J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel
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J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel

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MessageSujet: J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel EmptyMar 9 Oct - 19:02

Le besoin, le manque. Jamais je n'aurais songé un jour ressentir de nouveau cela. Pourtant, depuis que nous nous connaissons, je ne cesse de ressentir le besoin de te voir, de te sentir, de t'avoir dans le creux de mes bras. Le manque m'anime chaque fois que nous nous trouvons loin l'un de l'autre, comme si un lien indéfectible et mystérieux nous liait sans même que nous nous en rendions compte. Comme si nous étions deux aimants, attiré l'un par l'autre. Le besoin & le manque. Deux sentiments que je ne pourrais ressentir si tu n'existais pas.

La journée avait été effroyablement longue. Les heures m'avaient semblé si longues, des années pour être exacte. J'errais dans l'immense ville de Montsimpa alors que les intempéries ne faiblissaient pas, voguant dans une brume vaporeuse à travers les rues qu'un humain décèlerait à peine s'il s'était trouvé assis à ma place. Bien évidemment je pouvais tout apercevoir très nettement, cela faisait partie des dons que j'arborais grâce à ma condition d'immortel mais, tout ceci était d'un ennuie terrible. Ce mot résumait sans doute au mieux mon existence. J'étais enrôlé dans un perpétuel ennuie qui me collait définitivement à la peau, j'en étais incapable de m'en débarrasser. C'était donc comme toujours avec lassitude et soupires multiples que je travaillais durant cette journée plus déprimante que les autres. « Monsieur. Hum ... Monsieur ? » J'écoutais à peine ce que l'on me disait, perdu dans mes pensées. « Pardon ? Oui ? Qui a-t-il ? » Impatient, je fusillais du regard le dos de mon chauffeur lorsqu'il déposa son regard sur moi à travers le rétroviseur. « Monsieur la route est submergée par les eaux, nous allons devoir prendre une autre route. Ce ... Ce sera sans doute plus long, à cette heure de pointe traverser la ville ... Je suis désolé mais ... » « STOP, s'il n'y a pas d'autres chemins je ne vais pas vous demandez d'en créer une de toute pièce. Prenons par la ville, de toute façon je n'ai pas envie de sortir par ce temps. Par ailleurs ne m'interrompez plus. » En quoi pouvait bien t-il le faire ? Plonger dans mes pensées, je délaissais mon travail pour gagner ce sentiment de mélancolie qui était devenue l'un de mes plus fidèles serviteurs. Soupirant une fois encore, mon regard s'accrochait au-delà de la vitre fumée afin que les personnes étant en dehors de celle-ci ne puissent me voir. Par contre, je pouvais les contempler tel un prédateur guettant ses proies. Si elles savaient ce que j'étais, elles ne frôleraient ni approcheraient cette limousine. Je pouvais percevoir certaines voix s'élevant de la foule, demandant qui pouvait bien se trouver à l'intérieur de celle-ci. Un rictus naissait toujours alors que je songeais à descendre afin de leur faire connaître ma véritable nature. Un monstre, voilà ce que j'étais devenu et ce que je serais jusqu'au jour ou moi aussi je viendrais à disparaître, malheureusement, mon heure n'était guère venue, du moins pour le moment. « Arrêtez-moi au plasma 501 et attendez-moi dehors comme de coutume. » « Très bien monsieur. » Entendais-je à demi-mot alors que j'étais une nouvelle fois submergé par mes pensées toutes aussi sombres les unes que les autres, se bousculant avec aise dans mon esprit vaporeux. Je n'attendais qu'une seule et unique personne aujourd'hui, celle qui me redonnerait le sourire, celle qui allumerait une étincelle ne serait-ce qu'un cours instant dans mon être. Il fallait qu'elle soit là, que je puisse la voir. Elle répondait au doux prénom d'Astrée, elle était magnifique. Sa beauté était sans pareille, semblable à une véritable déesse, chaque homme se retournait sur son chemin pour l'admirer. J'en faisais également partie, profitant de sa compagnie plus que de raison étant donné que nous étions de très proches amis. Sortant sans même attendre que l'on m'ouvre la porte, je m'enfonçais dans l'immeuble afin d'atteindre le dernier étage. Ce fut d'un pas vif et pressé que je pénétrais le dernier étage afin de poser mon regard sur le bar. Je percevais une chevelure brune, longue, légèrement ondulée. Ses courbes parfaites se dessinaient à la lueur d'une lumière tamisée. M'approchant d'elle avec un sourire mutin sur mes lèvres, je déposais une main légère sur sa chute de rein avant de lui susurrer : « Tu es sublime comme toujours. »
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MessageSujet: Re: J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel EmptyVen 12 Oct - 18:15

