et elle ne jouait nullement avec lui. Chaque geste, chaque regard était sincère. Elle continuait à faire comme si de rien était, comme si ce silence n'avait jamais eu lieu entre les deux jeunes gens. Danaé refusait de croire qu'il lui en voulait de s'être fiancé avec Sadie. Elle ne pouvait pas dire qu'elle l'a considérait comme sa soeur, ça avait toujours été bien plus que ça, bien plus fort que tout et même si elles sont sorties ensemble dans le passé, il n'était pas question que ça se reproduise dans un avenir proche. Elle détestait ce silence qui persistait à cet instant même, Danaé était tellement contente qu'il lui propose d'être la mère de son futur capucin qu'elle se sentait un peu perdue par son changement de réaction. Elle était touché par la geste du beau blond et n'arrivait plus à le suivre, parce qu'elle avait l'impression qu'il avait envi de revenir sur sa proposition bien qu'il lui ait serré la main. La jeune femme fini par s'attarder sur différentes conversations qui fusaient de par et d'autres. Le temps n'était avec elle ce soir, ils allaient certainement rester coincé dans ce bar et dans cette ambiance qui était vraiment lourde. Ils devraient être en train de raconter des bêtises plus grosses que leur tête notamment Danaé qui devrait être en train de rire aux éclats aux blagues made in Beckett, mais non. Le destin avait envie d'en décider autrement et lui donner une belle claque en pleine figure à la place sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Danaé se sentait vraiment nulle tout d'un coup. « Quelques gouttes ne nous ont jamais arrêté. » Lâcha t-il après cet insoutenable silence. Danaé ne savait pas si elle devait être heureuse qu'il ait retrouvé la parole ou si elle devait s'attendre au pire. Il posa son regard sur elle et ne put s'empêcher faire de même. Elle était triste et aimerait savoir ce qu'il pensait à cet instant même. La belle blonde n'aimait pas être dans ce genre de situation, cela avait le don de la rendre complètement dingue. Déjà qu'à la normal elle n'était pas net, actuellement c'était pire que tout. Néanmoins, Noam fini par lui adresser un sourire celui qu'elle préférait d'entre tous. Elle se sentait à moitié rassuré bien que le silence qu'il y avait eu entre eux semblait signifier quelque chose. Le facteur descendit de son tabouret et lui annonça qu'il partait. En gros, si elle voulait, elle pouvait le rejoindre sinon elle restait là, mais lui partait. La jeune femme le regarda bêtement partir bien que le barman soit contre cette idée. Il faut dire que Danaé n'avait rien contre la pluie, le vent, les orages, mais le tout mélanger ça donnait rarement quelque chose d'agréable. Elle était en colère contre lui, c'était plus fort qu'elle. Son sourire n'avait fait que de l'agacer encore plus même si sur le moment elle fondait complètement, en y repensant elle prenait ça comme pour de la provocation comme si le malaise n'avait jamais eu lieu. Danaé se leva à son tour de son tabouret et ne fit pas gaffe au barman qui tentait également de la retenir. Elle avançait d'un pas décidé vers le beau blond qui se trouvait au milieu de la route. « C'est quoi ton problème ?! » s'écria t-elle afin qu'il puisse l'entendre, Danaé allait certainement regretter de l'affronter ainsi alors qu'elle n'avait pas à se plaindre de quoi que ce soit, mais tant pis. « Je veux dire, je comprend pas. Je comprend pas ce qui se passe. Il se passe quelque chose ?! Tu m'en veux pour mon histoire de fiançailles ?! Parce que si c'est le cas, c'est complètement débile Noam Beckett. » dit-elle avec désinvolture, elle devrait arrêter de toujours réagir ainsi comme si elle sortait d'un hôpital psychiatrique. La jeune femme était trempé de la tête aux pieds situation légèrement inconfortable, mais qu'elle ne détestait pas pour autant. Cette pluie ne suffisait pas à lui changer les idées même si elle ferait mieux d'en rester là. « Sadie est ma meilleure amie, je vois pas ce qu'il y a de mal à vouloir officialiser cela, c'est comme si tu faisais la même chose avec Aeron. Je trouverais ça... normal. » ils étaient au beau milieu de la route et se faisaient face. Une situation étrange puisque généralement il y avait toujours du passage sur cette route. Elle espérait qu'un taré ne surgirait pas part bien que sa cervelle soit bien trop agité pour penser à cette éventualité. C'est vrai que si Noam lui avait annoncé la même chose vis-à-vis d'Aeron, elle aurait trouvé ça bizarre, mais l'originalité ne tue pas. Les connaissant, ils n'étaient pas prêt pour un tel engagement l'un envers l'autre ou tout du moins pas d'aussi officielle. C'est pour dire même Danaé ne songeait pas se marier ou ce serait plus un mariage organisé en petit comité dans un lieu qui serait tout sauf une église. Quelque chose de différent et qui ne serait pas cliché. « Mais apparemment ça ne te plait pas, pourquoi ? » sa voix avait baissé en intensité, elle essayait d'être calme. Ses yeux étaient plantés dans les siens, pas de sourire, elle se contentait juste de le regarder oubliant complètement qu'ils étaient dehors. Il n'y avait qu'eux encore une fois, sauf que la situation était plus froide et plus intense. Elle voulait épargner à Noam ce genre de scène, elle ne se souvient pas de lui avoir déjà montrer cette facette de sa personnalité, mais comme on dit il y a un début à tout. Il allait surement la prendre pour une folle, il allait surement se sentir agressé, mais ce n'était pas ce qu'elle voulait. Danaé n'arrivait pas à canaliser ce genre d'émotions, il fallait que ça explose sinon rien. De plus, il s'agissait de Noam. La jeune femme était complètement folle à l'idée qu'il y ait un malaise entre eux, elle était terrorisé à l'idée de le perdre.
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyVen 10 Aoû - 10:50

Dans d'autres circonstances il aurait adoré cette météo. Si les retrouvailles n'avaient pas dégénérés, Noam aurait volontiers attrapé la main de sa belle pour l'entrainer à l'extérieur. Mais rien ne se passait plus comme prévu depuis que Danaé avait renversé la situation. L'écrivain aurait pu plaisanter avec elle de cette histoire de fiançailles mais là, il en était juste incapable. Qu'elle vienne à se marier avec Adriàn, Noam s'était plus ou moins fait à l'idée. Il savait qu'un jour cela devait tôt ou tard arriver, mais le fait que se soit avec Sadie, il ne comprenait pas. Non, sérieusement, à ses yeux, Danaé n'avait fait que jouer avec lui et ça, il ne le supportait pas. Il était au courant que Sadie et Danaé étaient extrêmement proches, il avait d'ailleurs toujours admiré cette complicité et cette amitié sans limite qui liées les deux jeunes femmes. Elles étaient la preuve même que l'amitié pouvait survivre à tout et n'importe quoi. Deux semaines plutôt Danaé se confiait encore sur sa relation plus ou moins bancale avec Adriàn. Noam s'était montré protecteur et inquiet, parce qu'il l'était réellement. Coup de massue en apprenant qu'elle souhaitait se marier avec Sadie maintenant. Deux semaines, il n'était parti que deux petites semaines pourtant. Mais cela semblait suffisant en tout cas pour que Danaé vienne ensuite le prendre pour un con, et ça, il ne l'admettait pas. Alors, dehors, il continuait de marcher sur la route déserte, tandis qu'il tendait le bras droit devant lui, paume ouverte, pour sentir la pluie tomber dans sa main. « C'est quoi ton problème ?! » s'écria Danaé alors que Noam se retournait pour lui faire face. Ainsi elle avait décidé de venir se frotter à Noam ? Et elle, c'était quoi le sien de problème ? Cherchait-elle à se mettre Noam à dos en venant lui parler ainsi ? Danaé était pourtant la première à savoir qu'il fallait mieux avoir l'écrivain comme allié que comme un potentiel ennemi. Pour toute réponse, il haussa les épaules. « Je veux dire, je comprend pas. Je comprend pas ce qui se passe. Il se passe quelque chose ?! Tu m'en veux pour mon histoire de fiançailles ?! Parce que si c'est le