Un petit moment que tu vis chez ta meilleure amie. Pour le moment tout ce passe pour le mieux. Vous vivez, vous mangez, vous dormez ensemble. Grâce à elle tu en oublis presque Logan. Logan cet homme qui t’a presque brisé en un seul morceau avec comme seul arme tout l’amour que tu lui portais. Oui, la vie était comme ça et Logan t’avait prit pour acquise. Mais lorsqu’il t’a trompé tu lui as bien montré que tu ne lui appartenais pas. Cette sale situation tu y as survécu à l’aide ta simple chère et tendre, ta meilleure amie. Pour t’aider à aller mieux, elle t’a même proposé de quitter ta maison qui te t’empêcher de l’oublier, cet être odieux. Tu avais tout d’abord hésité mais à force de ses yeux de biches, tu avais fini par accepter. Bonne résolution de ta part car depuis tu vas beaucoup mieux. Jamais tu ne l’as remerciera assez, tellement elle en a fait pour toi. De bonne humeur, ta journée à l’hôpital c’était plutôt bien passé, tu avais hâte de revoir ta petite blonde, Rafaëlle. Sachant qu’elle n’était pas une reine de la cuisine, c’était souvent toi qui préparé. Et ce soir tu voulais lui faire quelque chose de spéciale. Alors quoi de mieux qu’un bon petit plat fait maison ? Étant parti sur de la cuisine italienne, tu passes chez l’épicier faire quelques courses avant de rentrer chez toi. Bien pour toi, elle n’était pas à la maison. Parfois tu te demandes vraiment ce qu’elle pouvait foutre de ses journées car à ta connaissance, elle n’a pas vraiment d’emploi. D’humeur festive, tu t'atèles au travail en lançant la radio. Sur de la musique latine, tu te trémousses tout en préparant des spaghettis bolognaises, certes un classique mais quand tout est fait maison il est clair que c’est différent. Ton téléphone sonne, sur l’écran est affiché le nom de ton frère. Tu souris et d’une main tu portes le téléphone à ton oreille. C’est mignon, il appel juste pour prendre de tes nouvelles. Vous restez au téléphone une bonne dizaine avant de finalement raccrocher. Ton frère est bizarre en ce moment, tu le trouves plutôt épanouie, pas que tu ça te contrarie, bien au contraire. Mais tu sais pertinemment que tu n’en es pas la raison puis tu n’as pas vraiment l’habitude d‘avoir des secrets avec lui. Tu sors de tes pensées lorsque tu entends la porte d’entrée claquée. Toute souriante, tu sautes sur ta meilleure amie mais fine comme elle était, toutes le deux vous tombez comme des masses. « Files te changer et viens prendre quelques grammes en ma compagnie. » Tu rigoles, tu la regardes. « T’en as bien besoin ! » Tu lui fais un clin d’œil, filant faire la table, la laissant se changer. Pendant qu’elle est dans sa chambre, quelque chose attire ton attention. Sur la table d’entrée, son téléphone ne cesse de sonner. Sur l’écran du cellulaire, le prénom de Logan y est affiché. Tout d’abord en premier lieu ça t’intrigue, tu souhaites reposer le téléphone, tu lui fais confiance, si elle lui parle c’est qu’elle à ses raisons. Mais y a cette petite voix dans ta tête qui te t’impose d’ouvrir ce message. Sans t’en rendre compte tel un robot, tu ouvres la fenêtre du message et tu lis. Des larmes ruissèlent sur ton visage. Derrière tu entends Rafaelle arriver dans la pièce toute heureuse, tu te retournes la regarde, lui jette son portable en pleine face et cours t’enfermer dans ta chambre.