« Hélas! Dit l'autre, c'est l'amour ; l'amour, le consolateur du genre humain, le conservateur de l'univers, l'âme de tous les êtres sensibles, le tendre amour. »
Candide, Voltaire
.

Des humains, à longueur de journées. Hommes, femmes, grands, petits, gros, minces. Millionnaires et ciniques. Leurs contemportains usent de qualificatifs allant « d'élite du pays » à « financiers crapuleux ». J'évoluai dans ce petit monde, parmi ces personnages, si puissants aux yeux des autres, si faibles aux miens. Il était drôle de les observer, de les cerner, puis de les écraser. Quelles millions de dollars changaient de camp. Je triomphai, je jubilai d'une telle domination. Domination injuste, imméritée et inégale. J'étais simplement un géant parmi des insectes. Il était donc tout naturel que " Madame Mastroiani « soit une dame de fer redoutable » . Je fais la chute et la gloire, selon mon bon-vouloir. Le début et la fin. Tout n'est qu'aléatoire pour les autres, stratégie de ma part.

Il m'arrivait parfois d'être las de jouer à ce jeu. Et quand cela m'arrivait, j'entrai dans un déchaînement de violence, de meurtre, d'overdose de sang humain. Plus haîneuse encore, je convoîtai les plus beaux mâles humains pour puiser dans leur corps la force dont ils pouvaient être capable. Les nuits devenaient charnels, enflammés, brûlantes. Le jour se levaît et amenaît un visage, dont l'image était de plus en plus insistante tant que je la rejetai. Cannel Henrik Lavoisier. Ce petit français, plus jeune encore que moi, et qui avaît réussi à acquérir toute mon attention il y a là plusieurs années. C'était l'humanité où on ne pouvait la trouver. L'humanité dans l'inhumanité. Comment ne pas succomber à une telle compagnie? Cet homme tuait Astrée et réveillait Viola. Viola, l'humaine, celle que j'étais avant.. Avant ma mort. Cannel redonnait matière au fantôme que je suis aujourd'hui, à ce monstre qui erre et qui frappe au gré de ses émotions et de son divertissement. Cannel, Cannel, Cannel, jusque me traîner au Plasma 501, ce repère de vampires insupportable. Me traîner à pas vifs, comme s'il se fût agi d'une urgence, d'un je-ne-sais-quoi qui m'affoleraît. Je détestai voir l'un de mes semblables, car il me renvoyaît l'image de ce que j'étais. On dit que le regard est le miroir de l'âme. Je ne pouvais supporter de lire ce que j'étais dans les yeux des autres monstres : Sournoiserie et faim. La faim de la destruction et du chaos. Le coeur noir, inexistant. Poussières.

Le Plasma 501 était un immeuble sombre et discret. La parfaite personnification de ses occupants. Il était de notoriété publique de ne pas y entrer, ni de vous voir le faire. Qu'auraît-on dit si Astrée Mastroinani y avait été vue? On auraît surêment désiré me salir. Ils auraîent acquis un cercueil en échange. C'est après avoir posé le pied à l'intérieur du bâtiment que je me retournai, examinant avec grande précision qui pouvaît alors se trouver ou passer devant l'immeuble. Bien. Rictus. A nouveau, je lançai un regard sur ce qui pouvaît m'entourer. Mes lèvres tiquaîent. Des vampires. Connus ou pas connus de moi-même. Cela importait extrêmement peu. Je m'arrêtai seulement dans un coin de la vaste salle, où la lumière était plus sombre encore que d'habitude.