cas, c'est complètement débile Noam Beckett. » L'écrivain ne s'attarda pas sur la réaction démesurée de Danaé. C'était sa belle, elle avait le don de faire d'une situation en apparence normale la plus complexe qui soit. Il fallait toujours qu'il y ait du feu et des étincelles avec elle. Comme ci la simplicité était trop fade à ses yeux. Mais dans le fond, Danoam n'avait-il jamais défié la normalité après tout ? Si justement, l'un comme l'autre revendiquait l'originalité. Noam n'était aucunement dérangé par la pluie, ça avait le don de le calmer d'un côté. Il n'était pas très bavard au quotidien, mais lorsqu'une dispute éclatait, il devenait carrément muet. L'écrivain maniait les mots avec talent, et si il n'était pas violent physiquement, il avait le don d'être incorrigible au point où les mots dépassés souvent sa pensée. Le regard mauvais, il était furieux qu'elle vienne ainsi lui faire des reproches. Pire, il détestait parler de ce qu'il ressentait. « Sadie est ma meilleure amie, je vois pas ce qu'il y a de mal à vouloir officialiser cela, c'est comme si tu faisais la même chose avec Aeron. Je trouverais ça... normal. » Noam lâcha un rire amer et moqueur alors qu'il passait une main sur son visage pour enlever l'eau qui lui coulait dessus. Depuis quand officialisait-on une relation amicale avec des fiançailles ? Une idée pareille entrainerait obligatoirement une forte augmentation de la polygamie. Noam était très ouvert d'esprit, mais il y avait des limites quand même. De plus, il ne s'imaginait pas du tout demander Aeron en mariage pour fêter leur amitié. C'était quoi ce concept d'ailleurs ? Autant il comprenait sa réaction excessive, autant il détestait sa façon qu'elle avait de s'énerver contre lui. Comme ci dans l'histoire, c'était Noam le fautif. Il n'avait fait que accepter la situation. Que voulait-elle ? Qu'il plaisante avec elle d'un tel sujet et qu'il devienne sa "demoiselle d'honneur" ? A cet instant Noam avait juste envie de revoir un sourire fleurir sur les lèvres de Danaé, quitte à même rire de cette dispute idiote en lui disant : « On dirait un vieux couple, on est pathétique. » Mais sa fierté en avait pris un coup, et il était hors de question pour lui de passer pour le coupable de cette affaire. « Encore mieux. Je vais demander à Deva. » rétorqua-t-il, acide. Deva, scandaleuse héritière et meilleure amie du célèbre écrivain, il n'éprouvait aucun sentiment amoureux à son égard, mais il savait que cela aurait plus de répercutions sur Danaé. Tiens, lui aussi était curieux de voir sa réaction. Noam fourra ses mains dans ses poches humides et serra les poings alors qu'il s'autorisa d'avancer d'un pas en direction de Danaé. Leur dernière dispute en date, Noam ne s'en souvenait même plus. Il cherchait surtout à savoir si ils s'étaient déjà criés dessus ? Oh allez, peut-être pour savoir qui dormirait du côté gauche du lit, mais cela avait toujours fini avec des rires. « Mais apparemment ça ne te plait pas, pourquoi ? » Son regard s'était soudainement durci lorsque le « pourquoi » vint franchir les lèvres de la belle. Elle avait arrêté de crier, mais Noam pencha légèrement la tête sur le côté, le regard qui disait "ne fais pas ça". On se serait cru être dans une de ces comédies romantiques au moment même où le personnage principal masculin, archétype du garçon transpirant le romantisme par tous les pores de la peau s'apprête à dire : « parce que je t'aime ». Seulement Noam n'était pas le genre de type à déclarer son amour pour retenir une femme. Il ne possédait pas l'âme d'un romantique, et il n'allait donc pas lui dire l'aimer pour qu'elle tombe dans ses bras de nouveau, c'était contre-productif d'agir ainsi. Il regarda Danaé, impuissant, incapable de lâcher le moindre mot, elle n'était pas prête à entendre ce qu'il avait à lui dire, comme lui ne savait même pas ce qu'il pensait de la situation. Cela le dépassait. Alors il allait faire la dernière chose pour laquelle il était doué. Abandonner les gens qu'il aimait. L'abandonner, la laisser vivre sa vie, c'était ça l'idée. Terrorisée à l'idée de le perdre ? Pourtant c'est ce qu'il se passait. Il se fit violence pour ne rien laisser paraître et rester neutre. « On est plus en couple princesse, tu fais ce que tu veux. » dit-il avec désinvolture, alors que la situation le pesait de minute en minute. Cela devenait clairement insupportable pour l'écrivain, mais mentir, il était très doué pour cela. Alors il continuait de rester là, à faire comme ci tout allait bien, et pour l'instant, il y arrivait. L'objectif étant de la laisser tranquille. Si Danaé était heureuse avec Sadie, très bien, il accepterait la situation, mais à distance. Son regard plantait dans celui de la jeune femme, il avait l'impression de lui présenter des adieux silencieux, comme ci aucun mot ne pouvait être mis ni sur cette dispute, ni sur la relation qui les unissait l'un à l'autre. Eux deux ça avait toujours été comme une évidence pourtant. Ils étaient liés par un lien psychique, l'un avait besoin de l'autre, même si ils leur étaient difficile de l'admettre clairement. Si l'un était malade, l'autre l'était aussi, si l'un détestait ceci, l'autre n'aimait pas également. Une relation extrêmement bizarre les rattachaient. Noam communiquait beaucoup plus avec les yeux, tout le monde le savait, mais il doutait que Danaé comprenne ce qu'il essayait tant bien que mal de lui dire à cet instant. Lorsqu'un coup de tonnerre retentit, l'écrivain resta impassible, le regard toujours fixé sur Danaé, comme ci il essayait d'immortaliser l'instant. Pathétique, il se trouvait. « Et je suis réellement content pour vous deux malgré ce que tu peux penser. » Il avait gardé son ton neutre et impassible pour que le mensonge passe plus facilement cette fois-ci. Il ajouta dans la volée : « Tant que tu es heureuse, c'est le principal après tout. Alors, Ken ou Barbie, Adriàn ou Sadie, je m'en fiche de la personne que tu choisiras. » Cela sonnait comme des paroles d'au revoir. Un mensonge en guise de final, c'était Noam quoi.
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyLun 13 Aoû - 12:52

❝ And I can barely look at you but every single time I do, I know we'll make it anywhere away from here. ❞ Elle voulait se réveiller et que ce cauchemar se termine. Ces deux semaines passées loin de lui avaient semblé durer une éternité, elle refusait de croire qu'elle venait de gâcher leur retrouvailles. Elle ne supportait pas l'idée même qu'il puisse s'éloigner. Elle voyait en Noam, l'homme parfait. Il était son alter-égo, son complice et parfois même elle oubliait qu'il était son ex. La vérité c'est qu'elle détestait ce temps, cette animosité qu'il y avait entre eux deux et elle se détestait par dessus tout. Elle venait de briser quelque chose d'unique, ils ne s'étaient jamais retrouver dans une telle situation. Danaé ne savait pas de quand datait leur dernière dispute, mais si dispute il y avait eu ce n'était certainement pas d'une grande importance. Elle pensait qu'ensemble ils étaient immuniser de tout et que leur force c'était cette façon qu'ils avaient d'être aussi solidaire l'un envers l'autre, cette façon qu'ils avaient d'être différents de tous. Ce n'étaient pas de grands romantiques, ils ne criaient pas haut et fort leurs sentiments. Ils étaient juste Noam & Danaé, deux personnalités similaires, deux destins liés et cette façon qu'ils avaient de se regarder était plus forts que les mots. Tous les deux étaient capables de braver n'importe quelle vague, mais en avaient t-ils actuellement la force de surmonter ensemble les dégâts engendrés par la déclaration de Danaé ? La jeune femme se sentait perdue, ils avaient beau être l'un en face de l'autre, elle se sentait seule face à une impasse. Toute relation avait ses faiblesses et Danaé avait malheureusement les siennes, comme sa possessivité entre autre qui surpassait de loin sa jalousie. « Encore mieux. Je vais demander à Deva. » La jeune femme fut muette