Il avait complètement oublié pourquoi il déprimait quelque instant plutôt, Olive était aussi rafraichissante qu'une brise d'été, quand il l'a voyait tous ces soucis s'envolait aussitôt. Quand il l'avait rencontré il avait tout de suite compris que cette fille n'était pas comme les autres, il avait ressenti le besoin de la protéger, un peu comme un grand frère mais Olive était une femme séduisante et comme toutes les femmes séduisantes qu'il avait rencontrées elle avait fini dans son lit. Il pensait ne plus jamais la revoir où la croiser comme ça par hasard mais une multitude de choses on fait qu'ils ont été amenés à se revoir et petit à petit Adriàn a remarqué qu'Olive était tombé amoureuse de lui et qu'elle ne le laisserait pas partir facilement. Il aimait Danaé où plutôt il voulait sans convaincre et il aimait Olive mais différemment. Depuis que Danaé c'était éloigner de lui, il faisait tout pour la reconquérir et Olive faisait partie du plan, il n'aimait pas particulièrement jouer avec ses sentiments mais Adriàn était manipulateur et il le savait parfaitement, tout ce dont il avait à disposions, il l'utilisait à bon profit. Il voulait que Danaé soit jalouse, qu'elle comprenne qu'elle tient à lui plus qu'elle ne le croit. Adriàn soupçonnait Olive d'avoir compris qu'il ne l'aimait pas autant qu'elle voudrait qu'il l'aime, que son coeur ne lui appartenait pas et qu'il jouait avec elle. « Les arbres sont vraiment très très grands là-bas, c'est la vérité. » Olive et sa sincérité, lorsqu'elle se comportait ainsi, Adriàn avait mal au coeur, il avait honte de son comportement, il ne supportait pas l'idée de la blesser et pourtant c'est ce qu'il faisait consciemment. « Et les buildings encore plus grand ici ! » Olive passa à côté de lui et rentra dans la chambre, il ne l'avait pas invité mais elle était ici comme chez elle, il jouait peut t'être avec ses sentiments mais ce n'est pas pour autant qu'il se comportait mal envers elle, au contraire, il l'a traitait comme une reine, cédant à tous ces désirs plus farfelu les uns que les autres. Ce qu'il ne pouvait pas lui offrir c'était son amour. La remarque qu'Adriàn lui avait faite sur ça tenu avait l'air de lui plaire énormément et elle ne tarda pas à faire des éloges sur sa robe « C'est un rideau qui était dans mon salon. » Adriàn était appuyé contre la porte, regardant Olive tournoyer sur elle-même, riant à pleine dent. Il l'a croyait quand elle disait qu'elle l'avait faite à partir d'un de ses rideaux de son salon, c'était bien le genre d'Olive. Adriàn resta muet devant une Olive particulièrement de bonne humeur et ce qu'il ne tarda pas à découvrir particulièrement joueuse. Elle s'était retournée pour lui faire face, lui adressant son plus beau sourire, même ses yeux pétillaient de bonheur. Elle prit les mains d'Adriàn et l'attira dans la chambre, au passage il ferma la porte à clé, il ne souhaitait pas être dérangé, la joie d'Olive était contagieuse, elle glissa sur lui un regard aguicheur, il rigola, pas un rire moqueur mais un rire qui venait du fond du coeur, il aimait cette facette d'Olive qui n'avait pas l'habitude de se comporter ainsi mais il n'était pas au bout de ses surprises. Elle se mit sur la pointe des pieds et se rapprocha d'Adriàn autant qu'elle le pouvait, leurs corps ne faisait plus qu'un, elle glissa ses bras dans le coup d'Adriàn dont les bras enserrèrent la taille d'Olive le plus naturellement du monde. Leur visage étaient tous près l'un de l'autre que leur nez se touchèrent. « Dis-moi un secret.» Elle lui avait murmuré d'une voix sensuelle qui ne laissa pas Adriàn insensible, elle voulait jouait, elle l'avait trouvé, il l'a pris dans ses bras, l'embrassant au passage du bout des lèvres et l'allongea sur le lit, il se trouvait au-dessus d'elle, il passa une main dans sa chevelure dorée, sa main continua son chemin doucement, caressant ses lèvres, son menton, son coup, sa poitrine et s'arrêta au niveau du nombril. Adriàn releva la tête et plongea ses yeux dans ceux d'Olive. Il ne voulait pas gâcher ce moment si parfait, un secret, elle voulait un secret, la vie d'Adriàn était faite de secrets, elle semblait tellement heureuse et il ne voulait pas que ce bonheur s'arrête. « Je n'ai jamais mangé de pancakes de ma vie » Il lui avait murmuré le plus sérieusement du monde à son oreille, le pire c'est que c'était vrai, il ne savait pas pourquoi il lui avait dit une chose aussi stupide alors qu'elle attendait sûrement quelque chose de plus personnel mais il était question d'Olive, si quelqu'un pouvait accepter un secret comme celui là, c'était bien Olive.