« Tu es sublime comme toujours. »
Une main se logea au dessus de ma hanche. Mon cerveau traduît, en une fraction de seconde, le son de la voix de mon interlocuteur. Cannel, souffla une voix en mon intérieur. L'âme d'Astrée quittaît déjà mon corps. Viola y entrait, pouvait alors gouverner mes mains, ma voix, mes yeux. N'oubliez jamais que le regard est le miroir de l'âme.

« Cannel. » soupirai-je.
La voix me manquaît déjà. J'étais déjà au creux de ses bras, sans qu'il en eût manifester la volonté. Moi, je le voulai. Mes bras indomptables et folaces lorsqu'il s'agissaît d'attraper Cannel s'était déjà glissé autour de sa stature. Mon nez s'imprégnait de son odeur, au dessus de sa clavicule. Et mes yeux? Où étaient mes yeux? Où étaient ces yeux coupables, qui trahissaît chacun des sentiments que je pouvais éprouver? Il fallait les cacher de Cannel! Non, je ne pourrai jamais exhiber ma faiblesse à mon ami. C'était d'une bassesse.. Preuve que tout s'écroulaît en sa présence.
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MessageSujet: Re: J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel EmptyDim 14 Oct - 19:45

Le besoin, le manque. Jamais je n'aurais songé un jour ressentir de nouveau cela. Pourtant, depuis que nous nous connaissons, je ne cesse de ressentir le besoin de te voir, de te sentir, de t'avoir dans le creux de mes bras. Le manque m'anime chaque fois que nous nous trouvons loin l'un de l'autre, comme si un lien indéfectible et mystérieux nous liait sans même que nous nous en rendions compte. Comme si nous étions deux aimants, attiré l'un par l'autre. Le besoin & le manque. Deux sentiments que je ne pourrais ressentir si tu n'existais pas.

L'obscurité. C'était tout ce qui restait des méandres de mon ancienne vie. Tout avait été détruit, il ne restait plus rien que le chaos dans mon être, dans mon esprit, dans chaque parcelle de non vie qui m'abritaient. Je n'étais plus un être humain, j'avais l'apparence d'un homme très beau, élégant, classieux, d'un golden boy qui ne se privait de rien et qui avait tout ce qu'il désirait dans la seconde où il le réclamait. Toutes ses affirmations étaient affreusement juste. J'usais de tous mes charmes pour acquérir tout ce que je convoitais toutefois, une seule et unique chose ou plutôt devrais-je dire personne m'était hors de portée. Je ne pouvais l'atteindre, de n'importe quelle façon possible et envisageable. Astrée était une immortelle bien plus que désirable, elle était la personnification même du mot « déesse » à mes yeux. Personne ne pouvait égaler sa beauté ni même ce qu'elle était. D'une délicatesse et d'une grâce, charismatique, douce, drôle, charmante, la perfection incarnée. Pourtant, je n'avais jamais désiré me l'approprier. Ce n'était pas dû au fait qu'elle était mariée, bien que cela fusse tout de même assez problématique aux vues de la personne qui