quand à sa remarque. Elle essayait de s'imaginer la situation inversé, bien qu'elle aurait préféré qu'il confirme son idée avec Aeron, bien qu'elle soit complètement surréaliste. Danaé essayait de ne pas montrer que songer à cette idée réveillait la flamme qui brûlait en elle. C'était même plus, une bombe prête à exploser à tout moment, voilà ce qu'elle était. Elle aimerait pouvoir accepter cette idée comme elle voulait qu'il accepte son geste envers Sadie, mais c'était impossible. « Pourquoi pas. » dit-elle indifférente, comme si cela lui faisait chaud ni froid. Danaé ne voulait pas qu'il voit que sa remarque l'atteignait. Noam fit un pas en sa direction, elle essayait de ne pas s'emporter sachant d'avance que si Noam avait fait la même chose avec Deva, elle ne l'aurait pas supporté. Elle n'aurait pas compris et pourtant, elle était sa meilleure amie. Cette histoire qui semblait si anodine pour Danaé commençait à prendre de l'ampleur. Danaé n'aimait pas ce qu'elle ressentait lorsqu'il se rapprochait d'elle ainsi, elle avait l'impression d'avoir le souffle coupé. Noam lui fit comprendre en penchant légèrement la tête sur le côté qu'elle devait arrêter qu'il ne fallait pas qu'elle gâche tout. Elle aurait voulu s'arrêter là, mais elle ne pu s'empêcher de sortir une ultime réplique qui allait certainement lui être fatale. Danaé était têtue et voulait comprendre pourquoi il réagissait ainsi. Une question qui allait vraiment lui coûter cher. Elle s'en voulait d'être ainsi, elle aurait pu se contenter de le rejoindre et d'éviter de lui crier dessus, mais même ça, elle en était incapable. Danaé se contentait de le regarder, neutre, sans expression, une situation qui lui semblait surréaliste. En présence du jeune homme, elle souriait constamment, l'ambiance était légère et tout semblait simple. « On est plus en couple princesse, tu fais ce que tu veux. » Sa voix résonnait encore dans sa tête, Danaé avait envie de fondre en larmes, elle avait envie de prendre les jambes à son cou et de le laisser ainsi tout seul au bord de la route pour lui faire payer ses mots. Ils n'étaient plus en couple, c'est vrai, mais bon dieu qu'elle détestait quand on l'appelait "princesse". Elle avait l'impression d'avoir six ans et que lui en avait quarante. Peut-être qu'ils n'auraient jamais eu à en arriver là, s'ils étaient restés ensemble. Une belle bêtise qu'ils avaient fait à l'époque, Danaé en était persuadé. Elle ressentait quelque chose pour lui qui était différent de ce qu'elle éprouvait pour Adriàn. Danaé en avait conscience qu'ils n'étaient plus ensemble, mais l'entendre sortir de sa bouche avec cette désinvolture lui donnait l'impression qu'il rompait une seconde fois avec elle. Cela faisait mal, mais tant pis c'était la réalité. Ils se regardaient intensément, Danaé trouvait que c'état intense, comme si il allait encore lui annoncer une mauvaise nouvelle. La jeune femme le savait qu'avec sa stupide réaction de névrosé en cavale, de seconde en seconde elle perdait Noam. On lui forçait à faire son deuil qu'elle n'avait pas réussi à faire durant toutes ces années. Ils s'étaient relevés ensemble, mais il ne pourra certainement pas l'a relever de lui. Danaé sans Noam pour la jeune femme c'était inconcevable. Les yeux du beau blond étaient ceux qu'elle préférait, elle aimait se noyer à l'intérieur de ses prunelles bleues et pourrait les fixer ainsi pendant des heures jusqu'à ce qu'elle n'est plus de souffle. Elle avait beau le dire souvent, elle pensait toujours la même chose en ce qui concernait ses yeux. Un coup de tonnerre retentit. Un frisson parcouru son échine, elle n'était pas réellement fan de ce genre de spectacle naturel. Les regarder ça pouvait encore passer, mais le bruit malgré qu'elle sache que ce n'était rien lui faisait toujours autant peur. « Et je suis réellement content pour vous deux malgré ce que tu peux penser. » Il semblait être sincère ou tout du moins, c'est ce qu'elle avait envie de croire. Elle voulait déceler ne serait qu'un clignement de cil qui lui prouverait le contraire, mais rien. Le ton qu'il avait utilisé était neutre, sans réellement qu'il y ait d'engouement pour ce qu'il disait. « Tant que tu es heureuse, c'est le principal après tout. Alors, Ken ou Barbie, Adriàn ou Sadie, je m'en fiche de la personne que tu choisiras. » Il était réellement sérieux ? Il s'en fichait. Danaé pensait qu'il y aurait encore une chance entre eux, bien qu'elle se déteste de penser cela vis-à-vis d'Adriàn, Noam avait encore toutes ses chances avec elle. Cette façon qu'il avait de la regarder à chaque fois, ses gestes, sa douceur, son sourire... Il y avait pleins de signes qui ne trompaient pas. Danaé essayait réellement d'être forte et de rester calme. Elle ne voulait pas s'emporter une nouvelle fois, elle avait fait trop de dégâts pour en rajouter encore. Danaé baissa ses yeux ne pouvant l'affronter de face puis dit simplement : « On est plus ensemble, je l'avais compris tu sais. C'est juste que parfois j'ai l'impression qu'on se ment. Je n'arrive pas à croire que tu mette Sadie dans le même sac qu'Adriàn. Elle est ma meilleure amie, je n'est pas de choix à faire parce que si c'était le cas, c'est elle que je choisirai. » Il pensait qu'elle devrait choisir entre les deux, mais il se trompait. Son couple battait de l'aile et maintenant c'était sa relation avec Noam. Il déposait les armes, bien, mais elle malgré qu'elle n'en est pas le courage, elle allait se battre pour lui et surtout pour eux. Elle releva la tête et planta de nouveau ses yeux dans les siens. Des yeux qui semblaient lui dire adieu. « T'a pas le droit de me laisser ainsi, pas avec tous ce qu'on a vécu et ce qu'on à vivre ensemble. Je te l'interdit. Je sais, j'ai tout foutu en l'air, je ne pensais pas que cette histoire avec Sadie allait autant t'affecter et j'en suis sincèrement désolé. Mais t'a pas le droit de t'enfuir à la moindre difficulté. » Lunatique, c'était le mot. Elle ne voulait pas que ça s'arrête aussi facilement entre eux, pas sous un temps pareil, c'était trop classique. ❝ we say goodbye in the pouring rain and I break down as you walk away ❞ C'était tout sauf eux. Danaé ne voulait pas que leur soirée se termine ainsi sur une dispute, malheureusement il ne s'agissait pas de ce qu'elle voulait, mais de ce que lui désirait. « Par contre, Marcel ne peut pas avoir une mère aussi instable que moi. Je comprendrais que tu partes à la recherche d'une nouvelle maman pour lui. » dit-elle en changeant complètement de conversation, mais Marcel comptait aussi dans l'histoire comme s'ils étaient sur le point de divorcer. Elle aimerait réellement élever ce petit capucin avec lui comme si c'était leur enfant et qu'ils partagent cette aventure ensemble qui comprenait des moments uniques à la clé. Danaé voulait être certaine qu'il voulait toujours qu'elle soit sa mère, parce que si ce n'était pas le cas, elle voulait qu'il lui dise de vive voix. La jeune femme serait surement déçu, mais elle comprendrait. Un autre coup de tonnerre se mit à retenir, cette fois-ci il était plus fort que le précédent. Danaé d'instinct voulu se blottir contre Noam, une situation plutôt bizarre qui à la normale lui semblerait tout à fait légitime. Elle eut si peur que lorsqu'elle partie rejoindre les bras du beau blond, cette dernière trébucha sur lui. Noam était sous la jeune femme, Danaé resta sur lui pendant plusieurs secondes inconsciemment puis se retira en se mettant à côté de l'écrivain sur le sol comme si de rien était. Ils étaient allongés au beau milieu de la route, comme s'ils attendaient qu'une voiture vienne les faucher. La jeune femme tourna sa tête en sa direction puis le regarda sérieusement. Elle se mit à exploser de rire. C'était incompréhensible. Une tempête était en train de sévir sur la ville et eux ils étaient dehors en train de se chamailler. Cela n'avait rien de drôle, mais au fond ils n'y avaient bien qu'eux pour braver les lois de la nature.

