Alors que le soleil était déjà bien levé, mes yeux s'ouvrirent. Malgré un réveil tranquille, je râlais en marmonnant dans ma barbe. Je m'étirais bien avant de tout mon long. Je bâillais et étant toute seule, je ne pensais aucunement à être sexy et ne mettait même plus ma main devant ma bouche. Une fois que je fus réellement sur mes deux jambes, je marchais doucement, presque comme un zombie vers la cuisine, déserte. Je regardais ma montre et fut enfin réveillée en voyant l'heure. En effet, il était plus de 10h et il était rare que je me réveille si tard alors imaginez, la surprise que j'eus en regardant la montre. Je préparais mon capuccino, attrapait un sachet de petit gâteau, puis entrepris donc de manger. Quelques minutes plus tard, j'étais retournée dans ma chambre. J'ouvrais le clapet de mon ordinateur, toujours allumé. La page de mon blog s'ouvrait et comme chaque jour, les statistiques s'affichaient. Toujours plus de visites. Je postais l'article écrit dans la nuit, puis je courrais prendre une douche. Je m'habillais ensuite assez simplement, j'enfilais mes chaussures, attrapais un petit sac en bandoulière, un bonnet que j'arrangeais bien pour ne pas sembler ridicule, puis je partais enfin de chez moi en direction du supermarché.

11h50 - Parking du Supermarché. Je pénètre, en voiture, dans le parking. Je regarde tout autour si je ne vois pas une place, et surtout, laquelle sera la meilleure et la plus judicieuse à prendre. Le plus près sera le mieux. J'observe la droite puis la gauche quand soudain, en regardant dans l'axe, juste droit devant moi, j'aperçois un jeune femme, semblant perturbé. J'ai à peine le temps de réfléchir que je me vois obligé de freiner d'un coup pour ne pas la percuter. Mon corps subit alors un peu le choc du freinage brutal. Je relève la tête, ne pensant qu'à une chose ; aies-je réussis à m'arrêter avant de l'écraser ? Question totalement bête puisque le seul bruit ayant retenti et celui du frein. Je la vois là, figée. Elle semble avoir compris qu'elle a fait une connerie, mais me semble étrange. Tout à coup, elle bouge enfin. La jeune brune ne me laisse même pas le temps de sortir que déjà elle s'éloigne, choquée. Je souffle de lassitude ... Qu'est ce qu’ils ont tous à être abruti ? Je prends une profonde respiration et me gare à la première place sans même plus réfléchir. Je descends de la voiture, range les clés dans mon sac puis entre dans le supermarché. Je prends un chariot et me voilà enfin parti dans les courses quotidiennes. Je navigue entre les rayons, attrapant boites, conserves et produits frais notés sur ma liste. Je regarde les différentes marques et types de produits, je prends mon temps, ne voulant m'embêter et me presser. Je laisse deux secondes mon chariot et me tourne pour attraper une boite de céréales qui se trouve en hauteur quand soudain, Un bruit assourdissant assez désagréable vient à mon oreille. Il semble bien proche de moi. Un bruit semblant être celui d'un chariot se faisant percuté ... Il semblerait qu'aujourd'hui, tout le monde veuille jouer aux auto-tamponneuses. Je me retourne, serrant fort ma boite de céréale comme une peluche tant le bruit m'a surprise, puis je me rends compte qu'il s'agit de mon chariot et comme par hasard, de la même jeune fille qu'au parking ... Je sens les céréales tomber par les dessous de la boite tant je la broie depuis que le bruit m'a effrayé. Je ne peux m'empêcher d'avoir un fou-rire tant la situation est ridicule. Je n'arrive même avoir honte de ressembler à une fontaine à céréale tant la situation est étrange. Je croise alors son regard et ne montre aucunement méchanceté dans le mien, juste un petit air rieur qui s'affiche aussi sur mon visage. Celle-là, c'est vraiment un cas!

HJ: je suis désolé, ce n'est pas génial, mais bon tu te rappelle 'je suis pas douée pour les débuts'. LOL. enfin fausse excuse là, c'est surtout que c'est mon premier rp depuis deux mois environ.