était son époux mais, c'était dû à son aura, sa personne. Elle était à mes yeux comme un diamant brut, inaccessible dans un écrin d'où personne ne pouvait la décrocher. Astrée était de ses poupées magnifiques que l'on rangeait dans une magnifique vitrine incrusté d'or et de pierres tellement elle était précieuse et belle. La première chose qui me frappait lorsque je la regardais était la fragilité qui émanait d'elle mais, aussi l'incroyable force et douceur qui se mêlaient dans ses prunelles d'un vert émeraude plus beau que la pierre elle-même. On aurait tout simplement dit que ses yeux avaient été façonnés dans cette roche précieuse, bien entendu la plus belle de toutes et qu'elle avait été placée dans ses orbites. Que dire du reste de son minois, absolument divin que je frôlais tendrement avant qu'elle soit toute contre moi. Respirer son odorat était un cadeau des plus précieux. J'aimais bien trop l'avoir tout contre ma peau afin de la presser tendrement, de l'humer mais, aussi de caresser ses courbes parfaites. Elle commençait à prendre une réelle place importante dans mon éternité et j'étais bien incapable de couper les ponts avec elle ne serait-ce que par rapport à nos métiers respectifs, cependant il s'était dressé une sorte de rempart entre nous que je n'arrivais à détruire et parfois, je me disais que cela était préférable. Que se passerait-il s'il n'était plus ? J'étais veuf, Eden avait été toute mon existence, je ne pouvais la remplacer et Astrée était l'heureuse épouse d'un salaud qui la traitait mal. À de nombreuses occasions j'avais désiré l'éliminer mais, malheureusement je savais que cela en couterait de mon existence. Il était bien plus âgé, bien plus fort que le jeune vampire que j'étais. Avoir 126 ans n'était pas un avantage chez nous les immortels, plus nous prenions de la bouteille plus nous devenions puissants. J'étais donc en quelques sortes un jeunot bien que respecter par mes paires aux vues de toutes les victimes que j'avais faites durant toutes ses sombres années où je ne m'étais révélé qu'être un monstre et pourtant, lorsque je me retrouvais avec Astrée, j'avais l'irrémédiable sensation d'être l'homme que j'étais autrefois, comme si une part de mon humanité s'animait à son contact charnel. Alors, lorsqu'elle soufflait mon prénom, un sourire se formait fébrilement sur mon visage. « Qui veux-tu que ce soit d'autre ? » Lui avais-je alors répondu comme une caresse alors qu'une de mes mains l'emprisonnait tout contre moi et que l'autre se promenait dans sa chevelure de tigresse que je caressais avec lenteur. « J'espère ne pas t'avoir fait trop attendre, je me suis hâté pour te rejoindre. Il y a une circulation monstre à cette heure à Monstimpa. »
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MessageSujet: Re: J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel EmptySam 20 Oct - 14:07