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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyMer 15 Aoû - 16:14

« On est plus ensemble, je l'avais compris tu sais. C'est juste que parfois j'ai l'impression qu'on se ment. Je n'arrive pas à croire que tu mette Sadie dans le même sac qu'Adriàn. Elle est ma meilleure amie, je n'est pas de choix à faire parce que si c'était le cas, c'est elle que je choisirai. » Il hocha la tête, impassible et repensa à Téo, son assistante, qui lui avait demandé un jour, pendant leur voyage, pourquoi il ne s'installait pas aux îles Twikkii pour y vivre. Il se demandait si cela soulagerait Sadie qu'il mette les voiles et si finalement Danaé n'attendait pas cela également ? Réaction un peu paranoïaque, mais après de telles retrouvailles, il y avait de quoi l'être. Un sourire, sans joie, se dessina sur ses lèvres alors qu'il approuvait silencieusement le fait qu'ils se mentaient. A cet instant il avait simplement envie de se retourner et de partir chez lui. Ne plus entendre parler de Danaé ou de Sadie. C'était des mots dures qu'il ne pensait pas réellement, seulement sur le coup de la colère et de l'énervement. « T'a pas le droit de me laisser ainsi, pas avec tous ce qu'on a vécu et ce qu'on à vivre ensemble. Je te l'interdit. Je sais, j'ai tout foutu en l'air, je ne pensais pas que cette histoire avec Sadie allait autant t'affecter et j'en suis sincèrement désolé. Mais t'a pas le droit de t'enfuir à la moindre difficulté. » Ils étaient aussi lunatiques l'un que l'autre, ça faisait presque peur cette histoire. Sadie, il l'adorait cette fille. Parce qu'elle était sincère et gentille, drôle et dotée d'une répartie en or. Mais l'imaginer en couple avec Danaé, à dégouliner de romantisme, eurk, ça lui donnait la nausée. De plus il détestait le fait qu'elle utilise le passé contre lui, comme ci cela pouvait justifier toute cette affaire de fiançailles. « Tu veux savoir pourquoi je m'enfuis Danaé ? Ou pourquoi toute cette histoire ne me plait pas ? » lâcha-t-il, furieux qu'elle l'oblige ainsi à parler de ce qu'il ressentait. « Parce que j'ai pas envie de te voir dans les bras de Sadie,voilà pourquoi. » avoua-t-il comme une ultime évidence. Et lorsqu'elle évoqua le cas de Marcel, l'écrivain releva le regard vers sa belle, étonné. Cette idée absurde ne lui avait même pas effleurée l'esprit. Il n'imaginait pas meilleure maman pour le petit Marcel et quand bien même ils continueraient de se disputer, Noam préférait être un père célibataire plutôt que de partager cette aventure unique avec une autre personne que Danaé. « On est pas dans "on a échangé nos mamans". » répondit-il tout en riant légèrement des idées que se faisaient Danaé de la situation. Le coup de tonnerre qui explosa au dessus de leur tête laissa Noam indifférent alors qu'il fixait Danaé, voyant avec peine qu'elle n'appréciait pas cette météo. Il avait envie de faire un pas dans sa direction et d'entourer sa taille avec ses bras pour la serrer contre lui et la rassurer. Pourtant, il restait impassible, et au coup de tonnerre qui suivit, Noam n'eut pas le temps de réagir qu'il voyait Danaé venu se blottir contre lui. Mais elle trébucha et même si d'instinct Noam voulut la rattraper, ils tombèrent tous les deux sur le macadam. « Wow, je viens de sentir l'effet de la gravité ! » se plaignit-il alors qu'il sentit une douleur désagréable à l'arrière de sa tête. Mauvaise chute. Il haussa un sourcil septique lorsqu'il croisa le regard de Danaé avant que celle-ci ne s'écarte de lui pour s'allonger à ses côtés. Il ressentit le goût du déjà vu, se souvenant avec détails des moments complices qu'ils avaient partagé lorsqu'ils étaient en couple. Noam qui émergeait au petit matin et Danaé, déjà au taquet, au dessus de lui qui riait et plaisantait. L'écrivain garda le visage tourné vers le ciel, nostalgique, bien qu'il pouvait sentir de nouveau le regard de Danaé se poser sur lui. La situation commençait doucement à l'amuser, bien qu'il restait toujours en colère contre la journaliste. Et sans que Noam ne comprenne pourquoi, Danaé explosa de rire à côté de lui. Il fronça les sourcils et lâcha un soupire. « Tu m'énerves. » lança-t-il pour qu'elle arrête de rire. Son ton n'était ni méchant, ni joyeux, il gardait toujours sa neutralité. Noam bascula sur le côté de telle sorte à se retrouver au dessus de Danaé, sans pour autant venir l'écraser. Là, les yeux plantés dans les siens, il vint la dévorer du regard, comme à chaque fois qu'il la regardait, s'attardant sur la façon qu'elle avait de froncer les sourcils quand elle entendait un coup de tonnerre, ou la manière dont elle avait de se pincer les lèvres lorsqu'une chose la rendait triste. Toute trace de colère avait disparu des pupilles de l'écrivain. Il se contentait simplement de la fixer, au point où il en oubliait presque qu'un orage éclatait au dessus de leur tête et qu'ils se retrouvaient allongés au milieu de la route. Rien que la façon dont il avait de la regarder prouvait à quel point seule Danaé comptait pour lui. « Tu m'énerves, tu m'énerves, tu m'énerves. » répéta-t-il comme un idiot complètement fou dans sa tête, mais sa voix avait retrouvé sa tonalité calme et réconfortante, et un faible sourire planait désormais sur ses lèvres. Il finit tout de même par se remettre debout, et gentiment il tendit sa main à l'intention de Danaé afin de l'aider à se relever. La douceur qu'il avait à l'égard de sa belle revenait doucement, tandis que les remords commençaient à l'atteindre. L'écrivain détourna le regard quand Danaé se retrouva à côté de lui et il garda le silence, s'obstinant à rester dans son éternel mutisme. A croire que Noam ne savait pas s'exprimer autrement qu'avec ses yeux ou un stylo et du papier. Il passa une main dans ses cheveux mouillés, lâcha un soupire et commença à faire les cents pas sur la route déserte, cherchant désespérément un moyen de s'enfuir. Mais il se retrouvait pour la première fois de sa vie dans une impasse. Parce qu'il s'agissait de Danaé il lui était finalement impossible de la quitter ainsi. Cela semblait trop banale comme fin pour Danoam. Dans l'instant, Noam ignorait clairement si il devait continuer à être sincère ou se rabattre sur le mensonge. Il avait l'impression que si il lui disait quoique se soit, il se jetterait dans la gueule du loup ou se retrouverait aux bords d'un précipice. Il ignorait comment serait la chute, mais il savait que cela ferait terriblement mal à l'arrivée. La pluie ne semblait être désormais qu'un détail à ses yeux, et ses vêtements mouillés qui le dérangés paraissaient secondaires face à la situation. « Tu te souviens de la dernière fois qu'on s'est engueulé ? J'veux dire, vraiment ? Même quand on s'est séparé je me souviens pas qu'il y ait eu des cris. » demanda-t-il, curieux. Et c'était la vérité en plus. Pas une parole de travers. Ça avait été une sorte d'accord commun bizarre mais qui à l'époque convenait aux deux amis. Noam avait très vite regretté sa décision. La pire qu'il avait pu prendre dans sa vie d'ailleurs. Et il en avait toujours secrètement voulu à Danaé de s'en être si vite remise. Il regarda la rue déserte, le bar Chez Hogan toujours allumé semblait être le seul endroit vivant à des kilomètres. Son pied frappa dans un gravier qui se trouvait sur la route mouillée alors qu'il évitait soigneusement le regard de Danaé. « Pendant un quart de seconde, j'ai cru qu'on était normaux. T'sais, à se disputer comme un vieux couple et tout. Ça m'a fait peur. » se moqua-t-il enfin, preuve évidente que leur dispute n'était déjà qu'un mauvais souvenir pour lui. Mais Danaé & Noam étaient tous sauf normaux. Rien que leur présence au milieu de cette rue déserte était une preuve de leur folie commune. Le sourire qu'on lui connaissait si bien se glissa officiellement sur le visage du célèbre écrivain alors qu'il se retournait vers Danaé, la pluie s'abattant toujours sur eux. Il vint doucement s'approcher de sa belle, ne détachant pas ses yeux des siens, la regardant intensément dans le but de la déstabiliser comme il aimait le faire autrefois. Face à la jeune femme, il ignorait clairement comment on devait s'y prendre pour faire une déclaration. Alors à défaut de savoir déclarer son amour, il allait le faire, comme toujours, façon Noam Beckett. « Parfois j'ai l'impression que tu sors du monde de Mickey. Et je sais pas si c'est à cause de ça, de ta passion pour les danettes ou parce que tu es la seule à accepter d'adopter un capucin avec moi, mais tu me rends dingue. T'es incroyable. » avoua-t-il avant d'afficher un sourire au coin des lèvres, tandis que son regard était toujours braqué sur Danaé pour ne pas louper une seule miette de sa réaction. Bonne ou mauvaise, il voulait garder l'instant en mémoire. L'écrivain passa doucement sa main le long du bras de la belle, avant de lui prendre la main pour la tirer vers lui. Il ne la regardait pas comme un frère pouvait regarder sa sœur, mais plus comme un homme qui s'apprêtait à embrasser la femme qu'il aimait. C'était étrange parce qu'il ne voulait pas se retrouver dans cette position. Habillement sa main libre se glissa sur la hanche de la journaliste devenue silencieuse alors qu'il vint coller son corps mouillé contre le sien, toujours dans le but de la séduire un peu plus et de la déstabiliser jusqu'au bout. « Et, tu transcendes tout ce foutu monde. » La sincérité de son aveu le fit sourire à nouveau. Ce fameux sourire cassé qu'il accordait que bien trop souvent à Danaé. Ce n'était ni niais, ni trop romantique, c'était simplement du Noam Beckett. Il pencha la tête sur le côté le regard qui disait « si tu veux fuir, c'est maintenant ou jamais » alors que son sourire d'imbécile heureux s'agrandissait. Elle rayonnait rien que par sa simple présence, et c'était sans doute pour cela qu'elle lui plaisait autant. Il la trouvait fantastique. Autant dans sa façon d'être, que dans son attitude. Il admirait secrètement la façon dont elle prenait la vie, tout lui paraissait simple et agréable. Peut-être était-il d'humeur casse-cou, en attendant, il voulait voir si en sautant dans le précipice, la chute serait douloureuse comme il se l'imaginait. Et voyant qu'elle ne partait pas, Noam approcha son visage de sa belle et l'embrassa sur les lèvres. Les fiançailles de Sadie et de Danaé ou l'amour bancal que la journaliste éprouvait pour Adriàn semblaient bien loin des pensées de Noam à cet instant.