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Tu le prends comme une trahison, même pire puisque s'en est une. Jamais tu n'aurais pu penser un instant que ta meilleure amie, celle qui te soutenait, qui t'épaulait, qui t'écoutais te plaindre, soit la cause de ton malheur. Tu le vis comme un échec. Et rester derrière la porte de ta chambre, la tête entre les jambes, c'est juste une habitude que tu avais mise de côté. Tel un chat, de l'autre côté de la porte, tu entends le soupire de Rafaëlle, qui t'attend, qui tente vainement de te faire sortir de cette chambre. « Jud'ass... » Tu frissonnes, tu ne supportes plus ce surnom sortit de sa bouche, tu ne supportes plus rien d'elle. Les larmes coulent et tu ne cesses de trembloter dans ton coin. « Je peux t'expliquer... » Tu ne réponds pas, tu ne veux pas lui accorder du crédit, tu t'es tellement battu face à Logan, que tu n'as plus la force de le faire contre quiconque, mais tu souffres comme jamais. « Écoute.. Pour Quentin.. » Malgré tes pleures, tu parviens à entendre le prénom de ton frère. Tout d'abord, tu ne comprends pas pourquoi elle te parle de lui, puis enfin tu t’aperçois qu'il se trame quelque chose entre Quentin et elle. De la déception, de la colère, de la haine, tout y passe. Tes mains enfouie dans tes cheveux, tu te fais violence, mais tu grondes si fort que tu ne parviens pas à tenir en place. D'un bond tu te lèves et ouvres la porte. Face à toi ta blonde d'amie. Larmes aux visages, tu vis comme un flashback, te remémorant le soir ou tu as découvert que Logan te trompait. Sans vraiment pouvoir te contrôler, ta main se retrouve sur son visage avec une tel force que toi-même tu ressens une douleur. Laissant une trace rouge sur sa joue droite, tu essayes de reprendre ta respiration à un rythme normal, mais c’est dur car tu es en colère et tu souffres réellement de cette trahison. Entre plusieurs sanglots, tu parviens à balbutier quelques mots. « Parce qu’en plus Logan ne te suffisait pas. Il fallait aussi que tu t’occupes de mon frère ? Garce. » Tu ne hurles pas, tu ne veux pas lui en donner la chance, mais tu es assez froide pour lui faire comprendre que tout à changer. Légèrement à bout de force, tu glisses contre le mur et t’assoit au sol, tu n’oses même plus la regarder dans les yeux. Déçu, tu restes sur toi-même réfléchissant à ce que tu allais faire, il est vrai que tu ne t’attendais pas à ce genre de situation. Relevant ta tête, tu enchéris très dure. « Comment t’as pu me faire ça ? » Tu te coupes un instant pour te relevé et lui faire face avant de reprendre. « Tu disais que j’étais ta meilleure amie, que j’étais ta sœur. Tu étais quand je t’ai dit ce qu’il avait fait. Tu m’as vue pleurer ! Comment t’as pu ? »

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Une gifle. C'est ce que tu veux lui donner à cet instant précis, maintenant qu'elle se rend compte que tu sais pour Logan. Même la voir pleurer, ne te fait rien tellement tu es détruite par cette trahison. Avant, tu l'aurais prise dans tes bras, pleurer avec elle mais ça c'était avant. « C'était une erreur, on avait trop bu, on rigolais et puis je ne sais pas ce qu'il sait passé, je ne m'en souviens pas, mais on a fini dans le même lit.. » Foutaise. Mensonge. Ton sang bouille, tes veines se font plus imposantes par la colère qui prend possession de toi. Nerveuse de naissance, tu as toujours tout fait pour avoir un contrôle sur toi mais aujourd'hui la tâche est rude car cette fois c'est ta meilleure amie qui est en cause, ta sœur, enfin plus personne dorénavant. Ton air emplit de dureté, tu trouves la force de lui demander comment elle a eu le courage de te faire pareille trahison. « Si tu savais comme je m'en veux, comme j'aurai aimé m'être retrouver autre part qu'avec.. lui. » Tu aurais dû de taire, car même la voir essayer de sortir des excuses de sa bouche, ne t'aider en rien. Oui, même la voir baisser ses yeux plutôt que de t'affronter faisant d'elle une victime, te mettait vraiment les nerfs à bouts, tellement que tu n'avais plus la force d'être debout face à elle. « Tu n'as pas le droit de m'en vouloir pour ton