| | | spare the rod and spoil the child ∞ noam/junon |  |
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 | | Sujet: spare the rod and spoil the child ∞ noam/junon Sam 27 Oct - 19:51 | |
| noam / junon
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 Allongée dans son lit, un dimanche matin, 7h30, Junon regardait le plafond de sa chambre d'un air blasé. Le dimanche est un jour de la semaine que Junon n'apprécie pas particulièrement. C'est même sans hésitation le jour de la semaine qu'elle aime le moins. Certains adorent ce jour parce qu'il est synonyme de repos et de glandage devant la télé et c'est bien ce qui la dérange. Junon ne supporte pas de ne rien faire. Ça lui donne l'impression de perdre son temps, de gâcher sa journée et à part aller faire le tour du parc, il n'y a pas des tas d'activité à faire le dimanche à Montsimpa. En plus de ça Junon est une personne qui se lève toujours très tôt, quoi qu'il arrive, quoi qu'elle ait fait la veille. Elle aurait très bien pu être "pompélup" toute la nuit, elle se serait quand même levée tôt. Elle sortit finalement de son lit pour aller déjeuner devant la télé. Quitte à ne rien faire, autant ne rien faire devant des programmes nuls à chier. Car même ce qui passe à la télé est déprimant le dimanche. C'est le seul jour où les gens ont tout le temps qu'ils veulent pour passer leur journée dans le canapé et pourtant c'est ce jour-là que les chaînes choisissent pour passer des reportages barbants ou des téléfilms idiots que tout le monde a déjà vu ou n'a pas envie de voir. C'est en tombant sur une émission parlant des personnes qui s'énerve trop vite qu'elle se dit que c'était le moment idéal pour trouver un moyen de faire chier Noam. Noam et Junon sont sortis ensemble et comme pour toutes les autres relations de Junon, ça n’a pas duré bien longtemps, mais après avoir rompu, ils sont quand même restés en colocation. Certaines personnes trouvent ça plutôt bizarre, mais Junon se fiche pas mal de ce que pensent les gens. Ils s'entendent bien, alors pourquoi déménager ? Certes, Junon passe son temps à essayer de pousser Noam à bout et inversement, mais comme on dit : qui aime bien, châtie bien et Junon doit avouer que si Noam n’était pas là, elle s’amuserait surement beaucoup moins. Trouver comment l’emmerder, c’est un peu comme un passe-temps qui égayerait une mauvaise journée. Fouillant partout dans la maison pour trouver de quoi l'énerver elle tomba sur un tube de coloration rose. Elle ne savait pas trop ce que ça faisait là, ni à qui ça pouvait appartenir, mais elle ne manquerait pas de remercier la personne qui avait laissé ça ici. Une coloration rose, c'était parfait pour Noam. Coloration non permanente cela dit, dommage, mais à moins qu'il passe la journée à se laver les cheveux, il serait bien obligé d'aller distribuer le courrier avec cette tête le lendemain et c'est ça qui réjouissait le plus Junon. Elle alla alors dans la salle de bain, vida une partie du shampooing de Noam dans l'évier et le remplaça par la coloration. Elle reposa le shampooing à sa place et retourna regarder la télé, l'air de rien. De toute façon, que quelqu'un la voit faire ou non, Noam devinerait bien vite à qui il devait sa nouvelle couleur de cheveux. En l'entendant aller à la douche, un énorme sourire se dessina sur le visage de Junon et quand elle le vit sortir de la salle de bain, un peu plus tard, avec les cheveux roses, Junon éclata de rire, fière de sa connerie. Le rose, ça te va trop bien. Ironique, évidemment. Les cheveux couleur rose barbie, ça ne va à aucun mec. Sauf peut-être les gay excentriques, mais ça c'est une autre histoire. |
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| | Sujet: Re: spare the rod and spoil the child ∞ noam/junon Mar 30 Oct - 15:25 | |