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyMer 29 Aoû - 20:36

danoam ∆ we are young.  Tumblr_m7e283Zf001qcz348o2_250 « C'est trop banal d'être sentimentale. » Elle lui avait déchiré le coeur et il lui avait mis la tête à l'envers. Comme toujours, Danaé avait tout gâché. Depuis qu'elle était séparé de Noam, sa vie avait été un sacré bordel et sa plus grande erreur était certainement d'avoir rompu avec lui. Ce qu'ils avaient partagé était tout bonnement magique, après leur rupture elle avait vécue d'autres histoires bien différentes, des histoires qu'elle considérait comme "erreurs", alors qu'elle n'avait jamais songé à appelé l'histoire danoam ainsi. Ses fiançailles avec Sadie avaient eu un impact considérable sur Noam, un impact qu'elle avait du mal à comprendre puisqu'ils étaient séparés depuis bon nombre d'années. La journaliste s'est excusé ne voulant pas le blesser délibérément comme elle avait le chic de le faire et elle n'avait pas envie qu'il l'abandonne juste à cause de cela. Ils étaient liés l'un à l'autre, elle en était persuadé. Elle n'aimait pas ce regard qu'il lui lançait, ses yeux lui disait adieu, chose qu'elle n'admettait pas. Noam parlait bien plus avec le regard qu'avec les mots, ce qui n'était pas un reproche lorsqu'il n'était pas en train de la quitter ainsi. Depuis qu'ils étaient séparés pas mal de choses avaient changé, elle était surement différente de la Danaé de l'époque, elle n'était peut-être plus celle qu'il avait aimé des années auparavant tel était la plus grande peur de la jeune femme. Elle s'emportait vite pour un tout et un rien lorsque quelque chose lui touchait de près ou de loin, elle détestait lorsque certaines conversations restaient ainsi sans réellement avoir un fin particulière, cela avait tout le temps des conséquences sur le futur alors elle préférait plutôt que ces répercutions aient lieux dans le présent. Danaé aurait pu être contente qu'il se mette enfin à sourire, mais il n'était pas comme celui qu'il lui offrait habituellement, il n'avait pas cette joie communicative. Il était devenu furieux et semblait hors de lui, la jeune femme ne l'avait jamais vue dans un tel état. Il allait lui donner la réponse qu'elle voulait, mais qu'elle avait eu du mal à deviner par elle même. « Parce que j'ai pas envie de te voir dans les bras de Sadie, voilà pourquoi. » La journaliste ne savait pas quoi dire face aux confidences du jeune homme. Elle avait eu ce qu'elle voulait, elle devrait être heureuse et pourtant, elle se sentait la pire des idiotes. Danaé n'avait jamais pensé que sa relation avec Sadie pourrait poser problème comme si c'était normal d'accepter ce genre de relation qui resterait éternellement ambiguë. Pour les autres, elle comprenait qu'il était difficile de se faire une idée sur leur relation, mais Danaé avait toujours pensé que pour Noam tout était aussi claire que de l'eau de roche. Elle ne dit rien suite sur ce qu'il venait de lui avouer, elle s'emporterait et cela ne ferait que de compliquer les choses. D'ailleurs, elle ne se sentait pas à la hauteur et digne d'élever Marcel. Danaé ne voulait pas qu'il ait une éducation auprès de parents déchirés. Elle avait perdu son père alors qu'elle n'était même pas en âge de comprendre ce que le mot "décès" pouvait signifier. La belle blonde s'était toujours imaginé qu'il était un homme courageux qui s'était sacrifié pour sauver des vies dans un immeuble en flamme, qu'il devait exécuter son devoir et par conséquent qu'il était un héros. Danaé prenait cela pour une affaire personnel, on ne pouvait pas comparer les deux situations, mais elle se sentait instable mentalement. En l'espace de quelques minutes, il était devenu leur enfant et elle s'imaginait qu'ils allaient divorcés prochainement. Il fallait être mentalement dérangé pour songer à autant de choses en si peu de temps, mais on pouvait mettre cela sur le compte de sa très grande imagination ou sur le fait qu'elle était névrosée. « On est pas dans "on a échangé nos mamans". » elle ne put s'empêcher de rire, un faible rire vue les circonstances, mais rire quand même. Cela rassurait Danaé dans un sens, s'il l'avait choisit elle plutôt qu'une autre, c'était certainement pour une raison valable. On ne choisit pas une maman dans une boite kinder et crier surprise à son enfant pour lui annoncer qui serait l'heureuse élu. Noam fixait Danaé tandis qu'elle redoutait de plus en plus d'être foudroyé par un des orages qui fusait de part et d'autre. Elle essayait de garder son calme, mais un coup de tonnerre plus violant que les précédents lui dicta d'aller rejoindre les bras de Noam bien qu'elle n'en ait pas le droit. La jeune femme aurait mieux fait de prendre sur elle, en trébuchant elle lui tomba dessus et ils se retrouvèrent tous les deux allongés sur le sol. Une chute qui fut plus violente pour l'écrivain que pour la journaliste. Danaé s'en voulu de lui avoir fait mal et d'instant lorsqu'il se plaignit, elle lui colla un baiser sur le front et lui dit joyeusement : « bisous magique ! » Elle se sentait ridicule, mais elle était convaincu que les bisous magique fonctionnaient réellement. Lorsqu'elle avait planté son regard dans le sien, la jeune femme se sentait nostalgique. Des tas de flashbacks lui vinrent à l'esprit, des moments inoubliables de leur relation passé. Elle se mit à côté de lui puis elle partie dans un fou-rire incontrôlable. Danaé n'arrivait plus à se suivre elle-même, il n'y avait rien de drôle, mais la situation était tellement sérieuse, ça ne les ressemblait pas du tout de se faire la tête comme s'ils accordaient leur humeur avec le mauvais temps ; ce qui les correspondaient encore moins. « Tu m'énerves. » lâcha t-il avec un soupire et d'un ton neutre. La journaliste tenta de se calmer puis elle continua de le regarder tandis que lui avait toujours le regard fixe en direction du ciel. Elle comprenait qu'il veuille qu'elle se taise, il devait surement croire qu'elle se moquait de lui, mais elle restait tout de même confuse. Noam bascula au dessus de Danaé plantant ses yeux dans les siens. Elle retint son souffle quelques secondes à chaque qu'il l'a dévorait du regard, la jeune femme fondait complètement. Elle n'en oubliait pas pour autant le sale temps, elle essayait de se montrer forte, afin de ne pas montrer qu'elle en avait toujours autant peur, mais des détails physique l'a trahissait à chaque fois. Danaé observait chacun de ses traits s'attardant parfois sur ses lèvres. ❝ Why can't I breathe whenever I think about you, why can't I speak whenever I talk about you. It's inevitable, it's a fact that we're gonna get down to it, so tell me ; why can't I breathe whenever I think about you ? ❞ J'étais plongée dans mes pensée tandis qu'il repris la parole : « Tu m'énerves, tu m'énerves, tu m'énerves. » Elle commençait à comprendre qu'elle l'énervait, pourquoi s'obstinait t-il à le lui répéter ? Elle allait commencer à se vexer et pourtant, le ton de sa voix avait changé, elle était devenue calme et réconfortante, un sourire se dessina même sur ses lèvres. Ce n'était pas un grand sourire rempli de joie, mais c'était un début. Elle ne put s'empêcher de lui offrir un beau sourire à son tour signé Danaé Hawthorne. La journaliste ne chercha pas à en savoir plus, il lui dirait certainement de lui même. Elle ne voulait vraiment pas gâcher les morceaux qui se recollaient petit à petit. Noam se releva puis tendit sa main à Danaé qui s'empressa de la saisir. Elle était rassuré de savoir qu'il avait toujours ce genre de petites attentions envers elle, après tout il aurait pu la laisser se débrouiller toute seule. Le silence repris place, il n'était pas pesant et lourd, il s'agissait d'une sorte d'entracte. Elle se contentait de l'observer partageant le mutisme de Noam qui faisait les quatre cent pas. Elle tuerait pour connaitre ses pensées, il semblait tracassé par quelque chose, peut-être par elle ? ou sans doute il cherchait un moyen de s'enfuir loin d'ici. Malgré tout, elle espérait sincèrement qu'il ne l'a laisserait pas ainsi en plan au beau milieu de la route. On pouvait mettre sur le dos de Danaé tous les reproches du monde, elle n'encaisserait pas qu'il l'abandonne lâchement. « Tu te souviens de la dernière fois qu'on s'est engueulé ? J'veux dire, vraiment ? Même quand on s'est séparé je me souviens pas qu'il y ait eu des cris. » demanda t-il avec curiosité. Elle essaya de se remémorer la scène de leur rupture, il était vrai qu'ils s'étaient séparés simplement comme si cela avait été fait sur un coup de tête. C'était de très loin la