J'avais le coeur lourd. L'envie de soupirer. Une charge d'émotions un peu trop pesante pour mon coeur l'écrasait, inhabitué aux sentiments. Le mot était jeté. C'était donc cela. De l'humanité! J'hésitais entre sourire ou gronder. Je risquai très cher en m'attachant à ce vampire maudit, mais qu'y pouvais-je? Rien. C'était donc ça, les pleurs des humains. Le désespoir après le déchaînement de bonheur. Ah. Allais-je pleurer lorsqu'il me quitterait? Jamais.
J'avais le coeur chaud. Le coeur chaud dans le corps froid. Et si on pouvait fondre la pierre, de hauts-fourneaux seraient en marche dans ma poitrine. Or, la pierre ne fond pas. Mais, chaude, elle brûle. Elle vous brûle. Elle me brûlait. Le menton au sommet de son épaule, mon nez allait à la recherche de son odeur. Ce parfum qui le distinguaît des autres. Ce parfum dans lequel je lisais. C'était le parfum du bonheur. Pêcheresse - n'étais-je pas en train de trahir ma personne entière -, j'allai jusqu'embrasser son épaule. Lisse. Régulière. Je ne lui trouvai que des adjectifs mélioratifs.
Assez. Viola foutait le bordel en moi. Salope, j'avais envie de dire, retourne dans ton trou. J'aurai pû cracher à ses pieds, à cette Viola. Mais Viola, c'était moi. C'était la défunte, qui venait frapper à ma porte après des décennies de désertion. Et à chaque fois que Cannel venaît chercher mes bras, le dilemme éclatait au plus profond de moi-même. Allez-vous en. Je ne voulais pas être faible. Je ne voulais pas perdre Cannel. Pour rien au monde, bon Dieu. Bon Dieu ? Encore du Viola, ça. Astrée n'a pas de Dieu. Retiens ça, pauvre esprit.
Voilà. Voilà. J'étais en conflit perpétuel avec mon esprit lorsque Monsieur apparaîssaît, lorsque Monsieur chamboulait mon coeur, ma tête, corrompait mes membres. Fallait voir la manière avec laquelle je m'accrochai à lui.
« Qui veux-tu que ce soit d'autre ? »
Ah, ah! La délicieuse liqueur qu'était sa voix! Ah, liqueur brûlante. Tais-toi, Cannel, ne parle plus. Jamais, au grand jamais, un homme ne s'était adressé à moi d'une telle manière. Douceur. Sincérité. Lumière. Bon sang, Cannel se brouillait avec un ange.
« J'espère ne pas t'avoir fait trop attendre, je me suis hâté pour te rejoindre. Il y a une circulation monstre à cette heure à Monstimpa. »
Continue de charmer mon coeur. Traître. Scélérat. Voilà qu'il devenait un démon. Un démon qui prenaî un peu de pouvoir sur moi-même, un démon qui.. M'avilissait. Ô, je ferai tout pour lui. Je l'aime, affirma Viola.