frère. » Un instant tu restes sur le cul. Est-elle sérieuse ? Vraiment ? Dans ce contexte, elle osait te sortir de tel propos. Tu préfères ne pas répondre, pour la première fois de ta vie tu trouves ta meilleure pitoyable. « Tu disais que j’étais ta meilleure amie, que j’étais ta sœur. Tu étais là quand je t’ai dit ce qu’il avait fait. Tu m’as vue pleurer ! Comment t’as pu ? » Et tu continues donc sur Logan, tu veux des réponses, de vraies réponses, pas des réponses d'une fille qui s'est tapé tout les gars de la ville. Est-ce si dur d'avoir la vérité dans la vie ? « J'ai essayé, j'ai essayé. » Réponse insuffisante. T'en veux plus, mais vu qu'elle n'a pas l'air de se décidé, tu pivotes sur toi même pour aller en direction de la porte de ta chambre. « Si tu savais comme j'ai essayé. Mainte et mainte fois. J'avais honte, je m'en voulais. Je savais que si je te l'avouais, je te perdrais. J'ai fais la pire erreur que je pouvais faire oké. Mais j'ai essayé. Je ne voulais pas te faire souffrir. » De dos, tu es comme paralyser. Entendre sa voix se cristallisé te fais vraiment mal au cœur, mais qu'est-ce que tu devrais faire ? La prendre dans tes bras et lui dire que tout s'arrangera ? Non, tu ne peux pas, tu ne veux pas. S'en est fini de ce lien que tu partageais tel un couple avec elle. Debout, raide, tu mets ta main devant ta bouche comme pour l'empêcher de faire du bruit lorsque tes larmes se versent, parce que oui tu pleures à n'en plus pouvoir. T'es déçu, merde. Puis tout remonte à la surface, Logan et sa demande, Logan et Rafaelle, Rafaelle et toi, Quentin... Oui, Quentin ton frère, en cette situation elle osait te demandé de ne pas lui reprocher sa relation avec ton frère, pire elle disait que tu n'en avais même pas le droit. Brusque, tu te retournes. Tu l'as force à te regarder dans les yeux, tu cherches son regard. SLAP. Simple, sans douceur, d'une main, avec toute ta rage tu lui donnes une seconde gifle. Différente de la première, car elle marque le clap de fin de votre amitié. « Et tu sais de quoi tu devrais avoir honte maintenant ? » D'un geste de la main, tu sèches les larmes sur tes joues. « Oser me demander, non même pas demander, mais me dire que je n'ai pas le droit de t'en vouloir pour Quentin. Parce que tu penses que je n'ai pas le droit de t'en vouloir pour Logan peut-être ? T'es qu'une putain de traînée. Et le pire dans tout ça c'est que j'aurais été la première heureuse de te voir avec mon frère mais vu la situation actuelle n'attends pas de ma part une quelconque réjouissance. » Tu es froide. Tes pensées se font à haute voix, mais insatisfaite, car t'as l'impression de ne pas montrer assez fort ta déception. Pourtant, elle est si grande, ton cœur se resserre, tu as vraiment mal. Tout s'enchaîne, tu perds tout les gens que tu aimes. D'abord Quentin, en suite Logan et maintenant Rafaelle. Es-tu damner de vivre seule pour l'éternité ? Comme à bout de souffle, tu installes ta main droite dans ta crinière et te laisse aller à glisser quelques larmes. « C'est fini. » Rafaelle te regarde, elle ne comprend pas ce que tu veux dire, d'ailleurs toi-même tu ne le comprends pas. « Cette année a été la plus dure de ma vie. Je n'ai jamais eu autant besoin de ma meilleure amie que cette année. Et toi, tu as profité de moi parce que j'avais confiance en toi alors que tu n'as jamais, jamais, jamais été honnête avec moi. Tu m'as consoler quand j'ai su qu'il m'avait trompé. Tu le savais ! Tu as pleurer avec moi et maintenant tu me dis que je n'ai pas le droit. Ça fait mal. Mais plus maintenant. Parce que 'est fini. Oui t'as raison je n'ai plus le droit. » Même sans crier, tu as l'impression d'y avoir mit toutes tes forces pour lui dire tout ça. Respirant un bon coup, tu pivotes légèrement, un pied dans ta chambre. « Et en ce qui me concerne, tu es comme morte. » Enfin, tu rentres dans ta chambre, prenant une valise au passage afin d'y enfuir ce que tu avais de plus important. Tu claques la porte, tu ne veux plus la voir, tu ne veux plus l'entendre. A partir de cet instant, Rafaelle Coolidge n'existe plus.

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