rupture la plus indolore et la moins douloureuse qu'elle n'ait jamais vécue. Elle n'avait pas souffert sur le moment, mais le manque avait été plus intense. Heureusement, ils étaient restés amis et toujours aussi proche l'un de l'autre, sinon elle l'aurait vécue différent. « Les seuls moments où notre relation prenait des virages, c'est quand on se battait pour savoir qui irait à gauche ou à droite dans le lit, quand tu me piquais la couette la nuit ou encore mieux, quand tu prenais toute la place. » le ton qu'avait entrepris la journaliste n'était pas synonyme de reproche, elle énonçait juste des souvenirs et au fond toutes ces situations étaient plutôt drôle. Le temps était passé à une incroyable vitesse, Danaé avait souvent regretté qu'ils se soient séparés aussi facilement. Ils étaient heureux et amoureux. Tous deux n'avaient pas eu besoin de se dire les trois mots et les sept lettres qui étaient si importants aux yeux de certaines personnes pour se prouver qu'ils s'aimaient. Ils avaient toujours été différents et ne s'étaient jamais lassé de la présence de l'autre. La journaliste regardait l'écrivain tandis que celui-ci était toujours ailleurs. « Pendant un quart de seconde, j'ai cru qu'on était normaux. T'sais, à se disputer comme un vieux couple et tout. Ça m'a fait peur. » dit-il en se moquant de cette situation, Danaé se mit à rire doucement, tout cela était réellement ridicule. « On prend de l'âge faut qu'on arrête de vieillir, on devient aigris. » dit-elle en plaisantant. Normaux était le mot le plus éloigné pour les qualifier, fou serait sans doute plus approprié. Un vieux couple, il ne manquerait plus ça. Le beau blond lui faisait presque peur prononçant ces mots pourtant il n'avait pas tord. Cela leur ressemblait pas du tout, elle ne s'était jamais emporté ainsi contre lui pour lui tirer les vers du nez, la jeune femme avait toujours préféré le taquiner ou faire sa fourbe, mais crier c'était l'ultime option. Noam se retourna avec ce sourire qui commençait à lui manquer sérieusement, il s'approcha doucement de la belle blonde, ses yeux étaient plongés dans les siens l'a regardant intensément. Danaé appréciait ce revirement de situation, elle ne quittait pas ses yeux se noyant profondément dedans. Ce qu'elle avait ressentit lors de leur soirée au verseau lorsqu'ils jouaient les faux couples, elle le ressentait actuellement. Son coeur battait à toute vitesse, pour la première fois depuis qu'ils étaient dehors, elle en oubliait le temps et surtout cette pluie qui se collait à eux. Noam, il s'agissait seulement de Noam et personne d'autre. « Parfois j'ai l'impression que tu sors du monde de Mickey. Et je sais pas si c'est à cause de ça, de ta passion pour les danettes ou parce que tu es la seule à accepter d'adopter un capucin avec moi, mais tu me rends dingue. T'es incroyable. » Il l'avait fait. La jeune femme n'en croyait pas ses oreilles, mais il l'avait fait. Naturellement, elle fut touché par cette déclaration et automatiquement, un immense sourire se dessina sur ses lèvres. Danaé avait les yeux qui pétillaient de joie telle une enfant en puissance, elle n'en attendait pas autant de Noam et pourtant il l'avait fait. C'était surréaliste. Une déclaration parfaite digne de lui même, elle en était maintenant certaine, c'était lui l'homme de sa vie. Cela semblait niais dit ainsi, mais elle ne trouvait pas d'équivalence pour décrire à quel point il lui correspondait. La jeune femme était complètement sous le charme du beau blond, en repensant à la partie avec Mickey, Danaé avait envie d'exploser de rire. C'est vrai qu'elle n'était pas très net en son genre, elle aimait tout ce qui était original, hors du commun, tout ce qui sortait de l'ordinaire en somme. Ils avaient toujours partagé le même état d'esprit, la même façon de pensée, cette même ouverture d'esprit, au fond tout était du pareil au même. Ils étaient des doubles, des identiques. On dit que les contraires s'attirent, mais pas que. Tous les deux étaient la preuve vivante que même en se ressemblant ils étaient capable de s'attirer tel des aimants. Cette relation fraternel était stupide, ils avaient toujours été incapable de se regarder comme s'ils appartenaient à une seule et même famille. Danaé s'était persuadé que s'ils avaient agis ainsi, c'était parce qu'ils se devaient d'être plus amis qu'amants - visiblement c'était une erreur. Elle était toute chamboulé et se contentait de le regarder en souriant bêtement. Le jeune homme passa doucement sa main le long de son bras, un contact qu'elle appréciait lui provoquant quelques frissons, il pris la main de Danaé puis l'attira contre lui. La main libre de l'écrivain vint se poser délicatement contre sa hanche, ce qui avait le don de la déstabiliser complètement. Leur deux corps étaient maintenant collés l'un à l'autre et leur regard était encore plus intense que tout à l'heure. Elle ne put s'empêcher de faire des aller-retour entre ses yeux et ses lèvres, la belle blonde restait silencieuse tout en le dévorant du regard. « Et, tu transcendes tout ce foutu monde. » C'est bon, c'était définitif. Elle était officiellement raide dingue de lui. Danaé ne savait pas si ses joues étaient devenues rouges, mais elle se sentait flattée. Autant de compliments en l'espace de quelques secondes, la journaliste ne savait plus où se mettre bien qu'elle appréciait vivement toute cette attention. Un large sourire s'était dessiné sur le visage de la jeune femme, ce n'était pas elle qui avait dicté son cerveau de le faire, mais c'est la déclaration de Noam qui l'a rendait ainsi aussi souriante. Il avait cet effet sur elle qu'aucun autre n'avait, c'était comme s'il elle était esclave de lui et de ses sentiments. L'écrivain pencha la tête sur le côté lui laissant une ouverture pour qu'elle puisse s'enfuir, mais Danaé n'avait aucunement l'envie de s'en aller. Il avait ce sourire qui l'a faisait tant craquer, un sourire qui avait le don de l'a mettre dans tous ses états et encore plus lorsqu'il vint à s’agrandir. Danaé ne pouvait pas lui résister et même si elle le voudrait, elle en serait incapable. Elle n'aurait jamais cru que cette dispute aurait pu les mener là, elle regrettait sincèrement que ça se soit passé ainsi entre eux. Un mal pour un bien, n'est-ce pas. Noam s'approcha d'elle puis colla ses lèvres brûlantes contre les siennes. Danaé ne se souvenait pas qu'elles étaient aussi chaudes et surtout par un temps pareil, elles devraient être complètement congelés. Un baiser qu'elle rendit preuve que tout est réciproque, il devint plus langoureux similaire à ceux que l'ont voyait dans les films au cinéma. Dans sa tête elle était partie ailleurs sur une autre planète, les orages devinrent des feux d'artifices et la pluie des confettis. La scène était belle et ils étaient beaux. Danaé ne pensait plus à rien profitant de l'instant présent. Il lui avait manqué dans tout son ensemble, pas depuis deux semaines, mais depuis qu'ils s'étaient séparés. Danaé détacha ses lèvres de celles de Noam sans pour autant détacher son corps du sien, son visage était encore très proche de ce dernier puis elle dit : « On se lâche plus, on fait plus les idiots. Il n'y a jamais eu que toi Noam Beckett, il n'y a jamais eu que nous. » en référence à leur dernière rupture, peut-être qu'il avait fallu qu'ils se séparent pour pouvoir se rendre compte de ce qu'ils ont perdu. Aucune relation n'avait égalé ce qu'elle avait partagé avec Noam, c'était une évidence maintenant. « Toi, moi, Marcel et personne d'autre, d'accord ? » ajouta t-elle avec un grande sourire, le genre qu'elle lui accordait habituellement. C'est comme si elle se devait de mettre les choses au claire, c'était surement sa possessivité qui parlait à sa place, mais il n'était pas question qu'elle le garde seulement pour elle ça allait de soi. Elle voulait éviter de faire les même erreurs qu'elle avait fait avec Adriàn. La question était en quelque sorte une affirmation, c'était la séquence émotion, des séquences rares, mais qui se devait parfois d'exister. La jeune femme passa une main dans les cheveux trempés de Noam, elle se mise à le scruter encore quelques secondes puis elle approcha son visage du sien collant de nouveau ses lèvres contre les siennes. Des objets commençaient à voler tout autour d'eux, le vent était vraiment fort et c'était un miracle qu'ils tenaient encore debout. La tempête commençait vraiment à se prononcer, Danaé avait froid, mais elle fit comme si de rien était voulant encore profiter quelques secondes de plus de ce qui se passait entre elle et Noam.