« Mais que faisais-tu à Montsimpa? » répondait enfin Astrée.
Mon corps quitta le sien, pour pouvoir trouver son regard. Bleu, vert, selon son bon-vouloir. Encore une caractéristique de Cannel. La maîtrise de sa beauté. Un bel homme, ce petit vampire.
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MessageSujet: Re: J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel EmptyDim 21 Oct - 16:44

Le besoin, le manque. Jamais je n'aurais songé un jour ressentir de nouveau cela. Pourtant, depuis que nous nous connaissons, je ne cesse de ressentir le besoin de te voir, de te sentir, de t'avoir dans le creux de mes bras. Le manque m'anime chaque fois que nous nous trouvons loin l'un de l'autre, comme si un lien indéfectible et mystérieux nous liait sans même que nous nous en rendions compte. Comme si nous étions deux aimants, attiré l'un par l'autre. Le besoin & le manque. Deux sentiments que je ne pourrais ressentir si tu n'existais pas.

Je la berçais tendrement dans mes bras, comme l'étreinte d'un parent à son enfant en bas âge. Pourtant, ce n'était pas ce que je ressentais pour Astrée mais, j'aimais tant la presser tout contre mon corps pour ressentir chacun de ses doux mouvements, le rythme affolé de son coeur dans sa poitrine, son corps se réchauffant tout contre le mien mais, aussi ses décharges électriques qui me pénétraient sans peine lorsque nous nous touchions. Astrée n'avait aucun qualificatif bien défini dans mon esprit. Qui était-ce à mes yeux ? Je m'étais interdis d'aimer qui que ce soit depuis la disparition de ma bien-aimée et je refusais de faire souffrir ma chère et douce Astrée. Pourquoi continuais-je de la voir alors que je ne pouvais lui donner ce qu'elle désirait tant de moi ? On me parlait d'elle comme d'une femme d'affaire intransigeante, dur, tout comme je l'étais et pourtant, lorsqu'elle se retrouvait en ma compagnie, elle était semblable à un agneau, douce, chaleureuse, toujours à chercher le creux de mes bras. Je devais cesser de la voir, cesser de lui faire du tort et de jouer avec nos sentiments. Pourtant, je n'arrivais à m'en défaire. La raison était bien simple et à la fois complexe à mes yeux : j'avais irrémédiablement besoin de la voir et de l'avoir aussi. Astrée n'était pas de ses femmes soumises qui faisaient tout ce qu'un homme désirait. Bien au contraire, elle aspirait à la liberté tout comme moi, encore un point commun. Que dire ? Que faire ? Comment agir avec cette femme fabuleuse que je ne pouvais cesser d'étreindre à cet instant ? Je ne savais quoi faire. Alors, comme toujours en sa compagnie, je m'adressais à-elle avec une douceur extrême que je ne connaissais pas. Par ailleurs, lorsque je scrutais mon visage dans la vitre du bar, je ne reconnaissais pas l'homme que je fixais. Souriant, les prunelles emplies d'une joie scintillante et intense, étreignant une magnifique jeune femme brune dans ses bras, humant son odeur délicate et délicieuse, l'image d'Eden s'imposait à-moi et soudainement tout s'écroulait.
Je retombais dans une spirale infernale de tristesse, de mélancolie mais, aussi et surtout de douleur qui arpentait chaque parcelle de mon corps, s'étendant de mes cheveux à mes doigts de pieds. Je souffrais alors que mes prunelles se fermaient lentement, les lèvres pincées, un rictus de souffrance naissant sur mon visage. Eden, pourquoi hantait-elle toujours mon esprit ? Je n'avais pas le droit de la remplacer, je le savais et elle aussi me le faisait savoir. Non, il était impossible que je puisse l'oublier dans les bras d'une autre. Reculant d'un pas chancelant, je m'éloignais d'Astrée, la tenant à bout de bras par les épaules afin de me pas céder sous le poids douloureux de mon corps mais, aussi afin de l'éloigner, ayant l'esprit brouiller. Je lui avais beaucoup parlé d'Eden, Astrée la connaissait bien malgré le fait qu'elle ne l'aie jamais rencontré et pourtant, elle ne pouvait imaginer le moindre instant la souffrance que je ressentais à cet instant. J'avais envie de me tordre de douleur, de hurler, de toute détruire dans ce bar immonde où je détestais plus que tout me rendre. Encore une première, je me déplaçais dans un endroit que je haïssais simplement pour LA voir. Secouant la tête et aspirant profondément je rouvrais les yeux, impénétrable en jaugeant Astrée. « Je te demande pardon ... » Je lui soufflais. « Pardonne-moi. Je ... Je suis d'humeur changeante aujourd'hui, j'ai passé une journée affreuse. Heureusement que tu es là. » Je lui offrais alors mon sourire le plus charmeur afin de détendre l'atmosphère. Je ne devais pas la faire souffrir comme moi-même je souffrais, elle ne méritait pas cela, non pas elle, surtout pas ELLE. « Alors, ma belle. Raconte-moi ta journée pendant que j'avale un nouveau verre de ce poison délectable pour recouvrer mes esprits. » M'asseyant sur un des tabourets du bar, je commandais un nouveau whisky, sachant qu'Astrée n'apprécierait pas cette soudaine distance entre nous. Poussant un soupire et passant mes mains lasses dans mes cheveux, je lui tendais une main afin qu'elle me rejoigne pour s'asseoir à mes côtés, gardant sa main précieusement dans la mienne comme pour me faire pardonner de mon comportement.
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MessageSujet: Re: J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel EmptyDim 28 Oct - 19:32