|  Une soirée particulièrement animée et agaçante avait eu raison de Noam. Allongé au fond de son lit mais réveillé depuis une heure, l'écrivain se contentait d'observer le plafond de sa chambre avec une profonde lassitude. Paresseux il n'avait nullement l'attention de travailler sur son nouveau roman aujourd'hui. Et même si l'envie d'écrire était présente, il préférait trainer au lit et ne rien faire. Roulant sur le côté il se retrouva nez à nez avec Marcel son capucin, ce qui lui arracha un sourire et l'obligea à se lever. L'idée de rester trainer au lit avec un capucin le rebuter un peu, même si il tenait à Marcel comme à la prunelle de ses yeux. Fatiguée, et déjà lassé, de la journée qui l'attendait, l'écrivain passa une main sur son visage et finit par se contraindre à rejoindre la salle de bain. Il laissa ainsi Marcel entrain de dormir dans son lit. Dimanche, jour de repos, Noam n'avait aucune idée de ce qu'il ferait de sa journée maintenant qu'il était levé. Il aurait pu appeler Danaé, passer la journée en amoureux avec elle, mais non. Il songea qu'il devrait affronter ses sourires heureux et ses paroles joyeuses ce qui le rétracta dans son idée de lui téléphoner. Non pas qu'il déprimait, mais il se sentait assez malhonnête vis-à-vis d'elle et de leur histoire que l'éviter semblait – du moins ça lui apparaissait ainsi – la meilleure solution. Il ignorait ce que feraient ses colocataires et de toute évidence, cela ne l'intéressait pas non plus. Alors sans doute l'écrivain irait emmerder les voisins, et raconter des conneries avec son cousin. Hum, vraiment, qu'allait-il pouvoir bien faire ? Bruler les vêtements de Junon ? Attacher Junon par les pieds dans le jardin ? Ou tout simplement terroriser Junon ? Toujours elle, forcément. Car lorsqu'il vit que la serviette de bain était devenue subitement rose après qu'il se soit essuyé les cheveux. Noam n'eut aucun mal à savoir qui était la coupable d'un tel acte. On ne touchait pas aux cheveux de l'écrivain, tout le monde le savait et pourtant, il y en a une qui s'était amusée à lui faire un coup foireux. Junon. L'évidence même. Saleté d'ex-petite amie. Il lâcha un juron alors que ses yeux faisaient d'interminables aller-retour entre le miroir et la serviette qu'il tenait dans ses mains. Rose. Rien que le mot lui donnait des spasmes, et c'était encore pire lorsqu'il regardait l'état de ses cheveux. C'est dans un soupire agacé qu'il finit de se préparer et sortit de la salle de bain pour gagner au plus vite la chambre de la coupable. Chambre totalement vide cela dit. Alors il entra dans le salon et posa sur Junon un regard agacé et amusé. Elle était là, assise sur le canapé, à regarder des émissions idiotes à la télé. Il devait avoir l'air con avec ses cheveux roses, mais doté d'une grande auto-dérision, il était presque près à en rire. Junon ne retint pas son fou rire et Noam leva les yeux au ciel. « Le rose, ça te va trop bien. » Blasé, mais amusé tout de même, l'écrivain se laissa tomber sur le canapé à côté de la coupable. « Je trouve aussi, ça s'accorde parfaitement avec mon teint. » Lui qui avait l'intention de se déguiser en l'Archer Vert pour Halloween devrait trouver une solution rapidement pour faire disparaître cette désagréable couleur. Ses cheveux, sa seconde marque de fabrique après son humour. Il se sentit salis par cette teinture affreuse. Sa vie toute entière semblait s'effondrer sous ses pieds. « La méchanceté te va mal, Junon. » Il prit sa main dans la sienne, et s'approcha à nouveau d'elle. « Je te préférais avant, tu sais, quand je te déshabillais. On ne s'ennuyait pas, et au moins j'appréciais la suite. » |
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