Rainbow && Kara.Tu fais de drôle de songe, ton esprit vagabonde entre ton passé et ton présent, tu ne sais plus où tourner de la tête. Tu es là… tu es vivante et la sensation de ses draps bien trop cher pour toi sur ton corps te rappelle combien tu as de la chance de respirer de nouveau. Mais tu es vidée d’une sensation que tu ne connais pas. Combien de temps tu vis ici recluse dans ces lieux ? Tu ne comptes pas, tu vas beaucoup mieux. Tu marches, tu visites tu apprends à vivre avec cet homme à la beauté époustouflante, dont l’intimidation est à son paroxysme. Il te fait de l’effet mais tu n’oses y penser. Tu n’as pas le droit d’y penser, pour tellement de raison. Parce qu’il te fait peur, cet homme imposant, dont le comportement change tout le temps, puis, tu ne peux pas penser de cela près de lui, il a cette fâcheuse tendance à lire dans tes pensées comme s’il y était autorisé, ce que tu détestes de plus en plus. Puis, il est dangereux, trop… Trop pour la personne que tu essayes de faire et tu apprends à vivre. Il t’a tout de même prise en otage dans cette maison dorée. Mais tu es libre, libre de faire ce que tu désires, si tu obéis à ses ordres. Cannel Lavoisier n’est pas homme à affronter, encore moins quand vous connaissez sa véritable nature. Tu allais pour la première fois de ton existence sortir sans lui, tu allais pouvoir faire quelques courses, même s’il te disait sans cesse que le petit personnel est là pour faire ce genre de chose. Tu n’es pas une princesse emprisonnée dans sa tour dorée, tu veux faire des choses de la vie de tous les jours. Après une lutte acharnée pour faire cela, sans lui, sans le moindre domestique avec moi, tu négocies avec le chauffer de la limousine pour y aller seul. En faite, tu dois faire quelque chose à tout prix et tu veux être seule. « Mais mademoiselle, si monsieur venait à le savoir, il risque d’être très en colère. » Tu n’en avais que faire, tu te fichais bien de savoir ce que monsieur voulait, là de suite tu devais faire cela. Un besoin, une manière de faire. Tu partais alors discrètement, attendant le moment où il ne serait pas au manoir, sans surveillance ou presque tu suppliais Ingrid de te laisser et voilà que tu arpentais les rues de la ville, tel un zombie cherchant sa raison de vivre. Tu pouvais partir en courant, tu pouvais fuir, il n’allait pas te rattraper, si ? Non. Tu n’étais plus mal en point, il s’occupait de toi, tu ne pouvais pas… Tu étais ailleurs, sous un état que tu ne te connaissais pas et tu repensais toujours à lui, bien malgré toi. Pourquoi sans cesse, tu te sentais redevable envers cet homme ? Ce vampire. Ton corps frissonnait à cette relater quand soudain des cris. Sous le choc, tu regardes cette voiture qui a failli t’engloutir, tu n’en ressens aucune peur. La mort… Tu as encore raté la mort de près. Tu fixes cette femme gesticulant à l’intérieur avant de continuer ta route. Tu fais tes courses. Comme tu as l’air idiot alors que tout est possible d’acquisition au manoir. Mais tu tentes de te convaincre que ta vie est comme avant, elle ne le sera plus jamais. Poussant ton caddie, tu te retrouves ailleurs, pensant soudainement à la colère ressentie chaque soir, seule dans ton lit, à ses bruits effrayant qui s’entourent brutalement dans ta tête. Tu frissonnes à l’éventualité de perdre la vie, quand un immense fracas te sort de tes songes. Une nouvelle fois tu es surprise par le bruit, par la lenteur des évènements. Tu t’attends à surgir de n’ importe où un homme, pour empêcher un drame. Il ne viendra pas… Soudainement, la panique te prend et tu veux fuir très loin mais tu ne peux pas. Encrée dans le sol tu observes dans un silence modéré cette femme que tu sembles connaitre. Bon sang, c’est l’autre jeune femme. Le sors s’acharnerait-il sur toi ? Tu ne cherches pas à crier sur elle… Tu te contentes juste de te rapprocher et de prendre les céréales qui sont sur le sol… tu es… bouleversée. « désolée. » est le seul mot qui arrive à passer la barrière de ta bouche. Tu ne sais dire que cela, tu es vraiment pathétique ma pauvre fille, ce genre de personne qui n’a pas de courage ni de cran. Mais voilà tu n’étais pas dans ton état, tu avais peur de ne sait quoi. Tu ne savais plus où donner de la tête, alors naturellement tu venais rajouter, tout en t’efforçant de ne pas sombrer encore plus bas que tu ne l’étais déjà. « J’étais distraite et pas dans mon assiette, je suis navrée du… désagrément. Je… » Passais nerveusement une main dans tes cheveux. Tu regardes autour de toi, piquant un fard attendant une réponse, une réaction de sa part, n’importe laquelle d’ailleurs.