Délicieux instant. Oh, oui, le sucré de mon éternité. Plus rien d'amer, d'aigre, de salé, de répugnant. Que des fleurs soient jetées, que des angelots nous couvrent. Ah, puissance des sentiments, beauté de l'attachement, sublimation de l'Etre. Je me sentais capable de tout ; rejet de ma condition, repentir, respect des règles. Peut-être Cannel détenait-il la clé de la rédemption. Et cette rédemption, était-elle seulement possible ou même envisageable? Existait-elle? Si oui, s'appliquaient-elles aux êtres les plus damnées qui aient foulées la terre de Dieu? Je pouvais y croire. Je voulais y croire.
Et cet homme que je serrai, était-il seulement aussi monstrueux que moi? La vie l'habitait, y croîssaît et m'était, à chaque fois, et avec une jalouse parcimonie, délivrée. Aimai-je l'homme ou l'âme? Je me sentais capable de l'aimer tout entier, aussi bien ses cheveux hirsutes, son parfum que je pouvais reconnaître parmi mille, que son caractère des plus charmants. Son cou était mon havre de paix. Et ce doux regard, qui me redonnaît foi en tout, en moi, en lui, aux autres. J'adorai ses yeux éclairés de malice et de bonté qui allumaient les miens. Des yeux d'humains. Adorant ceux-là, je m'étais surpris, une fois, à abhorrer les regards qu'il jetait sur ses collaborateurs, des regards morts et mornes. Froids. Des yeux de vampires.
Il recula. Il chancella. Il me quitta. Alerte. Je baissai immédiatement le visage, pendant que mes chaussures s'aggripaient à la moquette, un pas plus au fond de la pièce. Seul le bout de ses doigts maintienaient désormais le contact entre nos deux êtres.
Oh, Eden! La douce défunte, la maîtresse de cet homme. Je devinai sa présence. Depuis le début, j'avais redouté ses tapages, la reconquête de son territoire. J'avais osé le piétiner, de mon pied maudit, le pied de l'immonde femme que j'étais. Scélarate. Excécrable créature. J'avais comme une envie de cracher à mes pieds. Esprit, tu réussis à me faire haîr mon propre être! M'écriai-je muettement, dans un déchirement.
Suis-je en train de me déclarer perdante? Pouvais-je seulement accepter de l'être? Quoi.. Moi, Astrée Mastroiani, digne héritière de mon incorrigible époux, être une perdante? Non!
Je relevaile visage. Un rictus de gêne habilla mes lèvres, d'une manière bien moins avantageuse qu'auparavant.
« Le pauvre homme.. » Murmurai-je d'une voix claire, sourcils froncés, yeux divaguant sur le lointain de la pièce. Mes yeux se plissaient, traduisaient ma réfléxion, mon désarroi, mon abattement. J'aurai mille fois préférer souffrir son martyr et le décharger de ce fardeau, à chaque fois tout près de le faire rompre.
Je n'étais plus là, dans ce lieu infecte, personnification éclatante de ses membres. Cannel et moi étions liés. Je crois, sans qu'il le sâche, que je partageai chacune de ses émotions, le bonheur, comme le malheur. Nous pouvions être heureux, comme l'instant qui venait de s'achever, puis malheureux, comme en celui-ci. Toujours ensemble. Etrange sensation.
Mes pupilles se décidèrent. La brume quitta mes esprits. Je le regardai. Ses mots frappaient mon tympan, résonnaient au fond de mon cerveau. Mon rictus insolent quitta mes lèvres, pour se modeler en une ébauche de sourire, un sourire mielleux, juste au coin de mes lèvres. Ce sourire mielleux que je savais dégaîner en toutes circonstances, part de mon arsenal de guerre contre tous.
« Ne t'en fais pas. » « Je suis là. », précisai-je après l'écoulement de quelques secondes.
Pour toujours, mon Cannel.
Mes doigts pâles se glissèrent déjà dans les siens, aussitôt après que sa main eut désiré leur présence. Je ressentai la nécessité de les cacher. Comme si la chose fût extrêmement précieuse, comme si elle ne méritait pas d'être exhibé aux yeux de tous. Comme s'il me fallait défendre farouchement cette manifestation d'humanité. Je n'accepterai pas que des yeux avides se jettent sur nos mains. Oh, non, jamais. C'est pourquoi nos délicates mains disparurent entre nos tabourets, protégés par l'obscurité et la proximité de nos êtres.
« Des rendez-vous. Rien de bien concluant. La tienne? » Rétorquai-je, pendant que mes yeux suivaient le serveur des yeux. Lorsque j'eus rencontré les siens, c'est avec une froide politesse que je lui demandai la même boisson que mon ami.
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MessageSujet: Re: J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel J'AI DESESPEREMENT BESOIN DE TOI ໙ Astrée & Cannel EmptyJeu 1 Nov - 21:26