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptySam 1 Sep - 1:08

La soirée prenait doucement une tournure inattendue. C'était supposé être que de simples retrouvailles banales et insignifiantes, après deux semaines passées en voyage d'affaire en compagnie de Téo, son assistante. Ils étaient censés se trouver à l'intérieur du bar « Chez Hogan » et à plaisanter de choses idiotes qui ne faisaient rire qu'eux. Ils étaient même supposer manger des danettes et boire du danao, et continuer à faire des projets, comme adopter à deux un capucin. Mais non, voilà qu'il avait fallut que Danaé lâche une bombe au sein de leur relation, et qu'elle détruise tout ce qu'ils avaient construit au cours de ses dernières années. Noam avait eu jusqu'alors la nette impression que cette soirée se terminerait sur une note négative, et pourtant, ce fut tout le contraire. C'est d'abord par contrainte qu'il avait avoué ce qui l'agaçait réellement dans cette histoire de fiançailles. Mais pourtant, lorsque Noam déclara à Danaé qu'il la trouvait incroyable et qu'elle le rendait dingue, il ne s'était nullement forcé. Il avait confié cela d'un ton naturel et détaché, bien qu'il avait redouté pleinement la réaction de sa belle. Il avait fini par l'embrasser, sans réellement être certain que ce soit ce que Danaé désirait également. Pourtant, lorsqu'il sentit qu'elle lui rendait son baiser, un sourire se dessina sur les lèvres de l'écrivain, tandis qu'il resserrait son étreinte protectrice et désireuse autour du corps fragile de la jeune femme. C'était une autre forme de retrouvailles qui se déroulait là, au beau milieu de la route. Noam avait l'impression de retrouver cette complicité intime qu'il avait partagé avec Danaé autrefois, mais qu'il avait dû abandonner lors de leur rupture. « On se lâche plus, on fait plus les idiots. Il n'y a jamais eu que toi Noam Beckett, il n'y a jamais eu que nous. » souffla Danaé contre l'écrivain. Son étreinte protectrice prouvait à quel point Noam n'avait pas dans l'intention de refaire la même erreur qu'ils avaient pu commettre des années auparavant. Se quitter sur un ton désinvolte comme ci ils se disaient « à la semaine prochaine » lui était resté longtemps en travers de la gorge. Et très vite il avait ressentit ce manque. Un manque étouffant, et épuisant. Un manque qu'il avait longtemps pensé ne jamais pouvoir réellement comblé. La présence de Danaé à ses côtés le matin, ou leur folie de couple amoureux lui avaient terriblement manqué. Mais il ne se l'était jamais véritablement avoué. Aujourd'hui, il n'avait pas dans l'intention de la lâcher mais il ne comptait pas non plus l'étouffer. Noam était le premier à revendiquer sa liberté et il savait que Danaé avait terriblement besoin de la sienne également. Ils seraient toujours eux, mais il y aurait juste désormais ce plus qui faisait d'eux Danoam officiellement. « Demain j'irai acheter de la colle Pattex pour que l'on colle nos bras l'un à l'autre alors. » Il ne pu s'empêcher de rire à sa propre plaisanterie pourrie, tandis que l'une de ses mains glissa dans celle de Danaé. La jeune femme faisait de jolies déclarations, et Noam gâchait tout en parlant de colle Pattex. Sérieusement, ça ne tournait pas rond dans sa tête. Pourtant c'était sa façon à lui d'approuver les paroles de sa belle, confirmant à la made in Beckett, qu'ils ne se lâcheraient plus. Lorsqu'un coup de tonnerre éclata une nouvelle fois au dessus de leur tête, Noam pressa doucement sa main qui entourait la taille de Danaé, comme pour la rassurer et lui prouvait que tout irait bien. « Toi, moi, Marcel et personne d'autre, d'accord ? » ajouta Danaé, un grand sourire collé sur ses lèvres, preuve évidente qu'elle semblait heureuse à cause du moment qu'ils partageaient. Le côté possessif de la jeune femme eut le don de faire sourire Noam à son tour, bien qu'il souriait déjà, son sourire s'agrandit simplement. Il aimait la façon qu'elle avait de devoir systématiquement faire les sous-titres à des scènes que Noam comprenait parfaitement. Pourtant il ressentit l'envie évidente de lui faire payer le coup atroce qu'il avait ressenti lorsqu'elle lui avait annoncé cette histoire de fiançailles avec Sadie. « Toi, moi, Marcel, et peut-être Téo aussi un peu. » lâcha-t-il sérieusement bien qu'il mourrait d'envie d'éclater de rire. Et c'est ce qu'il fit lorsqu'il aperçu le visage de Danaé se décomposer devant lui. Avant qu'elle ne vienne à s'énerver ou qu'elle ne s'écarte de son étreinte, Noam lui planta un doux baiser sur les lèvres pour lui montrer qu'il ne faisait que rire et que oui, naturellement, il n'y avait que Danoam et Marcel désormais. « Je plaisante, je plaisante. » s'excusa-t-il pour rassurer Danaé et calmer d'avance son côté impulsif et possessif. Lorsqu'il sentit la main de Danaé se glisser dans ses cheveux, l'écrivain ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel en repensant à cette soirée au Verseau où elle l'avait embêter avec sa chevelure. Elle le regarda quelques secondes avant de venir l'embrasser à son tour. Un baiser plein de conviction et assez différent du premier qui avait été plus délicat et tendre que fougueux. Passionné et tendre à la fois, rien à voir avec un bisou d'école primaire où l'on ne fait que poser les lèvres sur celle de l'autre très furtivement, non, là, c'était tout autre chose. Aussitôt que le baiser avait commencé, Noam avait senti cette sensation étrange et désagréable, celle qui vous prend au bide. Cette sensation que les filles comparent à des papillons dans le ventre. Bordel, les abeilles étaient revenues. Il se mit à sourire contre les lèvres de Danaé avant de reculer son visage pour rompre leur baiser. Là il la regarda, avec toujours ce regard admiratif et dévorant lorsque ses yeux se posés sur sa belle. Elle était trempée de la tête aux pieds et commençait à terriblement grelotter contre l'écrivain. Les rafales de vent étaient plus violentes qu'en début de soirée et Noam comprit qu'il était sérieusement temps de rentrer, ou tout du moins, de se mettre à l'abri quelque part. Il brisa leur étreinte et s'empara de nouveau de la main de Danaé avant de l'entrainer vers le trottoir. « Allez Danette, je te ramène chez ta fiancée avant que tu ne tombes malade. »
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MessageSujet: Re: danoam ∆ we are young. danoam ∆ we are young.  EmptyVen 28 Sep - 21:42

danoam ∆ we are young.  Tumblr_m786gaR4oB1romb33o7_500
On est toujours persuadé qu’il n’y a qu’une personne au monde à aimer et on en trouve une autre pourtant un jour. Et ça à l’air dingue de s’être autant inquiété pour ça au début.