Adriàn a toujours été très terre à terre, il ne sait jamais bercer d'illusion. Voyant le monde plus sombre qu'il ne l'est pour ne pas être déçu au final. Sa plus grande peur à toujours été d'être blessé par une personne qu'il aime. A la mort de ses parents, il avait enfermé tous ces sentiments dans une boite qui avait resurgit avec l'apparition de Danaé. Adieu sa petite vie tranquille, il devait maintenant faire face à des problèmes de coeurs. Avant Danaé, il ne connaissait pas l'amour, elle l'avait changé, faisant fondre son coeur de pierre, quand il était avec elle il avait l'impression d'être un chamallow en train de fondre sous un feu ardent, c'est ce qu'il ressentait et il aimait ça, il ne voulait pas perdre cette relation qu'il avait avec elle. Olive le fixait du regard depuis tout à l'heure ne le quittant pas d'une seconde, être avec Olive, lui faisait du bien, avec elle, il oubliait momentanément qu'il souffrait de l'absence de Danaé, elle était son médicament, son remède. Il ne ressentait pas la même passion qu'il avait quand il était avec Danaé, Olive était unique, c'est vrai mais il ne ressentait rien de plus pour elle qu'un sentiment d'affection basique, certes fort, mais basique rien de plus. Comme Danaé, il ne voulait pas la perdre, c'est pourquoi lorsqu'elle lui avait demandé un secret comme toujours il avait obéi, lui donnant ce qu'elle voulait. Après lui avoir avoué son secret, celle-ci afficha sur son visage son plus grand sourire, il n'avait pas eu tort, elle avait aimé ce qu'Adriàn lui avait dit. Sur le même ton qu'il avait employé, elle se confia à son tour « Les pancakes c'est comme des smiley, tu peux leur donner le visage que tu veux. » Adriàn sourit à son tour, essayant d'imaginer les pancakes. « Aujourd'hui, serait un jour pancakes heureux ! » Plus que d'habitude, Olive était de bonne humeur, de très bonne humeur et c'était contagieux, elle tira sur la chemise d'Adriàn qui glissa à côté d'elle, Olive s'enfoui aussitôt dans ses bras et le silence s'installa. Adriàn ne le brisa pas, Olive était de ces personnes avec qui ne pas parler ne posait pas de problème, ils étaient tout simplement bien dans les bras de l'autre, sans aucune gêne. Les minutes passèrent, soudainement, Olive entrelaça ses doigts à ceux d'Adriàn et lui murmura « Je vais te confier un secret moi aussi. » Adriàn retrouva sa curiosité habituelle, il aimait le moment d'attente quand une personne est sur le point d'avouer quelque chose, elle le lui avait murmuré, grandissant le suspens, Adriàn se demandait ce qu'Olive pouvait bien lui confier, avec elle il fallait toujours s'attendre à quelque chose d'inhabituelle. « J'aimerai marcher sur un arc-en-ciel, voir une pluie de confettis et toucher les nuages. » C'était du Olive tout cracher, Adriàn fut un peu déçu, il aurait aimé qu'elle lui avoue quelque chose qu'il pouvait se procurer pour lui offrir mais il ne pouvait pas lui en vouloir, après tout c'était son secret et elle l'avait partagé avec lui. Elle jouait avec la main d'Adriàn, souriant pour elle-même, connaissant Olive, Adriàn ne douta pas une seconde de ses pensées, il était sûr qu'elle était partie sur son arc-en-ciel et toucher les étoiles en rêve. Adriàn s'apprêtait à lui dire quelque chose lorsqu'elle se retourna et rapprocha son visage extrêmement près de celui d'Adriàn, leurs lèvres se frôlèrent pendant une seconde. « Et je veux un poisson rouge depuis mes six ans. » Elle avait les yeux fixés sur ceux d'Adriàn « C'est stupide un poison rouge. » Adriàn n'avait pas vraiment d'intérêt pour cet animal, il préférait les chats mais avec ces nombreux déplacements, il ne pouvait pas avoir d'animal et il ne savait pas si l'hôtel acceptait les animaux mais au prix où il payait la chambre, il se doutait qu'ils étaient acceptés. Il se promit d'acheter pour Olive un poisson rouge dès qu'il en aurait l'occasion, il était certain de lui faire plaisir. Olive s'était caché la tête dans le cou d'Adriàn et commença doucement à rire, Adriàn caressa sa chevelure doré, il était perdu dans ces pensées, il avait perdu la notion du temps, il ne chercha même pas à regarder sa montre, il était bien, il se sentait en paix, toute fatigue avait abandonné son corps. « Si tu en avais eu un, tu l'aurais appelé comment ton poisson ? » Il était sincèrement curieux à ce propos parce qu'avec l'imagination débordante d'Olive il s'attendait à tout, ça ne le surprendrait pas du tout si elle lui sortait un nom tel qu'Hubert pour un poisson. Elle était toujours en train de rire doucement contre son épaule « Il y a quelque chose de drôle ? » demanda Adriàn en cherchant le regard d’Olive.