Le besoin, le manque. Jamais je n'aurais songé un jour ressentir de nouveau cela. Pourtant, depuis que nous nous connaissons, je ne cesse de ressentir le besoin de te voir, de te sentir, de t'avoir dans le creux de mes bras. Le manque m'anime chaque fois que nous nous trouvons loin l'un de l'autre, comme si un lien indéfectible et mystérieux nous liait sans même que nous nous en rendions compte. Comme si nous étions deux aimants, attiré l'un par l'autre. Le besoin & le manque. Deux sentiments que je ne pourrais ressentir si tu n'existais pas.
L'amour. Poison de mon existence. Bien que je fusse mort depuis plusieurs décennies, il continuait à se répandre péniblement en mon être. Pourquoi devais-je en subir ces conséquences après autant d'années ? La douleur qui me gagnait était telle, que j'en eu immédiatement le souffle coupé. Eden, grand amour de ma vie d'humain mais, aussi de mon éternité. Même morte, elle vivait toujours en moi, arpentant chaque parcelle de mon corps, me rappelant tout l'amour que je ressentais pour elle, celui que je ressens toujours par ailleurs sans oublier la douleur, la souffrance de l'avoir perdu par mon unique faute. Si je n'avais désiré encore et toujours plus, nous serions mort tous deux, comme chaque être humain. Nous aurions eu une belle vie ensemble, simple sans doute, courte aussi ... Dans mon immense délire d'immortalité, je l'avais abandonné et jamais Ô grand jamais, je ne me le pardonnerais. J'étais un être infâme qui avait tué l'amour de sa vie simplement pour une quête stupide de vie éternelle et je l'avais eu mais, où trouve-t-on la gloire, la joie lorsqu'on a tout perdu ? Nulle part. Même pas dans les méandres de mon passé qui me semblent si lointain à présent, comme si tous ces souvenirs appartenaient à une tierce personne. Avait-elle réellement existé ? L'avais-je vraiment touché ? Goûté ? Ou bien était-ce tout simplement le désir d'une existence que je n'aurais jamais ? Je ne le savais plus. Mon esprit se brouillait péniblement alors que je serais mon poing sur mon genou. Les jointures en devinrent d'une blancheur inquiétante, mes mâchoires se resserrèrent alors que mes prunelles d'un gris sombre se refermaient, elles aussi. Évacuer la douleur, c'était sans nul doute le plus compliqué. Comment ne pas exploser ? Se laisser aller ? Tant de questions qui restaient en suspend dans mon esprit alors que j'essayais vainement de faire croire que tout allait mieux. Grave erreur. Lorsqu'il s'agissait d'Eden, j'étais incapable de camoufler ce que je ressentais. La douleur était si forte, si présente qu'elle me brisait, intégralement à l'image d'une ville fantôme après un ouragan. Ou bien d'un séisme d'une magnitude si forte qu'il aurait tout détruit sur son passage ... Un tsunami dans mon être empli de douleur, répandant une vague de venin si féroce qu'elle dévorait chaque parcelle dans une criante douleur. C'était ainsi que je qualifiais le plus couramment ce que je ressentais lorsqu'Eden réapparaissait et malheureusement pour moi, elle était toujours en moi, même dans les recoins les plus sombres de mon corps.
Assis sur un tabouret, je restais comme statufié. Seule Astrée pouvait ressentir à travers ma prise sur sa main douce et délicate, la souffrance qui m'achevait en cet instant. Astrée, ange de mon existence, ma plus fidèle amie, la seule sans nul doute. Elle connaissait une bonne partie de qui j'étais, nous travaillons très souvent ensemble et surtout, elle était sans aucun doute possible la seule à connaître ma détresse lorsqu'il s'agissait d'Eden. Elle aussi avait un époux, toutefois il était encore vivant. Un vampire puissant, ce qui lui convenait le mieux sans doute. Parfois, il m'arrivait d'haïr cet être qui avait la chance d'avoir à sa guise Astrée à ses côtés et puis, je comprenais pourquoi il s'agissait de lui et non de moi. Fort, puissant, machiavélique, présomptueux, soif de pouvoir, il n'y avait aucun once de douleur dans son immortalité. Il s'était débarrassé de tous sentiments dits humains, privilégiant ses dons d'immortel. LE vampire, L'être puissant dans toute sa splendeur, ne craignant absolument personne. C'était pour cette raison qu'elle était à ses côtés, divine, déesse des songes de chacun des hommes qui croisaient sa route, envoutante, elle n'avait une place qu'aux côtés d'un tel être. Être que je n'étais pas et que je ne serais jamais. Alors, décrochant ma main de la sienne, je la passais péniblement dans ma chevelure cuivrée, soupirant. Comment avait été ma journée ? Bien morne, avais-je tout simplement envie de lui répondre. Pourtant, j'avalais ce délectable poison d'une traite avant de regarder un point devant moi, au-delà de tout. « Idem. J'ai eu bons nombres de rendez-vous non fructueux pour terminer sur un contrat en fin d'après-midi. Rien de bien prodigieux toutefois. La routine. Comme toujours ... » Moi-même je percevais la détresse ainsi que le sarcasme qui étranglaient ma voix. « Un autre. » Avais-je dis au serveur sans même poser mon regard sur lui. Non, je ne devais montrer mon véritable visage à personne. Celui d'un être humain souffrant à cause de la perte de sa tendre moitié, celui d'un homme, encré dans son passé, incapable de s'en défaire.
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