Imprévisible. Le mot qui colle le mieux à la situation est imprévisible. C'est dingue comme on peut perdre facilement le contrôle de la situation, il y a des moments qui nous échappent et surtout des détails qui peuvent tout faire basculer. Un instant nous étions en train de boire du lait en nous racontant mutuellement nos vies et partir dans des délires complètement incompréhensible, un autre nous étions dehors en train de nous embrasser suite à une pseudo dispute. De plus, "dispute" n'est vraiment pas le mot qui nous correspondait. L'annonce de mes "fiançailles" avec Sadie a eu l'effet d'une bombe sur l'écrivain et pourtant, je ne pensais pas l'atteindre autant. Il s'agissait d'un ascenseur émotionnelle comme un autre, une annonce tout ce qui a de plus "bénin" et non, ça doit être mon sang ou dans mes gênes de provoquer de tels explosions. Je suis actuellement dans ses bras me sentant invincible comme si rien ne peux nous atteindre, comme si dans une telle position il pouvait me protéger de tout. Un peu à la Clark Kent et je serai bien entendue sa Loïs Lane. Evidemment. Malgré que superman ne puisse pas supporter le bout de cailloux vert, il est ma kryptonite depuis toutes ces années. Je n'avais jamais pu me passer de lui quand bien même j'aurai essayé ça n'aurait pas fonctionné. On s'est séparé sur un coup de tête comme si c'était normal de rompre ainsi du jour au lendemain sans aucunes raisons particulières. Quand y réfléchit, c'est complètement stupide. Tant pis, le passé c'est le passé. Il y avait aussi autre chose qui était stupide, c'est d'avoir cru que de se considérer comme des frères et soeurs fonctionnerait genre on s'aimait trop en tant qu'amis, pas assez en tant qu'amant. J'ai essayé de jouer le jeu à fond, de me convaincre que ça devait se passer ainsi et de le convaincre que c'était la meilleure des idées qu'on avait pu avoir. Malheureusement je ressentais et je ressens toujours quelque chose de fort à son égard. C'est comme ça, c'est indéniable, je suis raide dingue de Noam Beckett. J'ai ces papillons dans le ventre que je préférais comparer à de petits bonhommes qui ne cessait de travailler dans mon ventre, afin de me retenir si jamais je venais à partir. Comme toutes les personnes censées être meant to be, c'est normal au fond de faire des erreurs sans queue ni tête si c'est pour se retrouver comme nous le faisions actuellement. Je me sens obligé de lui faire comprendre que cette fois-ci c'est la bonne, que l'on va tout faire pour cela fonctionne en oubliant cette longue pause, car cette fois si l'on vient à se séparer ce sera pour une bonne raison et non sur un coup de tête. Cependant il est interdit de s’engouffrer dans une espèce de routine ou encore de finir comme tous les vieux couples. Pour cela, j'étais certaine de ne pas avoir à mentionner quoi que ce soit. Nous n'étions pas banale, nous ne faisions rien comme tout le monde, nous avions notre propre monde à part. Une planète Danoam rien que pour nous, classe n'est-ce pas. « Demain j'irai acheter de la colle Pattex pour que l'on colle nos bras l'un à l'autre alors. » Ce genre de réplique est la confirmation parfaite que nous ne nous mélangeront jamais à la masse. Elle lui fait un semblant de déclaration, il lui raconte des bêtises, la base. Il se met même à rire de sa propre plaisanterie ce qui me fait rire à mon tour tandis qu'il se met à mêler une de ses mains à la mienne. Il n'y a rien de sérieux, comme toujours. Je ne put s'empêcher d'imaginer la scène, une scène que j'ai en autre déjà aperçu dans grey's anatomy lorsque deux adolescents ne voulaient pas être séparé à cause d'un déménagement. « Et si jamais t'en as marre de moi, j'ai la solution pour nous décoller. J'ai appris cela en regardant grey's anatomy, ça fais même pas mal. » dis-je tout simplement, Il ne me laissera pas, mais qui sait si un jour je viens à lui refaire un ascenseur émotionnelle, je ne veux pas qu'on se retrouve mono-bras. Il n'est pas question que je gâche tout, il n'est pas question que je fasse ma Danaé. J'ai changé au cours de toutes ces années de séparations, en bien, en mal, je n'en sait trop rien. En réalité, j'ai plus peur qu'il se lasse, j'ai toujours peur que les personnes de mon entourage finissent par se lasser de moi. Une peur comme une autre. « En plus, ça me donnera une occasion de jouer aux infirmières. » dis-je de manière malicieuse, j'ai toujours eu envie de reproduire certains petits trucs de la série juste pour le fun. Bien évidemment je reste réaliste et je garde ce que j'apprend pour moi, mais si ça pouvais me servir un jour pourquoi pas. Je me contente de le regarder bêtement comme une enfant puis un coup de tonnerre éclate au dessus de nous, je n'eut même pas le temps de sursauter que Noam me rassura automatiquement en pressant doucement sa main qui entourait ma taille. Je le remercie d'un simple regard accompagné d'un sourire, je ne craindrais plus rien avec moi. Je suis complètement sous le charme. Je commence petit à petit à réaliser ce qui s'est passé entre nous. Ce qui a gâché ma relation avec Adriàn, c'est notre possessivité mutuelles, forcément deux défauts aussi similaire, ça ne peux faire que des étincelles. Je ne veux pas refaire les mêmes erreurs, et pourtant ce côté très prononcé de ma personnalité se doit de resurgir l'espace de quelques secondes. « Toi, moi, Marcel, et peut-être Téo aussi un peu. » Lâcha t-il sérieusement, j'essaye de déceler la moindre expression qui me prouverais qu'il venait juste de me tester. Je suis en décomposition totale, il est impassible et semble réellement avoir prononcé son prénom comme si c'est naturelle de se faire un ménage à trois. Pas de Threesome avec Sadie, pas de threesome avec n'importe qu'elle autre personne y compris elle. Téo est l'assistante de Noam, ils ont passé quinze jours ensemble, alors cela m'a laissé assez de temps pour m'imaginer toute sorte de scénario. Je sais qu'il n'y a rien entre eux, c'est juste professionnel enfin c'est que je pense après vaut mieux pas chercher plus loin. Ma jalousie c'est comme une maladie quand j'essaye de la vaincre, je me sens encore plus malade. Avant même que je puisse dire ou faire quoi que ce soit, Noam planta un doux baiser sur mes lèvres. Ascenseur émotionnelle, ascenseur émotionnelle. « Je plaisante, je plaisante. » il s'excuse à peine qu'il est déjà tout pardonné, je ne peux pas lui résister et un sourire vint se coller à mon visage. Il sait y faire avec moi ou tout moins, ça passe pour cette fois. « Je préfère. » dis-je d'un regard sérieux tout posant ma main libre dans les cheveux de Noam, il leva les yeux aux ciel malgré que cette fois-ci je ne sois pas en train de l'embêter avec sa chevelure. Je l'observe intensément pendant quelques secondes puis je m'empare des lèvres de Noam. Un baiser qui diffère de ceux que nous avions partagés un peu plus tôt, similaire à ceux que l'on voit dans les films, mais celui-ci était réel et non surjoué. J'espère qu'il ressent la même chose que moi, mon corps est en ébullition, tous les petits bonhommes s'agitent comme ils le faisaient autrefois. Je réalise qu'ils m'ont manqués bien qu'ils ne m'aient jamais totalement quittés. Je suis en déconnexion totale avec ce qui nous entoure me contentant de cet instant unique avec l'écrivain, un baiser passionné, léger et doux à la fois. Nous n'étions plus sur le même palier qu'avant, c'était un niveau nettement supérieur. C'est comme être dans un jeu vidéo, mais en mieux. Noam recule son visage, souriant, il rompt le baiser. Un sourire communicatif auquel je répond naturellement. Je plante mes yeux dans les siens et essaye tant bien que mal d'oublier encore une fois ce mauvais temps. J'ai terriblement froids et commence à sérieusement grelotter dans mes vêtements complètements trempés. L'écrivain se retire de notre étreinte et saisi ma main tout en m’entraînant sur le trottoir. « Allez Danette, je te ramène chez ta fiancée avant que tu ne tombes malade. » Le Danette va surement resté pour très longtemps. En même temps c'est pas donné à tout le monde d'avoir été l'égérie de la marque le temps d'une publicité. Je vais pouvoir me la péter pendant un bon bout de temps, genre faire défiler une sorte de banderole de pub sur mon blog avec ma tête à côté de mon pot de danette à la pistache. Classssssse. « C'est sexy aussi d'être "balade". Et puis comme nous sommes à Montsimpa, c'est plutôt chez la matriarche Hawthorne qu'il va falloir faire un tour. J'ai décidé de faire ma squatteuse juste pour toi. » Lorsque je passe à Montsimpa, en général je fais en sorte de me poser un peu chez ma mère, alors aller retrouver Noam est une bonne raison pour passer quelques nuits loin de la folie de Bridgeport, ce qui de temps en temps me fais un bien fou. « Je te préviens, si tu me suis, il va falloir escalader une échelle pour accéder à ma chambre. Je suis sur qu'à ce temps là le résultat va être géniale. » Je n'ai pas perdue les mauvaises habitudes que j'avais auparavant de faire passer mes amis par ma fenêtre, je n'aimais pas vraiment présenter mon entourage à ma mère et mon beau-père, je préférais de loin leur cacher mes fréquentations. Au moins, j'étais libre comme le vent. On avance pas très vite à cause justement de ce vent qui semble être déchaîné et je cherche des yeux un moyen de nous faire avancer plus vite. Il faut dire qu'il n'y a pas grand chose qui traîne si ce n'est ce vélo accroché contre un arbre. Ce vélo est LA solution, notre solution. Je me met donc à courir en entraînant Noam avec moi, je me dis même pas qu'on pourrait tomber, glisser, se casser une jambe, non. Je suis trop entêter pour penser à quoi que ce soit d'autre. « Je vais avoir besoin de ton aide. » J'essaye de défaire les cordes qui sont autours du vélo, elles me résistent, mais grâce à l'aide de Noam, on arrive à en venir à bout. C'est un grand vélo rose avec des fleurs avec des trucs de couleurs accrochés aux poignets. Certainement il appartient à une fillette du quartier qui n'a pas eu d'autres choix que de l'abandonner à ma plus grande joie. « Voici notre carrosse, il a deux roues et un siège, pas mal hein. C'est pas le luxe, mais c'est un début. » dis-je pleine de conviction avec les yeux qui pétilles de joie. Un vélo pour deux, il n'y a bien que moi pour être autant emballé par une telle idée surtout avec un temps pareil c'est de la folie pure et dure, mais bon sang que ça me donne du rêve comme situation. Je suis une vraie enfant et j'assume complètement. [/justify]
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